Foo Fighters
Wasting Light |
Label :
RCA |
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Alors que les choses soient claires, je suis un vrai "fan" des Foo Fighters. J'ai acheté le s/t en 1995 et tous depuis. On aime tous Dave Grohl, et on a tous - du moins une certaine frange des trentenaires - un certain attachement à cette formation. Mais force est de constater malgré tout ça, qu'à défaut de révolutionner le rock, le combo n'a pas sorti de vrai bon gros disque, depuis ces deux premiers efforts. On ne remet plus en cause le talent de mélodiste de Grohl qui en plus d'être lui-même "fan" de plein de groupes sait rendre hommage au rock n' roll en tant que genre ultime d'expression. Le fait est que à part leurs deux premiers disques, chaque album des Foos contient 50% de bombes/tubes/hymnes, 50% de chansons bonnes mais dispensables (80/20, si je laisse parler le fan).
Dans le film Back & Forth, on entend dire qu'après avoir bourré deux soirs consécutifs le stade de Wembley, qu'est-ce que peux faire un groupe de rock ? C'est donc la meilleure réponse qu'on a ici. Reprendre un très vieux pote producteur pour enregistrer un album en analogique à l'ancienne, composé et enregistré à la maison, avec les potes. Quitte à inviter un ancien collègue à la basse sur un morceau, une idole sur un autre pour une petite ligne de chant entre deux bières. Quitte à reprendre le premier guitariste historique du groupe dans l'aventure. Quitte à faire la promo dans des petits clubs à coté de la maison où on autorise les caméras, parce qu'on s'en fout des labels, qu'on veut juste envoyer du gros son et que ça se sache.
Et bien avec Wasting Light, les Foo Fighters ont accouché dans la joie de leur meilleur album.
Toujours rien de nouveau sous le soleil, que ce soit en terme de mélodies, de rythmique, de démonstration musicale. C'est du Foo Fighters. Mais avec une pêche et une fraîcheur inattendue et qu'on attendait plus surtout. Avec cette impression que c'est le "vrai" premier album de la troupe en tant que groupe au line-up qui ne bougera plus. C'est un disque frais, cohérent, monolithique qui a défaut d'avoir un ou deux titres un peu en dessous du reste ("A Matter Of Time", "Miss The Misery", et encore...), rattrape tout ce qu'on pourrait lui reprocher avec cette sincérité digne d'une bande d'ados plein de rêves de gloire, de sexe, de drogue, de Lemmy, de cuir, de sueur et de rock n'roll. Depuis la création du groupe, c'est l'album qu'on attendait d'avoir entre les mains, c'est l'album qui fait qu'on comprend pourquoi on a vraiment toujours aimé et suivi ce groupe malgré tout et n'importe quoi.
Les Foos n'auraient pas pu trouver de plus belle manière de se réinventer que cette façon tellement naïve, enthousiaste et touchante de retourner à la base et à ses fondamentaux. Parce que Wasting Light c'est ça, la fougue et l'envie d'en découdre d'une jeunesse retrouvée et d'un amour profond du gros rock qui tâche et des mélodies imparables.
Dans le film Back & Forth, on entend dire qu'après avoir bourré deux soirs consécutifs le stade de Wembley, qu'est-ce que peux faire un groupe de rock ? C'est donc la meilleure réponse qu'on a ici. Reprendre un très vieux pote producteur pour enregistrer un album en analogique à l'ancienne, composé et enregistré à la maison, avec les potes. Quitte à inviter un ancien collègue à la basse sur un morceau, une idole sur un autre pour une petite ligne de chant entre deux bières. Quitte à reprendre le premier guitariste historique du groupe dans l'aventure. Quitte à faire la promo dans des petits clubs à coté de la maison où on autorise les caméras, parce qu'on s'en fout des labels, qu'on veut juste envoyer du gros son et que ça se sache.
Et bien avec Wasting Light, les Foo Fighters ont accouché dans la joie de leur meilleur album.
Toujours rien de nouveau sous le soleil, que ce soit en terme de mélodies, de rythmique, de démonstration musicale. C'est du Foo Fighters. Mais avec une pêche et une fraîcheur inattendue et qu'on attendait plus surtout. Avec cette impression que c'est le "vrai" premier album de la troupe en tant que groupe au line-up qui ne bougera plus. C'est un disque frais, cohérent, monolithique qui a défaut d'avoir un ou deux titres un peu en dessous du reste ("A Matter Of Time", "Miss The Misery", et encore...), rattrape tout ce qu'on pourrait lui reprocher avec cette sincérité digne d'une bande d'ados plein de rêves de gloire, de sexe, de drogue, de Lemmy, de cuir, de sueur et de rock n'roll. Depuis la création du groupe, c'est l'album qu'on attendait d'avoir entre les mains, c'est l'album qui fait qu'on comprend pourquoi on a vraiment toujours aimé et suivi ce groupe malgré tout et n'importe quoi.
Les Foos n'auraient pas pu trouver de plus belle manière de se réinventer que cette façon tellement naïve, enthousiaste et touchante de retourner à la base et à ses fondamentaux. Parce que Wasting Light c'est ça, la fougue et l'envie d'en découdre d'une jeunesse retrouvée et d'un amour profond du gros rock qui tâche et des mélodies imparables.
Parfait 17/20 | par Zorneye |
Posté le 17 avril 2011 à 17 h 27 |
Ça a l'odeur des Foo Fighters, le goût des Foo Fighters, le son des Foo Fighters et c'est les Foo Fighters. Et on n'en demande pas moins. Ce nouvel opus voit le retour de Pat Smear à la guitare et Butch Vig à la production. Ajoutez à cela un featuring de Krist Novoselic, on aurait presque reformé un sombre groupe d'il y a 20 ans, à un petit détail près...
Disque très rentre dedans dès ce "Bridge Burning" d'ouverture, Dave Grohl et sa bande nous offre une production qui ne sera en aucun point révolutionnaire mais qui remplira sa fonction d'album
rock efficace. Parfois bourrin (l'excellent "White Limo") ou heavy ("This Misery"), on frôle parfois la power pop ("Arlandria"). Tous les titres s'enchaînent naturellement, sans qu'on ne trouve le temps long. L'apparition de Novoselic sur "I Should Have Known" à la basse (et à l'accordéon) nous procure une ballade assez sombre, soupoudrée de quelques arrangements de cordes. Morceau très efficace, sûrement le plus réussi de ce Wasting Light. Le rideau se ferme avec "Walk" qui sonne comme une chanson classique des F.F.
En conclusion, un disque réussi qui saura ravir les fans de l'ami Dave Grohl.
Disque très rentre dedans dès ce "Bridge Burning" d'ouverture, Dave Grohl et sa bande nous offre une production qui ne sera en aucun point révolutionnaire mais qui remplira sa fonction d'album
rock efficace. Parfois bourrin (l'excellent "White Limo") ou heavy ("This Misery"), on frôle parfois la power pop ("Arlandria"). Tous les titres s'enchaînent naturellement, sans qu'on ne trouve le temps long. L'apparition de Novoselic sur "I Should Have Known" à la basse (et à l'accordéon) nous procure une ballade assez sombre, soupoudrée de quelques arrangements de cordes. Morceau très efficace, sûrement le plus réussi de ce Wasting Light. Le rideau se ferme avec "Walk" qui sonne comme une chanson classique des F.F.
En conclusion, un disque réussi qui saura ravir les fans de l'ami Dave Grohl.
Bon 15/20
Posté le 11 mai 2011 à 13 h 15 |
Conscient que Echoes, Silence, Patience & Grace était sorti trop vite après In Your Honor, Dave Grohl avait juré qu'on ne l'y prendrait plus. Le prochain Foo Fighters se ferait quand ce serait le bon moment et quand le groupe manquerait vraiment aux gens. C'est peu de temps après que l'ex-cogneur de Nirvana retrouvait les fûts dans le All-Star band Them Crooked Vultures. Et puis finalement, alors qu'un 2e album était en préparation, ce bon vieux Dave réactiva en même temps la machine Foo Fighters, ce qui lui valut de nombreuses nuits blanches avec les excès de caféine qui vont avec. Et alors que l'album du quintette (oui, parce qu'il faut préciser que le dude Pat Smear a réintégré le groupe entre temps) vient de sortir, on ne sait toujours pas s'il y aura finalement un nouveau disque de TCV un jour...
Et ce Wasting Light s'annonçait sous les meilleurs hospices lorsque quelques semaines avant la sortie de l'album fut présenté le titre "White Limo". Morceau ultra pêchu, brut de décoffrage, à la fois bruitiste mais disposant d'un refrain assez mortel, le compromis idéal entre les Queens Of The Stone Age et les Foo Fighters en quelque sorte. L'hilarante vidéo qui accompagnait la chanson (avec Lemmy de Motorhead en chauffeur de limousine) en remettait une couche et faisait monter la pression autour de l'album.
Malheureusement, le premier single officiel, intitulé "Rope" n'enfonça pas le clou comme escompté. A l'image de son clip insignifiant, le morceau s'avère plutôt répétitif et ne marquera pas les esprits comme les "Monkey Wrench" et autres "Learn To Fly" en leur temps. Pas de chance, le reste de l'album ne propose à aucun moment un morceau qui puisse venir concurrencer "White Limo".
Wasting Light, c'est finalement du Foo Fighters incroyablement prévisible. La démarche n'était pas forcément malhonnête pour autant, le groupe ayant probablement voulu sortir un disque frais et spontané. Sauf que l'effet recherché ne prend pas. Et puis qu'on nous fasse croire que le disque a été enregistré dans le garage de Dave Grohl est une chose, qu'on s'en serve comme argument commercial, ça passe de suite moins bien, surtout que cela ne s'entend à aucun moment. Avec Butch Vig derrière les manettes, il y a comme qui dirait quelque chose d'incohérent.
Cependant, on n'ira pas jusqu'à dire que cet opus est mauvais pour autant. "Bridge Burning" a de la patate et fera surement une bonne introduction pour les concerts du groupe (même si ça ne vaudra jamais un In Your Honor). Et puis il y a quelques titres qui se démarquent comme "These Days", power-balad dans la lignée d'un "Times Like These" à laquelle il est difficile de résister. On pourra également citer "I've Should Have Known" qui se démarque agréablement du reste du disque.
Quant au reste, c'est outrageusement déjà entendu, que ce soit au niveau des structures des morceaux, des mélodies ou même des lyrics, souvent peu inspirées. On flirte souvent avec le rock FM (et donc avec la limite du bon goût). On se contentera de dire que c'est du Foo Fighters et que ce n'est donc jamais réellement désagréable pour autant, ça rentre même facilement dans la tête.
Wasting Light aurait été un bon premier ou second disque pour la bande à Grohl. En revanche, au bout de sept albums, on est en droit d'attendre quelque chose d'un peu plus consistant, surtout venant d'une des figures les plus emblématiques du Rock actuel. Si la démarche n'est pas foncièrement condamnable, le fait est que hormis deux excellents morceaux, le reste est honnête, plutôt entêtant même, mais ne procure aucune émotion, aucun frisson.
Un disque sympa donc, mais qu'on oubliera vite. The Color And The Shape peut dormir sur ses deux oreilles.
Et ce Wasting Light s'annonçait sous les meilleurs hospices lorsque quelques semaines avant la sortie de l'album fut présenté le titre "White Limo". Morceau ultra pêchu, brut de décoffrage, à la fois bruitiste mais disposant d'un refrain assez mortel, le compromis idéal entre les Queens Of The Stone Age et les Foo Fighters en quelque sorte. L'hilarante vidéo qui accompagnait la chanson (avec Lemmy de Motorhead en chauffeur de limousine) en remettait une couche et faisait monter la pression autour de l'album.
Malheureusement, le premier single officiel, intitulé "Rope" n'enfonça pas le clou comme escompté. A l'image de son clip insignifiant, le morceau s'avère plutôt répétitif et ne marquera pas les esprits comme les "Monkey Wrench" et autres "Learn To Fly" en leur temps. Pas de chance, le reste de l'album ne propose à aucun moment un morceau qui puisse venir concurrencer "White Limo".
