The Black Angels
Amsterdam - Pays-Bas [Paradiso] - lundi 16 juillet 2007 |
The Black Angels nous ont donné rendez vous au Paradiso, une ancienne église amstellodamoise reconvertie en salle de concerts rock, un lieu idéal pour le sextet d'Austin.
Le public s'est déplacé en masse pour voir la tête d'affiche Black Rebel Motorcycle Club et ne se doute pas de ce qui l'attend en 'hors d'œuvre'. Quelle entrée en matière magistrale ce sera... Si les anges noirs étaient en forme lors de leur prestation à New York, ils nous reviennent ce soir transfigurés, à la fois célestes et incendiaires.
C'est le bien nommé "Empire" qui entame la marche, orné de fumigènes particulièrement esthétiques et efficaces, on assiste à un véritable son et lumière psychédélique bleu, vert, fuschia, mordoré...
Une osmose dans la cohésion interne du groupe et le contexte local, acoustique et visuel, rend la prestation intrinsèquement cosmique, hallucinante et survoltée. Porté par la juxtaposition du chant hanté et furibard d'Alex Maas, des nappes de guitare et de la drone machine, on ne sait plus quand ni où l'on est.
"Snake In The Grass", "Ronettes", "Young Men Dead" ou encore "The Sniper At The Gates Of Heaven" transmettent une force décuplée. On sent le groupe habité d'une puissance démesurée et on en perdrait presque la raison.
Le guitariste Christian Bland porte un tee-shirt des 13th Floor Elevators, l'une de leurs influences majeures, issue du même fief qu'eux. On imagine sans mal que ce groupe précurseur du mouvement psychédélique serait fier d'avoir fait de tels émules. S'agit-il d'un rip off ? Que nenni. Face au flot de sensations exacerbées qui nous assaille, on peut affirmer que l'élève a dépassé de loin le maître avec son drone'n'roll dark et héroïque !
Une expérience barrée, à la fois onirique et euphorisante, cathartique et intemporelle.
A hell of a band !
Le public s'est déplacé en masse pour voir la tête d'affiche Black Rebel Motorcycle Club et ne se doute pas de ce qui l'attend en 'hors d'œuvre'. Quelle entrée en matière magistrale ce sera... Si les anges noirs étaient en forme lors de leur prestation à New York, ils nous reviennent ce soir transfigurés, à la fois célestes et incendiaires.
C'est le bien nommé "Empire" qui entame la marche, orné de fumigènes particulièrement esthétiques et efficaces, on assiste à un véritable son et lumière psychédélique bleu, vert, fuschia, mordoré...
Une osmose dans la cohésion interne du groupe et le contexte local, acoustique et visuel, rend la prestation intrinsèquement cosmique, hallucinante et survoltée. Porté par la juxtaposition du chant hanté et furibard d'Alex Maas, des nappes de guitare et de la drone machine, on ne sait plus quand ni où l'on est.
"Snake In The Grass", "Ronettes", "Young Men Dead" ou encore "The Sniper At The Gates Of Heaven" transmettent une force décuplée. On sent le groupe habité d'une puissance démesurée et on en perdrait presque la raison.
Le guitariste Christian Bland porte un tee-shirt des 13th Floor Elevators, l'une de leurs influences majeures, issue du même fief qu'eux. On imagine sans mal que ce groupe précurseur du mouvement psychédélique serait fier d'avoir fait de tels émules. S'agit-il d'un rip off ? Que nenni. Face au flot de sensations exacerbées qui nous assaille, on peut affirmer que l'élève a dépassé de loin le maître avec son drone'n'roll dark et héroïque !
Une expérience barrée, à la fois onirique et euphorisante, cathartique et intemporelle.
A hell of a band !
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Lady Godiva |
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