Einstürzende Neubauten
Paris [Bataclan] - mardi 06 avril 2004 |
De passage à Paris dans le cadre d'une tournée mondiale, Einstürzende Neubauten nous fait le plaisir de poser ses plaques de métal, ses ressorts de 3 mètres de haut et les hurlements réguliers de Blixa Bargeld au Bataclan...
C'est dans une salle comble et visiblement ravie que le groupe investit la scène.
Blixa Bargeld semble être aussi content que nous d'être là, n'hésitant pas à nous rappeler qu'il aime cette bonne vieille ville de Paris et que contrairement aux anglais, les habitants de ce pays ont, eux, su faire la révolution ...
Alternant les titres du dernier album (Perpetuum Mobile) aux ambiances feutrées et aux mélodies magnifiques remarquablement soutenues par les lignes de basses d'Alexander Häcke avec de plus vieux morceaux ("Haus Der Lüge", "Armenia"...), Neubauten n'oublie pas cependant de démontrer son savoir faire dans ce qui fait sa marque de fabrique : Plaques de métal maltraitées, jets d'ustensiles de tous genres sur la scène, peu importe leur forme du moment que le bruit produit soit assourdissant.
On est quand même loin des ambiances supposées apocalyptiques des premiers concerts des Berlinois. Mais le groupe maîtrise encore, 20 ans après ses débuts, l'anarchie sonore et pour ça on les remerciera bien volontiers.
C'est dans une salle comble et visiblement ravie que le groupe investit la scène.
Blixa Bargeld semble être aussi content que nous d'être là, n'hésitant pas à nous rappeler qu'il aime cette bonne vieille ville de Paris et que contrairement aux anglais, les habitants de ce pays ont, eux, su faire la révolution ...
Alternant les titres du dernier album (Perpetuum Mobile) aux ambiances feutrées et aux mélodies magnifiques remarquablement soutenues par les lignes de basses d'Alexander Häcke avec de plus vieux morceaux ("Haus Der Lüge", "Armenia"...), Neubauten n'oublie pas cependant de démontrer son savoir faire dans ce qui fait sa marque de fabrique : Plaques de métal maltraitées, jets d'ustensiles de tous genres sur la scène, peu importe leur forme du moment que le bruit produit soit assourdissant.
On est quand même loin des ambiances supposées apocalyptiques des premiers concerts des Berlinois. Mais le groupe maîtrise encore, 20 ans après ses débuts, l'anarchie sonore et pour ça on les remerciera bien volontiers.
Très bon 16/20 | par Dirty_feet |
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