The Stranglers
Rattus Norvegicus |
Label :
United Artists |
||||
L'intro, la basse, tremblement. Coup de pompe dans le cul (du 47 au moins). 'Tiiiin-tin-tiin' (je le fais bien hein ?). 'ta-nin-nin-nin...'. Puis c'te voix, genre demeuré bourré, le mec qui faut pas faire chier. 'Schhhtrolling along minding my own busineeeehh-sss'. L'hymne macho ultime, "Peaches". Comme une piqure de testostérone, sur-dosée. De suite ça donne envie irrépressible de gonfler ses pecs, ses couilles et de se pavaner à la Brando en équipée sauvage.
Bande son de l'été de la haine, presque rap, le deuxième single des étrangleurs. Les punks avaient trouvé leur oncle pervers, leur papy salace. Géniaux Stranglers. Des trentenaires ou presque, laids comme c'est pas permis, qui jouaient avec jubilation les affreux, sales et méchants. Bon goût je t'emmerde, femme je t'en... Humour noir puant de musicos accomplis.
Parce que là on est pas chez les tâcherons du manche, les manchots de la baguette. De l'élégance malgré tout. Oui monsieur. Suffit d'écouter leurs ponts où ça danse à chaque fois la carmagnole. Ces gens-là savent jouer, c'est sûr. Et puis ce son, vu nulle part avant mais reconnaissable entre tous. Ce ying et ce yang qui aura traumatisé des générations entières : la basse uppercut et scélérate de Jean-Jacques Burnel et le clavier de Dave Greenfield, Manzarek new wave.
Et si aujourd'hui tous les raffinés du fion s'esbaudissent sur des Raven ou des Feline, albums plus arrondis sous les angles, plus travaillés sous le capot, les hommes, les vrais, eux savent ce qu'il est en est : les Stranglers n'ont jamais fait mieux que leur premier. Crâner avec "Peaches", chercher la merde avec "Sometimes", chialer comme un bœuf avec "Princess Of The Streets"... Rattus Norvegicus : le plus violent, le plus intense, leur Royaume du Danemark.
Bande son de l'été de la haine, presque rap, le deuxième single des étrangleurs. Les punks avaient trouvé leur oncle pervers, leur papy salace. Géniaux Stranglers. Des trentenaires ou presque, laids comme c'est pas permis, qui jouaient avec jubilation les affreux, sales et méchants. Bon goût je t'emmerde, femme je t'en... Humour noir puant de musicos accomplis.
Parce que là on est pas chez les tâcherons du manche, les manchots de la baguette. De l'élégance malgré tout. Oui monsieur. Suffit d'écouter leurs ponts où ça danse à chaque fois la carmagnole. Ces gens-là savent jouer, c'est sûr. Et puis ce son, vu nulle part avant mais reconnaissable entre tous. Ce ying et ce yang qui aura traumatisé des générations entières : la basse uppercut et scélérate de Jean-Jacques Burnel et le clavier de Dave Greenfield, Manzarek new wave.
Et si aujourd'hui tous les raffinés du fion s'esbaudissent sur des Raven ou des Feline, albums plus arrondis sous les angles, plus travaillés sous le capot, les hommes, les vrais, eux savent ce qu'il est en est : les Stranglers n'ont jamais fait mieux que leur premier. Crâner avec "Peaches", chercher la merde avec "Sometimes", chialer comme un bœuf avec "Princess Of The Streets"... Rattus Norvegicus : le plus violent, le plus intense, leur Royaume du Danemark.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Sirius |
En ligne
174 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages