Einstürzende Neubauten
Faustmusik |
Label :
Mute |
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Le fait d'évoquer Faustmusik oblige à parler musique là où il n'y en a pas.
Einsturzende Neubauten reprend les ingrédients qui faisaient toute l'étrangeté de Die HamletMaschine pour les appliquer au mythe de Faust, Blixa, unique narrateur, se métamorphosant en Mephistopheles, rôle qui lui va comme un gant.
Pièce unique de quarante minutes, Faustmusik se veut théâtre sonore, musique d'ambiance et narration. Si l'on n'aime pas les sonorités de l'Allemand, ou/et si l'on ne comprend rien à la langue, il sera difficile d'apprécier ce disque, qui reste de surcroît très éloigné des productions habituelles du groupe. Tout n'est que bruitages. Ni rythmes, ni mélodies. Nous pourrions comparer cela à la bande son d'un cauchemar, avec des passages évoquant de loin la musique drone. C'est expérimental, atypique, de l'art élitiste en somme, mais je ne retrouve pas le génie de création/destruction qui habite les autres oeuvres du groupe.
Je ne sais pas si ça s'écoute, et si oui dans quelles conditions. Disons que si je comprenais le texte, je prendrais autant de plaisir à écouter Faustmusik que j'en ai à écouter Fabrice Luchini lire Céline. En l'état, je n'y entends rien et passe donc complètement à côté de la performance.
Un album principalement réservé aux germanophones.
Einsturzende Neubauten reprend les ingrédients qui faisaient toute l'étrangeté de Die HamletMaschine pour les appliquer au mythe de Faust, Blixa, unique narrateur, se métamorphosant en Mephistopheles, rôle qui lui va comme un gant.
Pièce unique de quarante minutes, Faustmusik se veut théâtre sonore, musique d'ambiance et narration. Si l'on n'aime pas les sonorités de l'Allemand, ou/et si l'on ne comprend rien à la langue, il sera difficile d'apprécier ce disque, qui reste de surcroît très éloigné des productions habituelles du groupe. Tout n'est que bruitages. Ni rythmes, ni mélodies. Nous pourrions comparer cela à la bande son d'un cauchemar, avec des passages évoquant de loin la musique drone. C'est expérimental, atypique, de l'art élitiste en somme, mais je ne retrouve pas le génie de création/destruction qui habite les autres oeuvres du groupe.
Je ne sais pas si ça s'écoute, et si oui dans quelles conditions. Disons que si je comprenais le texte, je prendrais autant de plaisir à écouter Faustmusik que j'en ai à écouter Fabrice Luchini lire Céline. En l'état, je n'y entends rien et passe donc complètement à côté de la performance.
Un album principalement réservé aux germanophones.
Passable 11/20 | par Arno Vice |
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