The Stranglers
The Raven |
Label :
United Artists |
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C'était un augure, un bon, très bon. Black And White et ses prémices d'un après, d'un horizon nouveau peut-être encore plus beau. Ses "Outside Tokyo", ses "Death And Night And Blood", pop et kraftwerkien, une mutation entraperçue. Et là, poum chlac, The Raven, le présage devient réalité illuminée : les Stranglers jouent les hommes-machines avec du cœur.
Il y a d'abord, parti en éclaireur, ce premier single et sa pochette hilarante (vraiment). "Duchess", pétulante émanation kinskienne qui vient barrer la route aux camionneurs, aux butors, aux primitifs, aux brutaux accros aux premiers soubresauts. Qu'ils aillent se faire voir ces hommes sans esprit. Preuve de délicatesse, raffinement en évidence, les Stranglers font dorénavant pâmer les popeux exquis. Comme quoi, on ne reprend pas du Burt Bacharach par hasard. The Raven est ainsi : jeux de mots pourris ok ("Dead Loss Angeles", "Nuclear Device"), on ne se refait pas après tout, mais plein de mélodies teintées de robotique et metropolis, qui charment mieux qu'un serpent d'Eden.
"The Raven", "Ice", "Baroque Bordello"... des traumas sensitifs, de la biture mélomaniaque en perspective. À part, peut-être au-dessus, ce "Don't Bring Harry" d'une érotique fascinante pour causer drogue et son emprise (sujet qui curieusement ou non, est bien souvent terreau à chef-d'œuvre). Le genre de chanson qu'on a attendu toute sa vie. Ça y est, elle est là, et on est tellement heureux car enfin.
Il y a d'abord, parti en éclaireur, ce premier single et sa pochette hilarante (vraiment). "Duchess", pétulante émanation kinskienne qui vient barrer la route aux camionneurs, aux butors, aux primitifs, aux brutaux accros aux premiers soubresauts. Qu'ils aillent se faire voir ces hommes sans esprit. Preuve de délicatesse, raffinement en évidence, les Stranglers font dorénavant pâmer les popeux exquis. Comme quoi, on ne reprend pas du Burt Bacharach par hasard. The Raven est ainsi : jeux de mots pourris ok ("Dead Loss Angeles", "Nuclear Device"), on ne se refait pas après tout, mais plein de mélodies teintées de robotique et metropolis, qui charment mieux qu'un serpent d'Eden.
"The Raven", "Ice", "Baroque Bordello"... des traumas sensitifs, de la biture mélomaniaque en perspective. À part, peut-être au-dessus, ce "Don't Bring Harry" d'une érotique fascinante pour causer drogue et son emprise (sujet qui curieusement ou non, est bien souvent terreau à chef-d'œuvre). Le genre de chanson qu'on a attendu toute sa vie. Ça y est, elle est là, et on est tellement heureux car enfin.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Sirius |
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