Wasting Light, c'est finalement du Foo Fighters incroyablement prévisible. La démarche n'était pas forcément malhonnête pour autant, le groupe ayant probablement voulu sortir un disque frais et spontané. Sauf que l'effet recherché ne prend pas. Et puis qu'on nous fasse croire que le disque a été enregistré dans le garage de Dave Grohl est une chose, qu'on s'en serve comme argument commercial, ça passe de suite moins bien, surtout que cela ne s'entend à aucun moment. Avec Butch Vig derrière les manettes, il y a comme qui dirait quelque chose d'incohérent.
Cependant, on n'ira pas jusqu'à dire que cet opus est mauvais pour autant. "Bridge Burning" a de la patate et fera surement une bonne introduction pour les concerts du groupe (même si ça ne vaudra jamais un In Your Honor). Et puis il y a quelques titres qui se démarquent comme "These Days", power-balad dans la lignée d'un "Times Like These" à laquelle il est difficile de résister. On pourra également citer "I've Should Have Known" qui se démarque agréablement du reste du disque.
Quant au reste, c'est outrageusement déjà entendu, que ce soit au niveau des structures des morceaux, des mélodies ou même des lyrics, souvent peu inspirées. On flirte souvent avec le rock FM (et donc avec la limite du bon goût). On se contentera de dire que c'est du Foo Fighters et que ce n'est donc jamais réellement désagréable pour autant, ça rentre même facilement dans la tête.
Wasting Light aurait été un bon premier ou second disque pour la bande à Grohl. En revanche, au bout de sept albums, on est en droit d'attendre quelque chose d'un peu plus consistant, surtout venant d'une des figures les plus emblématiques du Rock actuel. Si la démarche n'est pas foncièrement condamnable, le fait est que hormis deux excellents morceaux, le reste est honnête, plutôt entêtant même, mais ne procure aucune émotion, aucun frisson.
Un disque sympa donc, mais qu'on oubliera vite. The Color And The Shape peut dormir sur ses deux oreilles.
Sympa 14/20
Posté le 27 mai 2011 à 14 h 19 |
Que dire de ce Wasting Light? Et bien pas grand chose de bon, malheureusement...
"White Limo", le premier titre a avoir filtré de ce nouvel album laissait présager un retour au source, une tentative de renouer avec une époque où le punk hardcore était encore une influence sensible du groupe...Un "Weenie Beenie" 2011, en quelque sorte. La présence de Pat Smear sur l'album, sans parler de l'apparition de Novoselic et du choix de Butch Vig à la production, confirmaient cette impression de plongée au coeur des années 90. Le voyage s'arrêtera là.
Wasting Light n'a rien d'un retour au source, il est dans la pure continuité des dernières productions des Foos. Les américains ont une expression, "jump the shark" (sauter par dessus le requin) pour exprimer le fait qu'une série TV a atteint le point de non-retour et ne pourra jamais revenir à sa qualité originelle. Rendons-nous à l'évidence, la formation de Dave Grohl a sauté par-dessus le requin il y a plus de 10 ans, et chaque album depuis ne fait que le confirmer.
On sent la tentative de faire un album plus "brut" que les précédents, mais au final on baigne ici dans un rock fm faussement agressif et peu inspiré. Il n'y a même pas un tube sympatoche pour relever le niveau comme ça pouvait être le cas sur les opus précédents, qui étaient pourtant déjà des naufrages. Seul "White Limo" est une tentative louable, mais néanmoins un pétard mouillé, de renouer avec les origines. De même "I Should Have Known" fera toujours plaisir aux nostalgiques, plus pour sa guest star que pour sa qualité intrinsèque.
Les Foo Fighters ont toujours revendiqué aimer jouer des chansons qui plaisent, on ne peut donc pas leur reprocher d'être mainstream. Butch Vig lui-même n'est pas légitime en temps que producteur de musique alternative, la plupart de ses albums étant bien lissés pour le grand public (et n'oublions pas qu'il est l'un des responsables de Garbage, groupe qu'il vaudrait mieux oublier, pour le coup). Il n'en reste que quand on réalise que ceux qui nous livrent cet opus ont travaillé avec les Germs, Sunny Day Real Estate, Nirvana ou encore Hole (liste non exhaustive) on ne peut qu'être déçu. Il n'y a que Taylor Hawkins, ex-batteur d'Alanis Morissette (il faut bien manger) qui reste dans la veine de son passé. C'est dire...
