Overhead
Paris [Café De La Danse] - jeudi 27 mars 2003 |
Ambiance recueillie au Café De La Danse en cette soirée de printemps. Overhead, formation française de pop atmosphérique, largement plébiscitée ces derniers temps, assure le spectacle. Le groupe a rameuté une foule de curieux et la salle est pleine à craquer, obligeant une soixantaine de personnes à s'asseoir devant la scène ou à rester debout sur ses côtés.
La première partie, selon les dires de l'intéressé, Alexandre Varlet, était totalement inattendue, mais la surprise a été de taille. En face de nous, un compositeur talentueux et plein d'humour, armé de sa guitare, enchaîne ses titres, maniant avec grande habileté les effets sur sa voix et créant à lui seul une musique de très grande amplitude.
Overhead débarque enfin sur scène et l'heure et demie magique peut démarrer. Des spots placés au-dessus de chaque musicien projettent une lumière semblable à celle des réverbères. L'ambiance est tamisée, intime, on se sent bien, on est chez soi. La voix aérienne de Nicolas Leroux très similaire à celle de Jeff Buckley s'envole, enveloppe et ensorcèle la salle toute entière. Pas un bruit, pas une discussion, rien que la musique qui nous transporte.
Le groupe bénéficie sur cette scène d'un mordant réellement particulier en comparaison de leur premier album "Silent Witness" (joué en entier) beaucoup plus apaisé, plus jazz, joué avec un clavier. Le guitariste le remplaçant, balance des passages noise exceptionnels, joue avec un archet comme Jimmy Page à la grande époque, titille ses racks d'effets avec une précision édifiante. Il imprime sa marque dans une nouvelle puissante composition ne figurant pas sur leur premier effort. Ce type est vraiment excellent comme tout le reste du groupe et ouvre à celui-ci un chemin où rock et jazz progresseraient main dans la main. Les influences jazzy sont effectivement bien présentes et la session rythmique en reproduit les pulsations avec une facilité déconcertante. Il est surprenant de remarquer à quel point le groupe nous a fait monter sur notre petit nuage pour nous en décrocher une fois seulement les lumières rallumées.
Les Overhead laissent présager de beaux jours devant eux.
On quitte la salle en souriant, on est heureux. Nos soucis sont d'un autre monde.
La première partie, selon les dires de l'intéressé, Alexandre Varlet, était totalement inattendue, mais la surprise a été de taille. En face de nous, un compositeur talentueux et plein d'humour, armé de sa guitare, enchaîne ses titres, maniant avec grande habileté les effets sur sa voix et créant à lui seul une musique de très grande amplitude.
Overhead débarque enfin sur scène et l'heure et demie magique peut démarrer. Des spots placés au-dessus de chaque musicien projettent une lumière semblable à celle des réverbères. L'ambiance est tamisée, intime, on se sent bien, on est chez soi. La voix aérienne de Nicolas Leroux très similaire à celle de Jeff Buckley s'envole, enveloppe et ensorcèle la salle toute entière. Pas un bruit, pas une discussion, rien que la musique qui nous transporte.
Le groupe bénéficie sur cette scène d'un mordant réellement particulier en comparaison de leur premier album "Silent Witness" (joué en entier) beaucoup plus apaisé, plus jazz, joué avec un clavier. Le guitariste le remplaçant, balance des passages noise exceptionnels, joue avec un archet comme Jimmy Page à la grande époque, titille ses racks d'effets avec une précision édifiante. Il imprime sa marque dans une nouvelle puissante composition ne figurant pas sur leur premier effort. Ce type est vraiment excellent comme tout le reste du groupe et ouvre à celui-ci un chemin où rock et jazz progresseraient main dans la main. Les influences jazzy sont effectivement bien présentes et la session rythmique en reproduit les pulsations avec une facilité déconcertante. Il est surprenant de remarquer à quel point le groupe nous a fait monter sur notre petit nuage pour nous en décrocher une fois seulement les lumières rallumées.
Les Overhead laissent présager de beaux jours devant eux.
On quitte la salle en souriant, on est heureux. Nos soucis sont d'un autre monde.
Excellent ! 18/20 | par Oneair |
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