Danzig
Black Aria |
Label :
Plan 9 |
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Glenn Danzig n'a pas que des gros pectoraux, il a aussi de très grosses couilles. Voilà certes un préambule quelque peu trivial mais délaisser le heavy plombé de ses débuts en solo pour réaliser un album néo-classique entièrement instrumental en hommage au Paradis Perdu de Milton, voilà qui est sévèrement burné, pour reprendre l'expression consacrée. Et ce qui est encore plus burné, c'est de savoir que Glenn joue tous les instruments !
Je le répète pour ceux qui entendraient mal, "Black Aria" n'est pas du metal. On est plus proche de groupes tels que Dark Sanctuary ou encore Elend (les chœurs de "Battle For Heaven") dans sa première période symphonique et j'en suis à me demander si cet album de Danzig n'a pas eu une influence déterminante sur ces groupes. Puit constant de noirceur, Black Aria emprunte nombre de ses éléments à la musique Dark, à l'industriel ou au gothique et il s'agit globalement davantage d'un office funèbre que d'une messe de Noël.
En plus de la qualité intrinsèque des neuf compositions, l'autre énorme atout de ce disque est sa contemporanéité. Il a beau avoir vingt ans, il ne sonne absolument pas cheap alors qu'il a été créé avec peu de moyen, quasi en autoproduction et sans l'intervention d'un orchestre ou de musiciens issus du circuit classique.
Avec cette réalisation, Glenn exprime une facette trop méconnue de son talent, une véritable vision mystique qui plonge l'auditeur au plus profond d'un des mythes fondateurs de notre civilisation. Aucun reproche à faire à ce disque, je suis sur le cul.
Je le répète pour ceux qui entendraient mal, "Black Aria" n'est pas du metal. On est plus proche de groupes tels que Dark Sanctuary ou encore Elend (les chœurs de "Battle For Heaven") dans sa première période symphonique et j'en suis à me demander si cet album de Danzig n'a pas eu une influence déterminante sur ces groupes. Puit constant de noirceur, Black Aria emprunte nombre de ses éléments à la musique Dark, à l'industriel ou au gothique et il s'agit globalement davantage d'un office funèbre que d'une messe de Noël.
En plus de la qualité intrinsèque des neuf compositions, l'autre énorme atout de ce disque est sa contemporanéité. Il a beau avoir vingt ans, il ne sonne absolument pas cheap alors qu'il a été créé avec peu de moyen, quasi en autoproduction et sans l'intervention d'un orchestre ou de musiciens issus du circuit classique.
Avec cette réalisation, Glenn exprime une facette trop méconnue de son talent, une véritable vision mystique qui plonge l'auditeur au plus profond d'un des mythes fondateurs de notre civilisation. Aucun reproche à faire à ce disque, je suis sur le cul.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Arno Vice |
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