Danzig
Danzig : 4p |
Label :
American |
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Plus je découvre la discographie de Danzig, plus je me rends compte que je n'étais musicalement pas suffisamment mature pour apprécier la musique de ce groupe au moment où je l'ai découverte avec Danzig III : How The Gods Kill, en 1992.
Lorsqu'on avance chronologiquement dans les œuvres du Elvis gothique (un album de reprises du King serait d'ailleurs actuellement en préparation), on remarque surtout le virage de plus en plus Rock'n Roll emprunté par Glenn. Les guitares sont certes sombres et puissantes mais, du moins sur ce Danzig : 4p les riffs s'écartent dangereusement du Métal pour laisser s'exprimer un feeling un peu plus sauvage, voire instinctif, qui convient parfaitement aux vocalises enrhumées du chanteur. L'homme aux plus grosses amygdales du monde fait encore une fois parler la poudre et ça sent légèrement le soufre, le Malin est au chaud dans votre salon.
A l'occasion, Danzing nous offre des choses un peu plus expérimentales ("Cantspeak") voire tragiquement romantiques ("Going Down To Die", "Dominion") hélas un peu molles du genou avec pour conséquence de trop faire retomber la tension. Mais à côté de ça, il y a d'autres titres qui valent réellement le détour ("Until You Call On The Dark" ou "Bringer Of Death" par exemple) et qui font de ce disque une sortie très honorable.
Ne le critiquons donc pas trop car en 1994, à part le Grunge, tout le monde a connu le creux de la vague. Danzig : 4p est un disque en demi-teinte mais que l'on appréciera en faisant un Cluedo.
Lorsqu'on avance chronologiquement dans les œuvres du Elvis gothique (un album de reprises du King serait d'ailleurs actuellement en préparation), on remarque surtout le virage de plus en plus Rock'n Roll emprunté par Glenn. Les guitares sont certes sombres et puissantes mais, du moins sur ce Danzig : 4p les riffs s'écartent dangereusement du Métal pour laisser s'exprimer un feeling un peu plus sauvage, voire instinctif, qui convient parfaitement aux vocalises enrhumées du chanteur. L'homme aux plus grosses amygdales du monde fait encore une fois parler la poudre et ça sent légèrement le soufre, le Malin est au chaud dans votre salon.
A l'occasion, Danzing nous offre des choses un peu plus expérimentales ("Cantspeak") voire tragiquement romantiques ("Going Down To Die", "Dominion") hélas un peu molles du genou avec pour conséquence de trop faire retomber la tension. Mais à côté de ça, il y a d'autres titres qui valent réellement le détour ("Until You Call On The Dark" ou "Bringer Of Death" par exemple) et qui font de ce disque une sortie très honorable.
Ne le critiquons donc pas trop car en 1994, à part le Grunge, tout le monde a connu le creux de la vague. Danzig : 4p est un disque en demi-teinte mais que l'on appréciera en faisant un Cluedo.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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