30 Seconds To Mars
30 Seconds To Mars |
Label :
Immortal |
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Lorsqu'on prononce les mots de "concept-album", il y a des noms qui immédiatement viennent à l'esprit, comme Pink Floyd, Brian Eno, David Bowie, ... Le premier album éponyme de 30 Seconds To Mars est tout entier imprégné de ces influences que les membres du groupe revendiquent, mais ils les ont savamment absorbées et digérées pour s'en démarquer suffisamment. Alors autant le dire tout de suite, on tient peut-être là un des concepts-albums les plus aboutis depuis -allez, on ose- "Ziggy Stardust" !
Ce quatuor américain signé chez Immortal Records (et même le nom du label semble être intégré au concept) nous invite donc à faire un petit tour sur Mars, et par la même occasion à méditer sur des questions spatio-existentielles (ce sont eux qui le disent !). Dès le morceau d'ouverture, "Capricorn" -qui est aussi le 1er single du groupe déjà largement MTVisé aux USA- , on nous martèle l'esprit de sons intergalactiques et de cette phrase: <<start again with a brand new name>> (recommencer avec un tout nouveau nom) ; alors oubliez qui vous êtes, d'où vous venez, et laissez-vous guider ! Les effusions de grosses guitares saturées ("Fallen", "Welcome To The Universe") tracent la route à suivre et trouvent leur équilibre dans des ruptures de rythmes acoustiques ("Edge of the Earth") ou des solos basse-batterie intelligemment dosés ("Echelon"). Un peu plus loin, "Oblivion" aspire votre être tout entier vers d'incessants méandres obsessionnels. Si la voix tend parfois vers des poussées Linkinparkiennes douteuses (un défaut que l'on doit sans doute à la production), elle est la plupart du temps envoûtante et pénétrante, notamment sur "Buddha for Mary" où pendant près de 6minutes J.Leto joue avec nos nerfs tout en nous contant l'obscure histoire de cette Mary <<who always liked to fall apart>>.
Sans jamais trop en faire, 30 Seconds To Mars reste cohérent du début à la fin, construit son univers morceau après morceau, et mêne sa barque -ou plutôt son vaisseau spatial- avec dextérité et savoir-faire. On sent que cet album a été mûrement réfléchi avant d'être posé sur des bandes, en témoignent d'ailleurs l'esthétique de la pochette et du livret, la symbolique du groupe, etc ... De ce fait, si 30 Seconds To Mars parvient à se distinguer largement et honorablement du paysage rock-métalleux du moment, c'est finalement parce qu'ils possédent ce qui fait tant défaut aux autres : une âme.
Ce quatuor américain signé chez Immortal Records (et même le nom du label semble être intégré au concept) nous invite donc à faire un petit tour sur Mars, et par la même occasion à méditer sur des questions spatio-existentielles (ce sont eux qui le disent !). Dès le morceau d'ouverture, "Capricorn" -qui est aussi le 1er single du groupe déjà largement MTVisé aux USA- , on nous martèle l'esprit de sons intergalactiques et de cette phrase: <<start again with a brand new name>> (recommencer avec un tout nouveau nom) ; alors oubliez qui vous êtes, d'où vous venez, et laissez-vous guider ! Les effusions de grosses guitares saturées ("Fallen", "Welcome To The Universe") tracent la route à suivre et trouvent leur équilibre dans des ruptures de rythmes acoustiques ("Edge of the Earth") ou des solos basse-batterie intelligemment dosés ("Echelon"). Un peu plus loin, "Oblivion" aspire votre être tout entier vers d'incessants méandres obsessionnels. Si la voix tend parfois vers des poussées Linkinparkiennes douteuses (un défaut que l'on doit sans doute à la production), elle est la plupart du temps envoûtante et pénétrante, notamment sur "Buddha for Mary" où pendant près de 6minutes J.Leto joue avec nos nerfs tout en nous contant l'obscure histoire de cette Mary <<who always liked to fall apart>>.
Sans jamais trop en faire, 30 Seconds To Mars reste cohérent du début à la fin, construit son univers morceau après morceau, et mêne sa barque -ou plutôt son vaisseau spatial- avec dextérité et savoir-faire. On sent que cet album a été mûrement réfléchi avant d'être posé sur des bandes, en témoignent d'ailleurs l'esthétique de la pochette et du livret, la symbolique du groupe, etc ... De ce fait, si 30 Seconds To Mars parvient à se distinguer largement et honorablement du paysage rock-métalleux du moment, c'est finalement parce qu'ils possédent ce qui fait tant défaut aux autres : une âme.
