Monster Magnet
Superjudge |
Label :
A&M |
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J'ai lu ça quelque part : 'Le rock'n'roll dépasse très largement le cadre purement musical, et tout, ou presque, peut être rock'n'roll !'
A cela je répondrai : 'mon cul !'
La définition du rock'n'roll c'est Superjudge voilà tout, deuxième album du groupe, c'te machin là est un pur' cocktail qui déchire et nous fait vibrer, un voyage vers le panthéon des disques à vénérer, une véritable petite mort, comme une éjaculation en somme !
Superjudge est sorti en plein essors grunge, ce qui lui a permis d'être commercialement assimilé à cette vague et de lancer la carrière du groupe mais les comptes sont loin d'être bons, surtout au niveau artistique tant le 'monstre aimanté' s'est déjà envolé bien loin dans les sphères psychédéliques et triturées du paradis des narcotiques, il en reviendra au prix d'un succès de masse mais ça il n'en s'en doutait point à l'époque.
Je ne vais pas revenir sur le nom de ce groupe, assez explicite, mais plutôt m'attarder sur le contenu de ce disque magnifique au son très cru, très à nu qui se marie allégrement avec les compositions aux accents seventies les plus détonantes.
Si Superjudge est un cocktail, en voici la composition :
- Une lampée de gros sons distordu et de solos de guitares débridés.
- Une rasade de psychédélisme accompagné par riffs des explosifs.
- Une lichette de drogue, rien qu'un peu mais de la bonne qui défonce.
- Un torrent de sexe, parce que le rock sans le cul c'est comme un verre vide !
- Une dose exagérée de chants possédés par le malin.
- Un énorme litre de talent.
- La p'tite victime, pas le p'tit Grégory mais l'auditeur lui même.
Si avec ça on ne tiens pas le disque de la mort, c'est qu'il doit manquer à Dave Windorf et ses potes un ingrédient mystère dont l'existence n'est connue que de la seule grande faucheuse, elle a semble t'il choisit d'épargner Monster Magnet, ce groupe de freaks qui a pondu ce chef d'œuvre de débauche mais souvenez de vous de cette phrase, 'c'est peut être lorsqu'on touche le fond et qu'on flirte avec les abysses qu'on se sent le plus vivant !', à voir la suite de la carrière du groupe ils ont du se faire la réflexion, c'est con moi je préfère quand tout se barre en couille !
Ah au fait, Dave Windorf c'est mon frère alors je suis obligé de mettre 19 !
Rock'n'roll !
A cela je répondrai : 'mon cul !'
La définition du rock'n'roll c'est Superjudge voilà tout, deuxième album du groupe, c'te machin là est un pur' cocktail qui déchire et nous fait vibrer, un voyage vers le panthéon des disques à vénérer, une véritable petite mort, comme une éjaculation en somme !
Superjudge est sorti en plein essors grunge, ce qui lui a permis d'être commercialement assimilé à cette vague et de lancer la carrière du groupe mais les comptes sont loin d'être bons, surtout au niveau artistique tant le 'monstre aimanté' s'est déjà envolé bien loin dans les sphères psychédéliques et triturées du paradis des narcotiques, il en reviendra au prix d'un succès de masse mais ça il n'en s'en doutait point à l'époque.
Je ne vais pas revenir sur le nom de ce groupe, assez explicite, mais plutôt m'attarder sur le contenu de ce disque magnifique au son très cru, très à nu qui se marie allégrement avec les compositions aux accents seventies les plus détonantes.
Si Superjudge est un cocktail, en voici la composition :
- Une lampée de gros sons distordu et de solos de guitares débridés.
- Une rasade de psychédélisme accompagné par riffs des explosifs.
- Une lichette de drogue, rien qu'un peu mais de la bonne qui défonce.
- Un torrent de sexe, parce que le rock sans le cul c'est comme un verre vide !
- Une dose exagérée de chants possédés par le malin.
- Un énorme litre de talent.
- La p'tite victime, pas le p'tit Grégory mais l'auditeur lui même.
Si avec ça on ne tiens pas le disque de la mort, c'est qu'il doit manquer à Dave Windorf et ses potes un ingrédient mystère dont l'existence n'est connue que de la seule grande faucheuse, elle a semble t'il choisit d'épargner Monster Magnet, ce groupe de freaks qui a pondu ce chef d'œuvre de débauche mais souvenez de vous de cette phrase, 'c'est peut être lorsqu'on touche le fond et qu'on flirte avec les abysses qu'on se sent le plus vivant !', à voir la suite de la carrière du groupe ils ont du se faire la réflexion, c'est con moi je préfère quand tout se barre en couille !
Ah au fait, Dave Windorf c'est mon frère alors je suis obligé de mettre 19 !
