Joan As Police Woman
Real Life |
Label :
Reveal |
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Tandis que les groupes de revival bien roots se creusent la caboche pour trouver les quelques noms en 'the' qui restent dans le catalogue, ceux du post-hardcore optent pour des patronymes à rallonge obscurs parfois bien hilarants. Pour Joan As Police Woman, si le nom est bien farfelu, il ne s'agit même pas de musique provenant du royaume de la mèche en bonne et due forme. Derrière ce nom qui nous échappe à tous mais qui doit certainement détenir une signification très polie, et bien c'est une jolie jeune femme qui s'occupe de tout.
Real Life, qui débute d'ailleurs par "Real Life" mais ça n'a rien d'important, est un bon petit coup de fraîcheur sorti juste avant l'été 2006. De quoi faire nettement baisser le nombre de victime durant la canicule, ou adoucir le froid des saisons qui lui succéderont. Le titre éponyme accorde les violons d'emblée: nous allons passer un moment d'intimité en compagnie de la demoiselle, son piano, et une poignée d'arrangements épurés et fins.
C'est l'espace qui marque en premier lieu. Une production légère, qui respire, malgré l'intention minimaliste de la musicienne. Rien ne s'accapare l'oreille de l'auditeur, ni même la douce voix de la belle, toujours reposée mais jamais en retrait. C'est ensuite ces trois bouts de ficelle qui forment les mélodies qui prennent au coeur. Moins timides que Julie Doiron, plus faciles qui Fiona Apple ou loin du faux jazz de Norah Jones, des singles comme "The Ride" et surtout l'entraînant "Eternal Flame" charment sans artifice ni contrainte notre attention. Des compositions les pieds sur terre pour des écoutes la tête dans les nuages.
Une petite friandise comme "Anyone" ou un "Christobel" plus vif sont alors les additifs rêvés pour donner du rebond à ce songe relaxant. Et même si "Save Me" se fait plus ordinaire et répétitif comparé à son grand frère "I Defy", beaucoup plus riche (d'une voix masculine soul vibrante) et émotif, on ne lui en tiendra pas rigueur... On est si affectueusement conquis par la sincérité et simplicité de l'être qu'on passe forcément d'agréables moments à se passer et repasser sagement les compositions.
Une musique simple et passionnée, un nom 'bizarroïde bizarre' (comme dirait Gonzo) : de quoi se rappeler aisément d'une telle artiste.
Real Life, qui débute d'ailleurs par "Real Life" mais ça n'a rien d'important, est un bon petit coup de fraîcheur sorti juste avant l'été 2006. De quoi faire nettement baisser le nombre de victime durant la canicule, ou adoucir le froid des saisons qui lui succéderont. Le titre éponyme accorde les violons d'emblée: nous allons passer un moment d'intimité en compagnie de la demoiselle, son piano, et une poignée d'arrangements épurés et fins.
C'est l'espace qui marque en premier lieu. Une production légère, qui respire, malgré l'intention minimaliste de la musicienne. Rien ne s'accapare l'oreille de l'auditeur, ni même la douce voix de la belle, toujours reposée mais jamais en retrait. C'est ensuite ces trois bouts de ficelle qui forment les mélodies qui prennent au coeur. Moins timides que Julie Doiron, plus faciles qui Fiona Apple ou loin du faux jazz de Norah Jones, des singles comme "The Ride" et surtout l'entraînant "Eternal Flame" charment sans artifice ni contrainte notre attention. Des compositions les pieds sur terre pour des écoutes la tête dans les nuages.
Une petite friandise comme "Anyone" ou un "Christobel" plus vif sont alors les additifs rêvés pour donner du rebond à ce songe relaxant. Et même si "Save Me" se fait plus ordinaire et répétitif comparé à son grand frère "I Defy", beaucoup plus riche (d'une voix masculine soul vibrante) et émotif, on ne lui en tiendra pas rigueur... On est si affectueusement conquis par la sincérité et simplicité de l'être qu'on passe forcément d'agréables moments à se passer et repasser sagement les compositions.
Une musique simple et passionnée, un nom 'bizarroïde bizarre' (comme dirait Gonzo) : de quoi se rappeler aisément d'une telle artiste.
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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