Belenos
Argoat |
Label :
Les Acteurs De L'Ombre |
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Vingt ans que Belenos propage son Black Métal d'influence celtique à travers l'Europe. Et si le pic de sa carrière semble plutôt se trouver entre 2000 et 2010 avec des albums tels que Errances oniriques, Spicilège ou encore Chemins de souffrance, il reste que la qualité musicale et l'inspiration de ces musiciens ne changent pas avec le temps.
Argoat est donc le huitième album de la formation, sorti chez Northern Silence Productions puis Les Acteurs de l'Ombre, et il ne déroge pas à l'éthique du groupe : un Black Métal à la fois rapide et mélodique avec de belles alternances de vocaux, tantôt "raw" tantôt profonds et emphatiques, conférant un caractère épique à chacune des neuf compositions. Comme l'on n'est pas dans un jeu fondé sur la brutalité et la vitesse, Belenos prend le temps de développer ses ambiances au sein de longues pièces (les plus de sept minutes de "Huelgoat" et "Steuziadur " par exemple) qui rendent les cinquante minutes que dure l'album en tout point fascinantes. Les rythmes et les riffs sont évolutifs, les longues calvacades métalliques alternent avec des passages plus contemplatifs et atmosphériques ("Dishualder"), cette dualité était l'un des points forts de Belenos.
Les autres semblent assez évidents : la qualité d'écriture, la justesse de l'exécution, le sens du détail, on est vraiment sur du très haut niveau et ceux qui avaient craqué sur L'esprit des vents d'Aorlhac seraient bien inspirés de se procurer ce Argoat tant il fait honneur à un genre et une culture.
Argoat est donc le huitième album de la formation, sorti chez Northern Silence Productions puis Les Acteurs de l'Ombre, et il ne déroge pas à l'éthique du groupe : un Black Métal à la fois rapide et mélodique avec de belles alternances de vocaux, tantôt "raw" tantôt profonds et emphatiques, conférant un caractère épique à chacune des neuf compositions. Comme l'on n'est pas dans un jeu fondé sur la brutalité et la vitesse, Belenos prend le temps de développer ses ambiances au sein de longues pièces (les plus de sept minutes de "Huelgoat" et "Steuziadur " par exemple) qui rendent les cinquante minutes que dure l'album en tout point fascinantes. Les rythmes et les riffs sont évolutifs, les longues calvacades métalliques alternent avec des passages plus contemplatifs et atmosphériques ("Dishualder"), cette dualité était l'un des points forts de Belenos.
Les autres semblent assez évidents : la qualité d'écriture, la justesse de l'exécution, le sens du détail, on est vraiment sur du très haut niveau et ceux qui avaient craqué sur L'esprit des vents d'Aorlhac seraient bien inspirés de se procurer ce Argoat tant il fait honneur à un genre et une culture.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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