Foo Fighters

Pour sa première réalisation live, Foo Fighters opte pour le DvD. Everywhere But Home c'est tout d'abord 15 morceaux son et lumière venus de Toronto, de "All My Life" à "Everlong", mis en boîte très proprement concernant l'image, et légèrement trop compressé concernant le son.

Quoi qu'il en soit, le gig a tout pour séduire, si l'on excepte l'absence de titres majeurs comme la trilogie pourtant incontournable du début de l'éponyme album "This Is A Call"-"I'll Stick Around"-"Big Me" (en fait, seulement "For All The Cows" de ce disque, est joué).
En live, l'énergie des morceaux est décuplée. Du moins bien ("Breakout", toujours sans intérêt) au meilleur, dont la fulgurance de "Have It All", l'épisme de "Stacked Actors" (probablement un des meilleurs titres de leur répertoire, certainement le meilleur du show) ou "Everlong" en final ... Chris Shiflett a une efficacité tout en retenue, Nate Mendel est d'une discrétion paradoxale à son jeu, Taylor Hawkins est tout simplement impressionnant, Dave Grohl est l'indétrônable leader furieux ! Ce qui sortira le plus fortement de ce grand concert, est surtout la complémentarité des quatre pour fournir en public une puissance rarement atteinte en studio.
Niveau bonus, on a le droit à 17 généreux morceaux audios, enregistrés lors du concert à Reykjavik (-leur tout premier en Islande-), le tout accompagné d'une immense galerie photo live-studio-presse ; et une poignée de titres en version acoustique.
Le gros reproche à faire, c'est que la majorité des chansons présentes se retrouvent en bonus ou dans la vidéo : seuls le petit "Doll", "See You", "The One" (B.O. du film Orange County avec Jack Black) et un explosif "Weenie Beenie" d'outre-tombe, renouvellent les setlists.

Un bon gros cadeau pour les fans de ce groupe définitivement sur orbite.