The Hives
The Black And White Album |
Label :
Interscope |
||||
La principale question qui nous taraude avant l'écoute de ce nouvel album de The Hives c'est : est-ce qu'ils vont pouvoir à nouveau négocier une évolution comme ils l'avaient parfaitement réussie avec Tyrannosaurus Hives ? En effet, ce n'est pas évident de se remettre en cause en se cantonnant à un rock garage dépouillé.
Il y a déjà ce titre : The Black And White Album. Hommage aux Beatles ? A AC/DC ? Quand on connaît la malice du groupe, ce simple fait peut vouloir tout signifier et son contraire ! Veulent-ils montrer toute l'étendue de leur talent ou alors repartir de zéro pour asseoir leur réputation ? On ne saura sans doute jamais la véritable signification, s'il en existe une...
A l'écoute, premier constat : le son effectue un retour en arrière pour revenir à la simplicité brute et claquante de Veni, Vidi, Vicious en plus percutant (le budget n'est sûrement pas le même). L'expérience tentée (et réussie) sur le dernier album n'est plus de mise mais l'essentiel est que ça sonne parfaitement. Là-dessus, pas de problème.
Côté compositions également, les Hives ne remettent rien en cause. Mais là, par contre, c'est un peu juste. Il est certes impossible de révolutionner le rock dans ce style mais les albums précédents avaient tout de même démontré qu'on pouvait encore proposer des galettes garages intéressantes en 2000. The Black And White Album est loin d'être mauvais mais seuls quelques morceaux parviennent à véritablement sortir du lot. A ce niveau "Tick Tick Boom", "You Got It All... Wrong" ou "Bigger Hole To Fill" remplissent parfaitement leur rôle. On retrouve ici la maitrise du groupe pour accoucher de titres ultra-efficaces, chose beaucoup plus difficile à réussir qu'il n'y parait. Ils s'étaient également essayés à un rock plus dansant sur Tyrannosaurus Hives, ils assument ce penchant et en franchissent une nouvelle étape sur "It Won't Be Long" et "T.H.E.H.I.V.E.S.". On peut souligner l'effort bien que ces morceaux ne manqueront pas de faire grincer les aficionados du rock'n'roll pur.
S'il est un domaine où les Hives restent par contre excellents c'est celui des paroles. On retrouve avec grand plaisir la verve de Pelle Almqvist qui propose à nouveau des textes acides emprunts d'un second degré irrésistible. Il s'attaque toujours aux travers de nos sociétés capitalistes déviantes et égoïstes et des comportements qui en découlent avec une lucidité qui tache. Le recul dont il fait preuve devrait faire réfléchir les myriades de groupes de punks engagés qui manquent cruellement d'esprit d'analyse et dont les messages bas du front retombent faute d'amener une quelconque réflexion. Il faut savoir s'adresser à son public de manière adulte et réfléchie pour mieux se faire entendre et respecter...
The Black And White Album n'est ni l'album rock de l'année ni le meilleur des Hives, loin de là. Il porte bien son nom car il est ni bon, ni mauvais. Il reste néanmoins très loin devant les hordes de groupes fils-à-papa qui décrédibilisent le rock depuis quelques années. Même si le style est assez simple techniquement, il nécessite une connaissance et une maitrise parfaite pour atteindre un tel niveau. Ce disque intéressera tout de même les accros du groupe, du garage et ceux qui ne connaissent pas encore le combo suédois.
Il y a déjà ce titre : The Black And White Album. Hommage aux Beatles ? A AC/DC ? Quand on connaît la malice du groupe, ce simple fait peut vouloir tout signifier et son contraire ! Veulent-ils montrer toute l'étendue de leur talent ou alors repartir de zéro pour asseoir leur réputation ? On ne saura sans doute jamais la véritable signification, s'il en existe une...
A l'écoute, premier constat : le son effectue un retour en arrière pour revenir à la simplicité brute et claquante de Veni, Vidi, Vicious en plus percutant (le budget n'est sûrement pas le même). L'expérience tentée (et réussie) sur le dernier album n'est plus de mise mais l'essentiel est que ça sonne parfaitement. Là-dessus, pas de problème.
