Danzig
II : Lucifuge |
Label :
Def American |
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Voilà un album de heavy metal tel qu'on les aime : couillu, poilu et gorgé de testostérones, à l'image de cette superbe pochette. Il manque juste le piercing au téton ! Pas grand-chose à dire de plus en fait vu que Danzig, soit on l'aime, soit on ne supporte pas sa voix. Mais pour peu que l'on se situe dans la seconde catégorie, Danzig II : Lucifuge vaut le détour, ne serait-ce que par nostalgie. On y retrouve des relents d'AC/DC ("Killer Wolf", "Girl"), des solos comme on en fait plus, des riffs typiques ("Tired Of Being Alive") et bien sûr la spécificité de Glenn : son chant de loup-garou enrhumé.
Il y a également un contraste amusant entre ce physique bodybuildé et une certaine mélancolie, voire de la douceur dans ses compositions aux influences blues (le vrai, celui du démon : "I'm The One"). Un petit cœur tendre bat derrière ces impressionnants pectoraux capables d'une belle virilité ("Her Black Wings") tout en faisant se languir son public féminin lors de l'incontournable ballade ("Blood And Tears").
Cet album, c'est un peu l'abécédaire de Danzig. Sa musique est admirablement servie par la production claire et froide de Rick Rubin, les refrains se retiennent aisément, les compositions sont efficaces avec ce qu'il faut de macabre : un album essentiel à sa discographie.
Il y a également un contraste amusant entre ce physique bodybuildé et une certaine mélancolie, voire de la douceur dans ses compositions aux influences blues (le vrai, celui du démon : "I'm The One"). Un petit cœur tendre bat derrière ces impressionnants pectoraux capables d'une belle virilité ("Her Black Wings") tout en faisant se languir son public féminin lors de l'incontournable ballade ("Blood And Tears").
Cet album, c'est un peu l'abécédaire de Danzig. Sa musique est admirablement servie par la production claire et froide de Rick Rubin, les refrains se retiennent aisément, les compositions sont efficaces avec ce qu'il faut de macabre : un album essentiel à sa discographie.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
Réédité sur American Recordings en 1998.
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