Pour conclure, Wasting Light nous fait l'effet de ces cinquantenaires qui s'habillent fashion et vont en boite de nuit pour tirer de la jeunette : ça se veut jeune et cool, mais c'est surtout pathétique.
Le pire, c'est que Dave Grohl a encore du talent (et ses comparses aussi)! Alors sauvons-les des Foo Fighters, n'achetons plus rien de ce groupe, qu'il s'écroule, se sépare, que chaque musicien suive des projets vraiment enthousiasmants et qu'on entende plus parler des Foo qu'en 2017 pour une tournée exceptionnelle dédiée au 20 ans de The Colour And The Shape ou seuls les 2 premiers albums seraient joués. Je ne vois pas d'autre moyen de sauver l'âme du groupe...
"White Limo", le premier titre a avoir filtré de ce nouvel album laissait présager un retour au source, une tentative de renouer avec une époque où le punk hardcore était encore une influence sensible du groupe...Un "Weenie Beenie" 2011, en quelque sorte. La présence de Pat Smear sur l'album, sans parler de l'apparition de Novoselic et du choix de Butch Vig à la production, confirmaient cette impression de plongée au coeur des années 90. Le voyage s'arrêtera là.
Wasting Light n'a rien d'un retour au source, il est dans la pure continuité des dernières productions des Foos. Les américains ont une expression, "jump the shark" (sauter par dessus le requin) pour exprimer le fait qu'une série TV a atteint le point de non-retour et ne pourra jamais revenir à sa qualité originelle. Rendons-nous à l'évidence, la formation de Dave Grohl a sauté par-dessus le requin il y a plus de 10 ans, et chaque album depuis ne fait que le confirmer.
On sent la tentative de faire un album plus "brut" que les précédents, mais au final on baigne ici dans un rock fm faussement agressif et peu inspiré. Il n'y a même pas un tube sympatoche pour relever le niveau comme ça pouvait être le cas sur les opus précédents, qui étaient pourtant déjà des naufrages. Seul "White Limo" est une tentative louable, mais néanmoins un pétard mouillé, de renouer avec les origines. De même "I Should Have Known" fera toujours plaisir aux nostalgiques, plus pour sa guest star que pour sa qualité intrinsèque.
Les Foo Fighters ont toujours revendiqué aimer jouer des chansons qui plaisent, on ne peut donc pas leur reprocher d'être mainstream. Butch Vig lui-même n'est pas légitime en temps que producteur de musique alternative, la plupart de ses albums étant bien lissés pour le grand public (et n'oublions pas qu'il est l'un des responsables de Garbage, groupe qu'il vaudrait mieux oublier, pour le coup). Il n'en reste que quand on réalise que ceux qui nous livrent cet opus ont travaillé avec les Germs, Sunny Day Real Estate, Nirvana ou encore Hole (liste non exhaustive) on ne peut qu'être déçu. Il n'y a que Taylor Hawkins, ex-batteur d'Alanis Morissette (il faut bien manger) qui reste dans la veine de son passé. C'est dire...
Pour conclure, Wasting Light nous fait l'effet de ces cinquantenaires qui s'habillent fashion et vont en boite de nuit pour tirer de la jeunette : ça se veut jeune et cool, mais c'est surtout pathétique.
Le pire, c'est que Dave Grohl a encore du talent (et ses comparses aussi)! Alors sauvons-les des Foo Fighters, n'achetons plus rien de ce groupe, qu'il s'écroule, se sépare, que chaque musicien suive des projets vraiment enthousiasmants et qu'on entende plus parler des Foo qu'en 2017 pour une tournée exceptionnelle dédiée au 20 ans de The Colour And The Shape ou seuls les 2 premiers albums seraient joués. Je ne vois pas d'autre moyen de sauver l'âme du groupe...
Insipide 7/20
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