Côté compositions également, les Hives ne remettent rien en cause. Mais là, par contre, c'est un peu juste. Il est certes impossible de révolutionner le rock dans ce style mais les albums précédents avaient tout de même démontré qu'on pouvait encore proposer des galettes garages intéressantes en 2000. The Black And White Album est loin d'être mauvais mais seuls quelques morceaux parviennent à véritablement sortir du lot. A ce niveau "Tick Tick Boom", "You Got It All... Wrong" ou "Bigger Hole To Fill" remplissent parfaitement leur rôle. On retrouve ici la maitrise du groupe pour accoucher de titres ultra-efficaces, chose beaucoup plus difficile à réussir qu'il n'y parait. Ils s'étaient également essayés à un rock plus dansant sur Tyrannosaurus Hives, ils assument ce penchant et en franchissent une nouvelle étape sur "It Won't Be Long" et "T.H.E.H.I.V.E.S.". On peut souligner l'effort bien que ces morceaux ne manqueront pas de faire grincer les aficionados du rock'n'roll pur.
S'il est un domaine où les Hives restent par contre excellents c'est celui des paroles. On retrouve avec grand plaisir la verve de Pelle Almqvist qui propose à nouveau des textes acides emprunts d'un second degré irrésistible. Il s'attaque toujours aux travers de nos sociétés capitalistes déviantes et égoïstes et des comportements qui en découlent avec une lucidité qui tache. Le recul dont il fait preuve devrait faire réfléchir les myriades de groupes de punks engagés qui manquent cruellement d'esprit d'analyse et dont les messages bas du front retombent faute d'amener une quelconque réflexion. Il faut savoir s'adresser à son public de manière adulte et réfléchie pour mieux se faire entendre et respecter...
The Black And White Album n'est ni l'album rock de l'année ni le meilleur des Hives, loin de là. Il porte bien son nom car il est ni bon, ni mauvais. Il reste néanmoins très loin devant les hordes de groupes fils-à-papa qui décrédibilisent le rock depuis quelques années. Même si le style est assez simple techniquement, il nécessite une connaissance et une maitrise parfaite pour atteindre un tel niveau. Ce disque intéressera tout de même les accros du groupe, du garage et ceux qui ne connaissent pas encore le combo suédois.
Sympa 14/20 | par Abe-sapien |
Posté le 18 octobre 2007 à 16 h 05 |
Nous sommes en 2007 et le rock veut persister. Voyons ce que ça donne.
Commençons par des faits personnels. The Hives est un des rares groupes dont je possède toute la discographie physique excepté Oh Lord ! When? How? de 1995 et les singles. Aujourd'hui, je sens la déception poindre. Ah... Pharrell Williams producteur du petit groupe garage qui jouait dans des clubs de la blanche Suède au côté des hargneux Hellacopters et autres joyaux du royaume... De l'eau a coulé sous les ponts et déjà le son de Tyrannosaurus Hives plus clair et structuré, faisant davantage référence aux 80's qu'au garage 60's qu'on leur connaissait, était pour certains presque décevant à sa sortie en 2004. Le disque s'était imposé au fil des écoutes grâce à des morceaux efficaces qui font planer les Hives au-dessus de beaucoup de groupes contemporains. Groupes que je ne citerai bien évidemment pas car trop nombreux ces temps-ci.
Alors qu'en est-il des morceaux de cette nouvelle galette ? Des titres "traditionnels" côtoient des sons nouveaux dans la discographie des cinq suédois. Je dis bien "dans la discographie des cinq suédois", ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Qui a parlé d'ouverture ?
Préliminaires pour ceux qui ont la fâcheuse habitude de chercher des tubes et c'est ce qu'on a envie de faire ici, vous avez dit pop? "It Won't Be Long" est indéniablement le morceau qui se détache, avec ses accents disco et sa mélodie accrocheuse. Pelle Almqvist dévoile ici une voix plus grave qu'à l'accoutumée, effet point désagréable (le fantôme vivant d'Iggy Pop plane).
Evoquons maintenant les titres susceptibles d'attendrir le plus nos douces et vierges oreilles. Il s'agit de morceaux faisant renaître leur qualité d'artisan d'une énergique hystérie plutôt communicative. Arrêtons-nous par exemple sur un "You Got It All... Wrong" jouissif - meilleur que "Return The Favor" morceau punk basique faisant penser aux Wampas par ses chœurs idiots -, et sur les passages à riffs comme "Bigger Hole To Fill", "Try It Again" ou "You Dress Up For Armaggedon".
Rien que pour ces titres, on ne peut occulter ce nouvel album et parions que plus tard il se laissera apprécier dans son ample totalité, à condition de se laisser consciemment embarquer dans l'antre douillette du divertissement dont ils nous font gré. Une chose est sûre, ils vont inévitablement se faire massacrer par les fans de la première heure avec leurs incursions disco et funky.
