The Black Angels
Phosgene Nightmare |
Label :
Blue Horizon |
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Après le fabuleux Phopshène Dream sorti l'an dernier, The Black Angels nous offrent une nouvelle galette, de faces b cette fois ci. Plus courte, suite logique à l'album, mais qui n'aurait pas offert la même cohésion si ces chansons y étaient intégrées. Ce Phosgene Nightmare, titre d'une antithèse parfaite au Phosphene Dream, le Phosgène étant un gaz utilisé comme arme pendant la Seconde guerre mondiale, à l'instar du gaz Moutarde. Fin de parenthèse Jamyesque.
Six morceaux, fortement marqués par les 60's ; une fois encore ultra référencés, de l'orgue, un écho sur la voix d'Alex Maas,etc. Tous les ingrédients bien connus sont réunis. Ça sent la fin de l'après-midi, le soleil rasant, les dernières chaleurs de la journée ("The Boat Song"), une ambiance de plage, on se croirait à Venice Beach par moment même, avec cette langueur propre à la Californie fantasmée des 60-70's ("Melanie's Melody", "Choose To Choose"). Le fait d'enregistrer pour une fois à l'extérieur de leur zone de confort (à savoir Austin) a été bénéfique dirait-on.
"Ronettes", un morceau qu'on croirait échappé d'une session de L.A. Woman. Le roi lézard n'est certes jamais très loin de ces anges noirs, mais là on sent toute la présence fantômatique de Jimbo, son poids planer sur cette chanson, référence flagrante à "Riders Of The Storm" par moment, un vrai bonbon sucré...non, un buvard plutôt. Le dernier morceau, une version alternative d'"Entrance Song" (déjà présente sur Phosphene Dream) apporte un coté presque garage à l'original, tout y est confiné, une ambiance quasi vaudou, une incantation presque, ces arrangements en filigrane toujours, soulignant la voix pure et envoutante mais cette fois ci bien en retrait...
"Phosphene Dream / Phosgene Nightmare...
You know the day destroys the night, night divides the day..."
Six morceaux, fortement marqués par les 60's ; une fois encore ultra référencés, de l'orgue, un écho sur la voix d'Alex Maas,etc. Tous les ingrédients bien connus sont réunis. Ça sent la fin de l'après-midi, le soleil rasant, les dernières chaleurs de la journée ("The Boat Song"), une ambiance de plage, on se croirait à Venice Beach par moment même, avec cette langueur propre à la Californie fantasmée des 60-70's ("Melanie's Melody", "Choose To Choose"). Le fait d'enregistrer pour une fois à l'extérieur de leur zone de confort (à savoir Austin) a été bénéfique dirait-on.
"Ronettes", un morceau qu'on croirait échappé d'une session de L.A. Woman. Le roi lézard n'est certes jamais très loin de ces anges noirs, mais là on sent toute la présence fantômatique de Jimbo, son poids planer sur cette chanson, référence flagrante à "Riders Of The Storm" par moment, un vrai bonbon sucré...non, un buvard plutôt. Le dernier morceau, une version alternative d'"Entrance Song" (déjà présente sur Phosphene Dream) apporte un coté presque garage à l'original, tout y est confiné, une ambiance quasi vaudou, une incantation presque, ces arrangements en filigrane toujours, soulignant la voix pure et envoutante mais cette fois ci bien en retrait...
"Phosphene Dream / Phosgene Nightmare...
You know the day destroys the night, night divides the day..."
Très bon 16/20 | par X_Lok |
Note du rédacteur : Cet EP est sorti à l'occasion du Disquaire Day, en édition limitée à 5000 exemplaires.
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