The Stranglers
Black And White |
Label :
United Artists |
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C'est la première face la bonne. La blanche. Celle-là il faut l'encadrer. Pas que la suite soit dégueu, non, ne me faites pas dire... Mais cette première face, ces 6 premiers morceaux, quand même, c'est quelque chose.
1978, oublié le No More Heroes piège à con, les Stranglers se réinventent doucement mais prodigieusement. D'abord c'est Ray Davies, tout content, qui minaude à la porte d'entrée ("Hey! (Rise of the Robots)", comme du Kinks psychotique) embarquant avec lui son barda nostalgique que les Stranglers s'empressent de muter en valse à déprime : "Outside Tokyo", merveille, sorte de proto-"Golden Brown".
Les temps changent et Dave Greenfield en profite pour se débarrasser de son manteau en peau de Manzarek, trop court pour lui. La porte entrebâillée vers de nouveaux horizons, c'est un courant épico-futuriste qui parcours alors l'échine de nos étrangleurs. Bande-son d'un road-trip en Spinner ces "Tank", ces "Curfew", ces "Toiler On The Sea"... Road-trip meurtrier, forcément.
L'album de transition, le fameux, le voilà. Black And White. Un peu laboratoire, riche de nouvelles explorations pas très saines d'esprit ("Do You Wanna", The Fall, esprit malin, es-tu là ?) qui ne flamboie cela dit, qu'à moitié. Une très grosse moitié cela dit deux fois. Oui, y a pas que la blanche.
Moitié prolongé par un single qui l'accompagnait gratuitement sur les premiers pressages, et aujourd'hui dispo dans les bonus tracks (comme quoi ils servent bien à quelque chose) : "Walk On By". Éventrée par des solistes de génie, c'est The reprise de la meilleure chanson de l'univers de tout les temps signée qui vous savez (j'espère pour vous, bande d'incultes). Dionne Warwick si fragile, les Stranglers si furieux, et le monde tourne encore après ça ?
1978, oublié le No More Heroes piège à con, les Stranglers se réinventent doucement mais prodigieusement. D'abord c'est Ray Davies, tout content, qui minaude à la porte d'entrée ("Hey! (Rise of the Robots)", comme du Kinks psychotique) embarquant avec lui son barda nostalgique que les Stranglers s'empressent de muter en valse à déprime : "Outside Tokyo", merveille, sorte de proto-"Golden Brown".
Les temps changent et Dave Greenfield en profite pour se débarrasser de son manteau en peau de Manzarek, trop court pour lui. La porte entrebâillée vers de nouveaux horizons, c'est un courant épico-futuriste qui parcours alors l'échine de nos étrangleurs. Bande-son d'un road-trip en Spinner ces "Tank", ces "Curfew", ces "Toiler On The Sea"... Road-trip meurtrier, forcément.
L'album de transition, le fameux, le voilà. Black And White. Un peu laboratoire, riche de nouvelles explorations pas très saines d'esprit ("Do You Wanna", The Fall, esprit malin, es-tu là ?) qui ne flamboie cela dit, qu'à moitié. Une très grosse moitié cela dit deux fois. Oui, y a pas que la blanche.
Moitié prolongé par un single qui l'accompagnait gratuitement sur les premiers pressages, et aujourd'hui dispo dans les bonus tracks (comme quoi ils servent bien à quelque chose) : "Walk On By". Éventrée par des solistes de génie, c'est The reprise de la meilleure chanson de l'univers de tout les temps signée qui vous savez (j'espère pour vous, bande d'incultes). Dionne Warwick si fragile, les Stranglers si furieux, et le monde tourne encore après ça ?
Parfait 17/20 | par Sirius |
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