Petit point additionnel et personnel, j'avais lu tantôt qu'un titre portait le doux nom de T.H.E.H.I.V.E.S, je m'attendais à quelque chose inspiré du morceau R.A.M.O.N.E.S par le groupe que nous connaissons, et bien pas du tout. Déroutant.
Pour conclure la courte analyse que je jette ici, besoin est de préciser qu'elle fait suite à une deuxième écoute, la première ayant été peu fructueuse. Et je n'ai écouté l'album qu'au casque (devinez pourquoi). Et non ce n'est pas l'album de l'année. Et non je ne le réécouterai jamais en entier. Et oui, ils craignent avec leur foutue ambition à vouloir jouer dans des stades. Et oui ça sent de plus en plus la grosse machine qui écrase tout. Et oui les branchés ont récupéré le truc, tout ça à cause d'une histoire de fringues. Et oui on peut craindre que ça passe en boîte, ils l'auront bien cherché (ça fait longtemps que je n'y suis pas allé, dites si je me trompe), etc...
Néanmoins si l'on fait fi de ce mauvais goût ambiant, ces joyeux amis toujours aussi speedés sur scène se positionnent, pour ne citer que les gros bonnets auxquels on les associe souvent, devant – retenez votre respiration - les Strokes, Libertines (c'est certain) et White Stripes (oui). (j'avais dit au début que je ne balancerai pas, on dirait que j'ai menti. Non, ne pleure pas ma petite, les goûts et les couleurs...)
A quand une collaboration avec Madonna?
Commençons par des faits personnels. The Hives est un des rares groupes dont je possède toute la discographie physique excepté Oh Lord ! When? How? de 1995 et les singles. Aujourd'hui, je sens la déception poindre. Ah... Pharrell Williams producteur du petit groupe garage qui jouait dans des clubs de la blanche Suède au côté des hargneux Hellacopters et autres joyaux du royaume... De l'eau a coulé sous les ponts et déjà le son de Tyrannosaurus Hives plus clair et structuré, faisant davantage référence aux 80's qu'au garage 60's qu'on leur connaissait, était pour certains presque décevant à sa sortie en 2004. Le disque s'était imposé au fil des écoutes grâce à des morceaux efficaces qui font planer les Hives au-dessus de beaucoup de groupes contemporains. Groupes que je ne citerai bien évidemment pas car trop nombreux ces temps-ci.
Alors qu'en est-il des morceaux de cette nouvelle galette ? Des titres "traditionnels" côtoient des sons nouveaux dans la discographie des cinq suédois. Je dis bien "dans la discographie des cinq suédois", ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Qui a parlé d'ouverture ?
Préliminaires pour ceux qui ont la fâcheuse habitude de chercher des tubes et c'est ce qu'on a envie de faire ici, vous avez dit pop? "It Won't Be Long" est indéniablement le morceau qui se détache, avec ses accents disco et sa mélodie accrocheuse. Pelle Almqvist dévoile ici une voix plus grave qu'à l'accoutumée, effet point désagréable (le fantôme vivant d'Iggy Pop plane).
Evoquons maintenant les titres susceptibles d'attendrir le plus nos douces et vierges oreilles. Il s'agit de morceaux faisant renaître leur qualité d'artisan d'une énergique hystérie plutôt communicative. Arrêtons-nous par exemple sur un "You Got It All... Wrong" jouissif - meilleur que "Return The Favor" morceau punk basique faisant penser aux Wampas par ses chœurs idiots -, et sur les passages à riffs comme "Bigger Hole To Fill", "Try It Again" ou "You Dress Up For Armaggedon".
Rien que pour ces titres, on ne peut occulter ce nouvel album et parions que plus tard il se laissera apprécier dans son ample totalité, à condition de se laisser consciemment embarquer dans l'antre douillette du divertissement dont ils nous font gré. Une chose est sûre, ils vont inévitablement se faire massacrer par les fans de la première heure avec leurs incursions disco et funky.
Petit point additionnel et personnel, j'avais lu tantôt qu'un titre portait le doux nom de T.H.E.H.I.V.E.S, je m'attendais à quelque chose inspiré du morceau R.A.M.O.N.E.S par le groupe que nous connaissons, et bien pas du tout. Déroutant.
