The Stranglers
No More Heroes |
Label :
United Artists |
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Comment passer d'un grand film noir à une mauvaise série B ? Facile : vous accélérez le rythme, vous simplifiez l'intrigue, et vous faites jouer le tout par des acteurs parfaitement mono-expressifs. De Rattus Norvegicus à No More Heroes.
Alors oui ok, on n'est pas tombé du dernier blog, on le sait, il y a cette règle dessinée a posteriori : tous les groupes punks ou presque ont descendu d'une marche lors de leur second. Que d'albums ratés c'est ainsi, souvent de transition comme on dit. Mais là, c'est pas une marche descendue, ni même deux, ni même trois, c'est une dévalante d'escalier à s'en rompre le cou, un cassage de gueule intégrale qui finit par pleurer maman (faut dire qu'ils étaient montés très haut aussi).
Ça ne ne chante plus, ça éructe monotone, des compos ineptes en veux-tu, tu en auras quand même (des gens sont morts d'ennui en écoutant "School Mam" jusqu'à la fin, c'est certain) et quelques micro-bonnes idées qui tournent en rond jusqu'à déshydratation ("Bitching", "Something Better Change"...)... On se croirait sur un disque de Zappa. Embarrassant vraiment. Est-ce bien là les Stranglers d'il y a 6 mois ? De "Goodbye Toulouse", de "Sometimes" ?... Pas possible. Même si, nuançons chouïa, au milieu de cette floraison du vide, on y trouve ce single qui donne titre et tournis. "No More Heroes", satire existentielle qui pourrait presque (presque hein) justifier ce deuxième album sorti beaucoup, beaucoup trop tôt.
Nous ne voyons pas d'autres explications. Un groupe pressé d'enregistrer ou je-m'en-foutiste à mort, une maison de disque voulant tabler sur un succès, et voilà ce boueux deuxième LP dont, attention révélation, une moitié est faite de morceaux évincés aux sessions du premier. Soit, quand ils avaient encore raison gardée.
Alors oui ok, on n'est pas tombé du dernier blog, on le sait, il y a cette règle dessinée a posteriori : tous les groupes punks ou presque ont descendu d'une marche lors de leur second. Que d'albums ratés c'est ainsi, souvent de transition comme on dit. Mais là, c'est pas une marche descendue, ni même deux, ni même trois, c'est une dévalante d'escalier à s'en rompre le cou, un cassage de gueule intégrale qui finit par pleurer maman (faut dire qu'ils étaient montés très haut aussi).
Ça ne ne chante plus, ça éructe monotone, des compos ineptes en veux-tu, tu en auras quand même (des gens sont morts d'ennui en écoutant "School Mam" jusqu'à la fin, c'est certain) et quelques micro-bonnes idées qui tournent en rond jusqu'à déshydratation ("Bitching", "Something Better Change"...)... On se croirait sur un disque de Zappa. Embarrassant vraiment. Est-ce bien là les Stranglers d'il y a 6 mois ? De "Goodbye Toulouse", de "Sometimes" ?... Pas possible. Même si, nuançons chouïa, au milieu de cette floraison du vide, on y trouve ce single qui donne titre et tournis. "No More Heroes", satire existentielle qui pourrait presque (presque hein) justifier ce deuxième album sorti beaucoup, beaucoup trop tôt.
Nous ne voyons pas d'autres explications. Un groupe pressé d'enregistrer ou je-m'en-foutiste à mort, une maison de disque voulant tabler sur un succès, et voilà ce boueux deuxième LP dont, attention révélation, une moitié est faite de morceaux évincés aux sessions du premier. Soit, quand ils avaient encore raison gardée.
A éviter 6/20 | par Sirius |
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