Archive
The False Foundation |
Label :
Dangervisit / Pias |
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Archive n'ont décidément pas envie de tomber dans la facilité, alors qu'ils auraient pu logiquement donner une identité claire et nette à ce nouvel album, ils décident de mêler deux styles bien différents au sein de leur musique. D'un côté la légèreté de l'acoustique jouée au piano et de l'autre les beats bien lourds lorgnant vers l'électro industrielle ; tout cela donne un résultat surprenant d'efficacité.
Une bête à deux têtes jouée par une formation plus restreinte – à 4 (exit les filles) – pour une musique moins aérienne et aventureuse que par le passé, un peu plus minimaliste même si la production est toujours aussi soignée ; on n'est pas non plus dans le Lo-Fi, c'est d'Archive dont on parle quand même. "Blue Faces" et "Bright Lights" sont les meilleurs exemples de cette nouvelle formule, une partie piano/voix faite pour toucher directement la sensibilité de l'auditeur et ça s'emballe par la suite. Ils sont même capables de nous faire bondir le popotin – oui, il faut aimer un minimum les sons sautillants pour apprécier ce disque –, ou secouer la tête pour les plus réservés ; bon on n'est pas non plus en boîte de nuit, plutôt dans un club sombre à la fréquentation assez louche ("The Pull Out"/"The False Foundation"). Les deux grandes réussites de cet opus sont le single aux paroles ô grandement difficiles à retenir "Driving in Nails", où l'on retrouve les racines trip-hop du groupe pour une montée en puissance progressive, voix envoûtantes, rythmes entêtants, tout est fait pour laisser une marque indélébile dans notre esprit et "A Thousand Thoughts", balade au piano qui reprend l'esprit de l'album/film Axiom.
Parfois, leurs compositions sont un peu longuettes et répétitives, c'est le cas de "Splinters", "Sell Out" et de "The Weight of the World" qui lasse un peu au milieu malgré sa beauté générale. Ou tout simplement hors sujet, "Stay Tribal" rempli la case "sons électro indus", mais elle ne se mêle pas du tout à l'ambiance globale du disque... on va dire qu'ils se sont offert une récréation.
The False Foundation surprend, puis on apprend à dompter la bête et on s'éclate un moment avec elle. À voir par la suite, mais il se peut que cet album reste à part dans leur discographie, comme a déjà pu l'être Axiom il y a seulement deux ans.
Une bête à deux têtes jouée par une formation plus restreinte – à 4 (exit les filles) – pour une musique moins aérienne et aventureuse que par le passé, un peu plus minimaliste même si la production est toujours aussi soignée ; on n'est pas non plus dans le Lo-Fi, c'est d'Archive dont on parle quand même. "Blue Faces" et "Bright Lights" sont les meilleurs exemples de cette nouvelle formule, une partie piano/voix faite pour toucher directement la sensibilité de l'auditeur et ça s'emballe par la suite. Ils sont même capables de nous faire bondir le popotin – oui, il faut aimer un minimum les sons sautillants pour apprécier ce disque –, ou secouer la tête pour les plus réservés ; bon on n'est pas non plus en boîte de nuit, plutôt dans un club sombre à la fréquentation assez louche ("The Pull Out"/"The False Foundation"). Les deux grandes réussites de cet opus sont le single aux paroles ô grandement difficiles à retenir "Driving in Nails", où l'on retrouve les racines trip-hop du groupe pour une montée en puissance progressive, voix envoûtantes, rythmes entêtants, tout est fait pour laisser une marque indélébile dans notre esprit et "A Thousand Thoughts", balade au piano qui reprend l'esprit de l'album/film Axiom.
Parfois, leurs compositions sont un peu longuettes et répétitives, c'est le cas de "Splinters", "Sell Out" et de "The Weight of the World" qui lasse un peu au milieu malgré sa beauté générale. Ou tout simplement hors sujet, "Stay Tribal" rempli la case "sons électro indus", mais elle ne se mêle pas du tout à l'ambiance globale du disque... on va dire qu'ils se sont offert une récréation.
The False Foundation surprend, puis on apprend à dompter la bête et on s'éclate un moment avec elle. À voir par la suite, mais il se peut que cet album reste à part dans leur discographie, comme a déjà pu l'être Axiom il y a seulement deux ans.
Bon 15/20 | par Beckuto |
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