Rock'n'roll !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Interpolian |
Posté le 21 mai 2007 à 21 h 20 |
Ouf ! Après le moyen Tab...25, Monster Magnet revient avec une perle digne de Spine Of God. Si le premier album avait posé de manière admirable et exceptionnelle les bases de leur musique trippante, Superjudge les transcende complètement. Le voyage proposé est toujours aussi profond, planant et irrésistible. Le mariage de l'artillerie lourde propre au stoner aux éléments tout droit issus du psychédélisme est à nouveau admirablement réussi. On traverse des ambiances complètement différentes d'un morceau à l'autre, chacun distille sa propre atmosphère et nous emporte un peu plus loin dans l'univers labyrinthique et torturé de ce groupe hors-norme. En véritable drogue, la musique de Monster Magnet est absolument addictive dès qu'on y risque une oreille.
Le groupe met tout en oeuvre pour tisser des toiles sonores afin d'y piéger l'auditeur aventureux. Hormis les lourdes guitares et la batterie bien plombante propre au style, les arrangements élaborés facilitent l'entrée et la glissade dans cet univers bariolé. Percussions, instruments exotiques, bidouillages sonores ou électroniques, tout participe au délire mystique. Les paroles complètement barrées de Dave Wyndorf, malgré leur abstraction constante, n'ont aucun mal à trouver une signification dans ce maelstrom tourbillonnant. Elles s'inscrivent toujours dans la même veine abordée par le groupe: des hallucinations psychédéliques, du cul, des délires cosmiques et des trips drogués. Le chanteur dépeint à nouveau des toiles complètement délirantes.
Dès "Cyclops Revolution", on quitte la terre pour effectuer le voyage dont Monster Magnet est le pilote. Alternant de manière parfaite, des passages acoustiques et des déluges de décibels, tout est mis en oeuvre pour décoller. On atterrira qu'après la très légère "Black Balloon" point final de ce trip hors du commun.
Entre temps, chaque titre nous fait passer par des ambiances différentes mais toujours planantes et bourrées de feeling. "Cage Around The Sun" enchaîne les parties acoustiques, électriques et psychés formant un chapelet halluciné. "Elephant Bell", composée de riffs et de rythmes écrasants, porte très bien son nom. La géniale "Superjudge", dotée d'une mélodie magnifiquement aérienne, nous embarque dans une chute inexorable. "Dinosaur Vacume" grâce à son énorme riff, un feeling purement rock'n'roll et ses bruits électroniques spatiaux est complètement entrainante et irrésistible...
A noter également les progrès significatifs des solos. Assez classiques sur Spine Of God, ils sont ici parfaitement intégrés aux morceaux et jamais pompeux. Exercice assez périlleux que les deux guitaristes réussissent haut la main.
Monster Magnet confirme tous les espoirs que leur premier album avait posés. Superjudge est à nouveau un trip entrainant parfaitement maîtrisé. Véritable pépite, ce disque n'a pas perdu en efficacité avec les années. La preuve de détenir là une galette parfaite.
Le groupe met tout en oeuvre pour tisser des toiles sonores afin d'y piéger l'auditeur aventureux. Hormis les lourdes guitares et la batterie bien plombante propre au style, les arrangements élaborés facilitent l'entrée et la glissade dans cet univers bariolé. Percussions, instruments exotiques, bidouillages sonores ou électroniques, tout participe au délire mystique. Les paroles complètement barrées de Dave Wyndorf, malgré leur abstraction constante, n'ont aucun mal à trouver une signification dans ce maelstrom tourbillonnant. Elles s'inscrivent toujours dans la même veine abordée par le groupe: des hallucinations psychédéliques, du cul, des délires cosmiques et des trips drogués. Le chanteur dépeint à nouveau des toiles complètement délirantes.
Dès "Cyclops Revolution", on quitte la terre pour effectuer le voyage dont Monster Magnet est le pilote. Alternant de manière parfaite, des passages acoustiques et des déluges de décibels, tout est mis en oeuvre pour décoller. On atterrira qu'après la très légère "Black Balloon" point final de ce trip hors du commun.
Entre temps, chaque titre nous fait passer par des ambiances différentes mais toujours planantes et bourrées de feeling. "Cage Around The Sun" enchaîne les parties acoustiques, électriques et psychés formant un chapelet halluciné. "Elephant Bell", composée de riffs et de rythmes écrasants, porte très bien son nom. La géniale "Superjudge", dotée d'une mélodie magnifiquement aérienne, nous embarque dans une chute inexorable. "Dinosaur Vacume" grâce à son énorme riff, un feeling purement rock'n'roll et ses bruits électroniques spatiaux est complètement entrainante et irrésistible...
A noter également les progrès significatifs des solos. Assez classiques sur Spine Of God, ils sont ici parfaitement intégrés aux morceaux et jamais pompeux. Exercice assez périlleux que les deux guitaristes réussissent haut la main.
Monster Magnet confirme tous les espoirs que leur premier album avait posés. Superjudge est à nouveau un trip entrainant parfaitement maîtrisé. Véritable pépite, ce disque n'a pas perdu en efficacité avec les années. La preuve de détenir là une galette parfaite.
Excellent ! 18/20
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