Liars
WIXIW |
Label :
Mute |
||||
Drum's Not Dead, Sisterworld, et maintenant ce WIXIW, qui auraient pu dire que ces trois albums étaient l'oeuvre du même groupe ?
Ne nous attardons pas sur les pièces maitresses que ce sont les deux derniers albums, parlons plutôt du nouveau né, le très attendu WIXIW.
Très attendu car on ne sait jamais quelle direction va prendre le groupe, quel sens ils vont donner à leur musique, et ce n'est pas les quelques teasers offerts par le groupe qui vont nous renseigner là dessus. A part nous faire saliver, rien de bien concret à se mettre sous la dent.
"The Exactly Colour Of The Doubt", titre parfait pour le morceau introductif, ne sachant évidemment pas la tournure que vont prendre les événements, chose rare pour un septième album, et tellement intense !
Album quasi sans guitare, sans perdre de l'abrasivité habituelle des Liars, les ambiances se font glauques, Angus plus mystique que jamais ("Octagon"), la tension se fait ressentir sous les accoups de la new wave ou de la bande son tribale d'une cérémonie vaudou du 21è siècle. et quand la guitare refait son apparition, elle est presque diaphane, pésente & effacée à la fois, ne faisant qu'un avec la batterie pecussive, le mélange surnaturel, inattendu & tellement spontané fait forcément merveille (His & Mine Sensations"), ils osent tout, même a lorgner vers la simili-house façon Lo-Fidelity Allstars (le jouissif "Brats"), ou aller vers l'électronica le plus dépouillé ("Who Is The Hunter" tout en montée délicate), jusqu'au WIXIW final, magistrale démonstration de psychédélisme alambiqué, tout en boucle, cassure, surprise, la transe est au bout du chemin.
Un morceau à l'image de l'album, concentré de savoir-faire, qui, une nouvelle fois, surprend par la route empruntée. Mais comme à leur habitude, Ils ne nous perdent pas en chemin, on les suit les yeux fermés, comme à chaque fois !
Ne nous attardons pas sur les pièces maitresses que ce sont les deux derniers albums, parlons plutôt du nouveau né, le très attendu WIXIW.
Très attendu car on ne sait jamais quelle direction va prendre le groupe, quel sens ils vont donner à leur musique, et ce n'est pas les quelques teasers offerts par le groupe qui vont nous renseigner là dessus. A part nous faire saliver, rien de bien concret à se mettre sous la dent.
"The Exactly Colour Of The Doubt", titre parfait pour le morceau introductif, ne sachant évidemment pas la tournure que vont prendre les événements, chose rare pour un septième album, et tellement intense !
Album quasi sans guitare, sans perdre de l'abrasivité habituelle des Liars, les ambiances se font glauques, Angus plus mystique que jamais ("Octagon"), la tension se fait ressentir sous les accoups de la new wave ou de la bande son tribale d'une cérémonie vaudou du 21è siècle. et quand la guitare refait son apparition, elle est presque diaphane, pésente & effacée à la fois, ne faisant qu'un avec la batterie pecussive, le mélange surnaturel, inattendu & tellement spontané fait forcément merveille (His & Mine Sensations"), ils osent tout, même a lorgner vers la simili-house façon Lo-Fidelity Allstars (le jouissif "Brats"), ou aller vers l'électronica le plus dépouillé ("Who Is The Hunter" tout en montée délicate), jusqu'au WIXIW final, magistrale démonstration de psychédélisme alambiqué, tout en boucle, cassure, surprise, la transe est au bout du chemin.
Un morceau à l'image de l'album, concentré de savoir-faire, qui, une nouvelle fois, surprend par la route empruntée. Mais comme à leur habitude, Ils ne nous perdent pas en chemin, on les suit les yeux fermés, comme à chaque fois !
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
Posté le 11 juin 2013 à 21 h 49 |
Avec WIXIW, la bande new-yorkaise de Liars change une fois de plus de style... mais cette fois, nos gaillards abandonnent carrément le rock ! La transformation est totale et c'est un groupe d'electro qui resurgit, pas loin de Cold Cave et consorts. On pense au Kid A de Radiohead, mais au final, le fond de la musique de Liars se trouve presque inchangé par rapport aux précédentes sorties. La douceur menaçante dont le groupe s'était paré depuis leur deuxième album est toujours présente, amplifiée même par les boucles de synthés hypnotiques et les percussions digitales métronomiques qui nous ramènent aux années 80.
Aussi monochrome que sa pochette ou que l'album éponyme du groupe sorti en 2007, WIXIW n'est néanmoins pas aussi varié dans ses climats et son instrumentation que ses prédécesseurs. Dès le titre d'introduction "The Exact Colour Of Doubt", on glisse vers un univers de plus en plus oppressant où décidément, quelque chose cloche.
En chemin, on croisera tout de même quelques éclaircies telles le single et morceau phare de l'album, "No.1 Against The Rush", petite merveille plus aérée et mélodique que le reste du disque (ou de la discographie du groupe), au refrain particulièrement poignant. Quant à "Brats", situé en fin d'album, il s'agit de la seule véritable excursion sur le dancefloor, mais l'efficacité est au rendez-vous avec un rythme diablement accrocheur.
Le malaise atteint son paroxysme sur "Ill Valley Prodigies", courte et bancale ballade vaguement folk sur fond de sinistres croassement de corbeaux. On accueille alors le morceau-titre "WIXIW" avec soulagement, tant il semble plein de vie et de passion en comparaison. Pourtant l'atmosphère n'y est pas tellement plus guillerette, empreinte même d'une certaine gravité tournant à l'épique au refrain.
Liars ne réinventent certainement pas le cacao en poudre ni l'eau bouillie avec cet album, mais leur nouvel habillage électronique souligne à merveille ce qui à mon avis fait le sel de leur musique, à savoir cette menace inconnue et diaphane qui plane en permanence.
Aussi monochrome que sa pochette ou que l'album éponyme du groupe sorti en 2007, WIXIW n'est néanmoins pas aussi varié dans ses climats et son instrumentation que ses prédécesseurs. Dès le titre d'introduction "The Exact Colour Of Doubt", on glisse vers un univers de plus en plus oppressant où décidément, quelque chose cloche.
En chemin, on croisera tout de même quelques éclaircies telles le single et morceau phare de l'album, "No.1 Against The Rush", petite merveille plus aérée et mélodique que le reste du disque (ou de la discographie du groupe), au refrain particulièrement poignant. Quant à "Brats", situé en fin d'album, il s'agit de la seule véritable excursion sur le dancefloor, mais l'efficacité est au rendez-vous avec un rythme diablement accrocheur.
Le malaise atteint son paroxysme sur "Ill Valley Prodigies", courte et bancale ballade vaguement folk sur fond de sinistres croassement de corbeaux. On accueille alors le morceau-titre "WIXIW" avec soulagement, tant il semble plein de vie et de passion en comparaison. Pourtant l'atmosphère n'y est pas tellement plus guillerette, empreinte même d'une certaine gravité tournant à l'épique au refrain.
Liars ne réinventent certainement pas le cacao en poudre ni l'eau bouillie avec cet album, mais leur nouvel habillage électronique souligne à merveille ce qui à mon avis fait le sel de leur musique, à savoir cette menace inconnue et diaphane qui plane en permanence.
Bon 15/20
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