Pour conclure la courte analyse que je jette ici, besoin est de préciser qu'elle fait suite à une deuxième écoute, la première ayant été peu fructueuse. Et je n'ai écouté l'album qu'au casque (devinez pourquoi). Et non ce n'est pas l'album de l'année. Et non je ne le réécouterai jamais en entier. Et oui, ils craignent avec leur foutue ambition à vouloir jouer dans des stades. Et oui ça sent de plus en plus la grosse machine qui écrase tout. Et oui les branchés ont récupéré le truc, tout ça à cause d'une histoire de fringues. Et oui on peut craindre que ça passe en boîte, ils l'auront bien cherché (ça fait longtemps que je n'y suis pas allé, dites si je me trompe), etc...
Néanmoins si l'on fait fi de ce mauvais goût ambiant, ces joyeux amis toujours aussi speedés sur scène se positionnent, pour ne citer que les gros bonnets auxquels on les associe souvent, devant – retenez votre respiration - les Strokes, Libertines (c'est certain) et White Stripes (oui). (j'avais dit au début que je ne balancerai pas, on dirait que j'ai menti. Non, ne pleure pas ma petite, les goûts et les couleurs...)
A quand une collaboration avec Madonna?
Sympa 14/20
Posté le 29 octobre 2007 à 16 h 35 |
The Hives !!! Oui The Hives, ce groupe suédois qui depuis 10 ans participe à ce que l'on appelle le renouveau du rock ou rock garage. Mais contrairement aux pompeux The White Stripes, aux criards The Libertines et aux inutiles The Vines (dans le lot je sauve les Strokes !!!), les Hives proposent un punk-rock rafraîchissant qui ne fait pas de détour et qui prend toute son ampleur sur scène.
Aujourd'hui nous sommes en 2007, et après un album terriblement garage Barely Legal, un terriblement Punk Veni, Vidi, Vicious et un mieux produit, plus pop réussi aussi Tyrannausorus Hives les 5 suédois sortent une galette au titre plutôt intriguant The Black And White Album. Pourquoi ce titre, personne ne le sait, ce que l'on sait c'est que depuis le début de l'année, un titre tourne à chacun de leur concert : "Tick Tick Boom"... Toute la puissance de Barely Legal avec un son proche de Tyrannausorus Hives... Un grand écart en forme de conclusion ? Sûrement pas !!! Des titres comme celui là, on en redemande.
Mais après plusieurs écoutes de l'album, après être passé par des sentiments d'étrangeté, d'intrigues, d'expérimentations (seulement pour ceux qui auraient abusé de substances illicites) on terminera cet album sur une sorte de mélancolie de ce qu'étaient les Hives dans leurs précédents albums et qu'ils ont manifestement perdus. Car cette galette, il faut le dire est mauvaise et ne vaut que pour 3 titres : "Tick Tick Boom", "You Got It All Wrong" et "It Won't Be Long"
Mais après tout qui se soucie de la qualité du nouvel album des suédois ? N'ont-ils pas encore prouvé à tous ce qu'ils essayaient de se prouver étant jeunes : qu'ils étaient les Sonics du 21eme siècle ?
Aujourd'hui nous sommes en 2007, et après un album terriblement garage Barely Legal, un terriblement Punk Veni, Vidi, Vicious et un mieux produit, plus pop réussi aussi Tyrannausorus Hives les 5 suédois sortent une galette au titre plutôt intriguant The Black And White Album. Pourquoi ce titre, personne ne le sait, ce que l'on sait c'est que depuis le début de l'année, un titre tourne à chacun de leur concert : "Tick Tick Boom"... Toute la puissance de Barely Legal avec un son proche de Tyrannausorus Hives... Un grand écart en forme de conclusion ? Sûrement pas !!! Des titres comme celui là, on en redemande.
Mais après plusieurs écoutes de l'album, après être passé par des sentiments d'étrangeté, d'intrigues, d'expérimentations (seulement pour ceux qui auraient abusé de substances illicites) on terminera cet album sur une sorte de mélancolie de ce qu'étaient les Hives dans leurs précédents albums et qu'ils ont manifestement perdus. Car cette galette, il faut le dire est mauvaise et ne vaut que pour 3 titres : "Tick Tick Boom", "You Got It All Wrong" et "It Won't Be Long"
Mais après tout qui se soucie de la qualité du nouvel album des suédois ? N'ont-ils pas encore prouvé à tous ce qu'ils essayaient de se prouver étant jeunes : qu'ils étaient les Sonics du 21eme siècle ?
