Danzig
Black Laden Crown |
Label :
AFM |
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Cette écoute, elle commence mal. D'une, j'ai encore dans la bouche le goût de la bouse intégrale que fut Skeletons (2015). De deux, Black Laden Crown va pouvoir concourir pour le trophée de la pochette la plus moche de 2017. Merde, avec le talent de dessinateur de Glenn, je ne comprends pas que l'on se retrouve avec un tel choix final. De trois, il s'est passé quoi au mixage ? Les guitares sont trop en retrait, la batterie pulse autant qu'une patate, le tout manque cruellement de puissance et, d'entrée, ça fout en l'air un titre tel que "Black Laden Crown" qui, au demeurant, fait partie des meilleures compositions du groupe : lente, sombre, bien poisseuse, du pur Danzig.
Mais voilà, l'instrument de Tommy Victor sonne comme celui d'un adolescent montant son premier groupe de Rock et Johnny Keely a de l'arthrite. Quant à Glenn Danzig, il ne s'est toujours pas fait opérer des amygdales. Alors lorsqu'on apprécie son chant, c'est parfait, sinon ça sera comme d'habitude : son côté crooner à la Elvis ruinera l'écoute du néophyte.
Une fois ces nombreux défauts mis de côté, il reste que les compositions en elles-mêmes sont finalement pas mal. Certes, l'album dégage un feeling bien plus que Rock que Métal et l'ambiance est cotonneuse au possible : on est loin du plombage d'un Circle of Snakes. Pourtant, on devine en dépit de la médiocrité de la production de belles mélodies ("Pull the Sun" par exemple) ainsi qu'une inspiration indéniable, voire indémodable.
Un peu de romantisme, ça ne fait jamais de mal.
Mais voilà, l'instrument de Tommy Victor sonne comme celui d'un adolescent montant son premier groupe de Rock et Johnny Keely a de l'arthrite. Quant à Glenn Danzig, il ne s'est toujours pas fait opérer des amygdales. Alors lorsqu'on apprécie son chant, c'est parfait, sinon ça sera comme d'habitude : son côté crooner à la Elvis ruinera l'écoute du néophyte.
Une fois ces nombreux défauts mis de côté, il reste que les compositions en elles-mêmes sont finalement pas mal. Certes, l'album dégage un feeling bien plus que Rock que Métal et l'ambiance est cotonneuse au possible : on est loin du plombage d'un Circle of Snakes. Pourtant, on devine en dépit de la médiocrité de la production de belles mélodies ("Pull the Sun" par exemple) ainsi qu'une inspiration indéniable, voire indémodable.
Un peu de romantisme, ça ne fait jamais de mal.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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