Danzig
V : Blackacidevil |
Label :
Hollywood |
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Que s'est-il passé pendant les deux années séparant Danzig : 4p de Danzig 5 : Blackacidevil pour que ce dernier débute comme un mix de White Zombie, Ministry et Nine Inch Nails ("7th House"), c'est-à-dire sur un tempo Métal Industriel aliénant qui m'obligerait presque à baisser le son tant ça sature de tous les côtés ? Chant distordu, martèlement de boîte à rythmes, guitare cyclique, Glenn a véritablement fondu les plombs, la musculation intensive lui a grillé les neurones. Parce qu'attention, ce titre d'ouverture n'est pas un incident de parcours, une erreur de programmation, le reste de l'album est bel et bien du même tonneau et ce n'est pas celui des Danaïdes : le fond, on le touche, et pas qu'un peu.
Je suis sans doute méchant, j'utilise cette image davantage pour le bon mot (je trouve) que par réelle conviction. En effet, il ne me déplaît pas ce virage à 90° vers les territoires de la musique électronique mais Danzig 5 : Blackacidevil est un tel crachat envoyé à la gueule des amateurs du Rock plombé habituel que l'on ne peut que souligner cette forme de trahison du style qui a rendu l'homme testostérone si célèbre. On ne reconnaît plus rien, c'est la perte totale des repères sans pour autant apporter quoi que ce soit de neuf au genre. Le plagiat de Nine Inch Nails époque The Downward Spiral est même évident sur un morceau comme "Sacrifice", ce qui est regrettable quand on sait que Danzig a une personnalité suffisamment imposante pour ne pas avoir besoin d'aller pomper les devoirs de ses petits camarades.
Bref, ce disque peut passer pour une curiosité mais il reste pour moi le moins intéressant de la carrière de Danzig car le plus ouvertement putassier.
Je suis sans doute méchant, j'utilise cette image davantage pour le bon mot (je trouve) que par réelle conviction. En effet, il ne me déplaît pas ce virage à 90° vers les territoires de la musique électronique mais Danzig 5 : Blackacidevil est un tel crachat envoyé à la gueule des amateurs du Rock plombé habituel que l'on ne peut que souligner cette forme de trahison du style qui a rendu l'homme testostérone si célèbre. On ne reconnaît plus rien, c'est la perte totale des repères sans pour autant apporter quoi que ce soit de neuf au genre. Le plagiat de Nine Inch Nails époque The Downward Spiral est même évident sur un morceau comme "Sacrifice", ce qui est regrettable quand on sait que Danzig a une personnalité suffisamment imposante pour ne pas avoir besoin d'aller pomper les devoirs de ses petits camarades.
Bref, ce disque peut passer pour une curiosité mais il reste pour moi le moins intéressant de la carrière de Danzig car le plus ouvertement putassier.
Correct 12/20 | par Arno Vice |
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