Foo Fighters

Vu le peu d'horizons qu'ont explorés Dave et ses sympathiques potes, on pouvait se demander s'il y avait vraiment un intérêt à sortir un double album. Le groupe ne s'embarasse pas de prises de tête, c'est pas leur style, ils font simple : un disque rock, un disque calme.

Imitons-les : le disque rock montre les Foo Fighters comme on les connait, de l'énergie, un refrain bien accrocheur, quelques hurlements, peu d'originalité. On note quelques réussites plus immédiates que d'autres, entre autres "No way back from hell", "The last song" ou "DOA", qui finalement auraient pu figurer sur n'importe quel autre album de la bande à Dave. La seule différence est le son peut être un peu plus lourd. Bref, cette moitié de disque comblera les fans et renforcera les détracteurs dans leurs positions.
Le disque acoustique maintenant. C'est celui qui fait couler le plus d'encre ... et on se demande pourquoi ! Le versant acoustique des Foo Fighters est identique en qualités et en défauts au versant rock. Avec un petit plus. En effet la voix de Dave sonne bien mieux lorsqu'il ne hurle pas, le bougre arrive même à nous filer quelques frissons sur les jolis "Miracle" et "What if I Do ?". Quelques redondances, normal sur un disque des Foo, mais aussi un "Friend Of A Friend"qui parle de qui-vous-savez, et une très belle réussite sur ce duo avec Norah Jones "Virginia Moon". Sans oublier la présence d'un tube FM en puissance avec "Cold Day In The Sun" chanté par Taylor Hawkins.

Verdict : on n'a jamais imaginé que les Foo Fighters changeraient la face du rock et visiblement eux pensent de même. Donc pas de prises de tête, il y en a pour tout le monde, mais absolument rien d'inoubliable. L'intérêt vient surtout de la deuxième galette qui montre le groupe comme on n'avait pu que l'entrevoir sur des titres tels "Walking After You" ou "Tired Of You".
Ce disque est à l'image du Dave (-qu'on aime d'amour-) et de son groupe (-qu'on aime bien-) : sympa.