Parfait 17/20 | par GirlfromMars |
Posté le 10 juin 2005 à 21 h 38 |
Comment définir ce que m'a fait "Buddah For Mary" la première fois que je l'ai entendu ? Une chanson au nom bizarre, à la fois lente et motivante, légère mais profonde. Un tourbillon, ce pourrait être le mot, car j'ai du l'écouter des dizaines de fois à la suite.
Je ne connaissais pas Jared Leto, et je dois dire que les films où je l'ai vu, ben je ne l'ai pas trouvé exceptionnel. En revanche, comme musicien, il est vraiment formidable. Le clip de "Capricorn" ne le montre pas trop, l'idée est bonne et si la chanson peut paraître un peu MTVible, elle n'en reste que géniale et pousse à l'aventure.
"The Edge Of the Earth" et "Fallen" sont peut-être à première vue ennuyantes, mais en les écoutant bien, on se laisse séduire par les sons de science fiction.
Mais la meilleure de l'album se trouve être "Oblivion", et je la trouve bien trop courte. Un refrain pas bien compliqué, des couplets de même, mais un rythme ravageur qui touche, pas besoin d'être anglophone pour se laisser tomber dans le monde que créé 30 Seconds.
"Echelon" et "Welcome To The Universe" sont deux chansons à écouter comme une seule, et je les trouve à défaut d'être originales, réussies, sans accrocs et glissantes. Et "The Mission" se laisse écouter, car là c'est la voix du prophète Leto qui se fait entendre. Suivez là, elle vaut le détour !
Pour les trois dernières, le ton est plus haut, mais c'est une sorte de révolte. Ce CD ne vous permet pas de vous endormir : "Year Zero", "End Of Beginning" et "93 Million Milles" sont tous sauf barbantes, seulement un peu accrochantes. Quoiqu'il en soit le CD, s'écoute de la première à la 11ème sans un arrêt. A la fin, un petit souffle et une voix déformée, j'aimerai bien savoir ce qu'il dit ...
C'est clair, les 30 Seconds To Mars viennent d'une autre planète, et leur musique a créé une multitude de mondes dans ma tête. Et je les en remercie.
"Attack", le premier titre du prochain CD, me semble aussi prometteur ...
Je ne connaissais pas Jared Leto, et je dois dire que les films où je l'ai vu, ben je ne l'ai pas trouvé exceptionnel. En revanche, comme musicien, il est vraiment formidable. Le clip de "Capricorn" ne le montre pas trop, l'idée est bonne et si la chanson peut paraître un peu MTVible, elle n'en reste que géniale et pousse à l'aventure.
"The Edge Of the Earth" et "Fallen" sont peut-être à première vue ennuyantes, mais en les écoutant bien, on se laisse séduire par les sons de science fiction.
Mais la meilleure de l'album se trouve être "Oblivion", et je la trouve bien trop courte. Un refrain pas bien compliqué, des couplets de même, mais un rythme ravageur qui touche, pas besoin d'être anglophone pour se laisser tomber dans le monde que créé 30 Seconds.
"Echelon" et "Welcome To The Universe" sont deux chansons à écouter comme une seule, et je les trouve à défaut d'être originales, réussies, sans accrocs et glissantes. Et "The Mission" se laisse écouter, car là c'est la voix du prophète Leto qui se fait entendre. Suivez là, elle vaut le détour !
Pour les trois dernières, le ton est plus haut, mais c'est une sorte de révolte. Ce CD ne vous permet pas de vous endormir : "Year Zero", "End Of Beginning" et "93 Million Milles" sont tous sauf barbantes, seulement un peu accrochantes. Quoiqu'il en soit le CD, s'écoute de la première à la 11ème sans un arrêt. A la fin, un petit souffle et une voix déformée, j'aimerai bien savoir ce qu'il dit ...
C'est clair, les 30 Seconds To Mars viennent d'une autre planète, et leur musique a créé une multitude de mondes dans ma tête. Et je les en remercie.
"Attack", le premier titre du prochain CD, me semble aussi prometteur ...
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