Sans intérêt 8/20
Posté le 16 novembre 2007 à 14 h 29 |
Comme tous les abrutis parisiens qui prennent leur bagnole pour aller bosser et qui se tapent le périph' en écoutant la radio (je précise j'ai pas de lecteur CD... faudra remercier mon employeur!), j'essaie chaque matin, surtout le lundi, de trouver sur les ondes une quelconque motivation sonore sensée me filer le coup de trique! (C'est vrai qu'à 10 kilomètres heures de moyenne on peut mater les gonzesses dans les autres caisses, mais bon, on voit pas leurs cuisses...)
Enfin, je disais, dans l'idée, que la musique est bien souvent source d'inspiration, de motivation, elle peut conditionner une humeur voire même une journée de boulot, pour ma part, j'y suis sensible!
Bon, le tableau ainsi dressé, nous pouvons donc établir le lien entre cette pensée et les Hives, groupe qu'on qualifie de phénoménal, inventif, tout cela à grands coups de pubs et d'éloges proférées de quelques jeunots boutonneux avides de sons électriques trous-du-cultés et de costards ridicules trop courts...
Bref, en grand privilégié que je suis, une radio rock bien connue a eu le bon sens de balancer deux titres de ce nouvel album des Hives, tôt le matin, afin de dicter à la population l'esprit glorieux du rock'n'roll! Bonne idée, si ce n'est que sur le moment j'ai pris un coup de vieux, aucune trique, aucune émotion, le néant, Popol serait-il devenu grabataire?
Le soir, arrivé dans ma chaumière, je décide donc de me procurer illégalement ledit objet afin d'en extraire l'essence afin de m'assurer que je ne suis pas devenu insensible à l'esprit rock'n'roll de la fin de décennie, la Hype et tout le merdier!!
Après quelques écoutes, toujours rien, rien de plus ni de moins que les premières tentatives sur les albums précédents, est-ce normal docteur???
Pour parler objectivement, les Hives en font beaucoup avec pas grand chose, l'esprit rock'n'roll (s'il en existe un) ne se cache pas derrière une "faudercherie" commerciale, ni une image à faire frétiller les plus ardentes pucelles à papa, ni même derrière un moule bite et une cravate de lycée (Kenzo??)!!!
Le Black And White Album porte bien son nom, pas beaucoup de couleurs ne viendront colorier mes journées, peut être mes chiottes en accueilleront-elles le "mouchetis" lorsque j'aurai digéré tout ça!
Définitivement pas pour moi!
Rock'n'roll! (On ne sait jamais!)
Enfin, je disais, dans l'idée, que la musique est bien souvent source d'inspiration, de motivation, elle peut conditionner une humeur voire même une journée de boulot, pour ma part, j'y suis sensible!
Bon, le tableau ainsi dressé, nous pouvons donc établir le lien entre cette pensée et les Hives, groupe qu'on qualifie de phénoménal, inventif, tout cela à grands coups de pubs et d'éloges proférées de quelques jeunots boutonneux avides de sons électriques trous-du-cultés et de costards ridicules trop courts...
Bref, en grand privilégié que je suis, une radio rock bien connue a eu le bon sens de balancer deux titres de ce nouvel album des Hives, tôt le matin, afin de dicter à la population l'esprit glorieux du rock'n'roll! Bonne idée, si ce n'est que sur le moment j'ai pris un coup de vieux, aucune trique, aucune émotion, le néant, Popol serait-il devenu grabataire?
Le soir, arrivé dans ma chaumière, je décide donc de me procurer illégalement ledit objet afin d'en extraire l'essence afin de m'assurer que je ne suis pas devenu insensible à l'esprit rock'n'roll de la fin de décennie, la Hype et tout le merdier!!
Après quelques écoutes, toujours rien, rien de plus ni de moins que les premières tentatives sur les albums précédents, est-ce normal docteur???
Pour parler objectivement, les Hives en font beaucoup avec pas grand chose, l'esprit rock'n'roll (s'il en existe un) ne se cache pas derrière une "faudercherie" commerciale, ni une image à faire frétiller les plus ardentes pucelles à papa, ni même derrière un moule bite et une cravate de lycée (Kenzo??)!!!
Le Black And White Album porte bien son nom, pas beaucoup de couleurs ne viendront colorier mes journées, peut être mes chiottes en accueilleront-elles le "mouchetis" lorsque j'aurai digéré tout ça!
Définitivement pas pour moi!
Rock'n'roll! (On ne sait jamais!)
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