Jaga Jazzist
Bruxelles - Belgique [AB Box (Festival Domino)] - dimanche 10 avril 2005 |
Les dix Norvégiens de Jaga Jazzist avaient ce dimanche emmenés avec eux leurs compatriotes de The Shining qui ont déstabilisé plus d'une personne. La denière fois qu'ils jouèrent sur la scène de l'AB, ce fut pour proposer un jazz épileptique mais plutôt classique, quoiqu'impressionnant de maîtrise. Changement radical de cap cette fois-ci: pendant une demi-heure incompréhensible, Shining nous a déstabilisé les neurones grâce à un cocktail improbable d'expérimental, de be-bop et de rock progressif, soupoudré d'une once de krautrock. Ou quand Coltrane fornique avec Fantômas en écoutant Trans Am... Inclassifiable et passionnant, ce groupe complétement barge est à découvrir d'urgence !
Jaga Jazzist déploie ensuite son impressionnante installation (Guitares, basse, trompettes, tuba, clarinette, sax, vibraphone, ordinateurs, batterie,..) pour nous emporter dans un tourbillon de sons: deux heures de pur bonheur. Les morceaux nettement moins électroniques de leur dernier album What We Must passant très bien le cap de la scène. D'une précision exemplaire, c'est avec un bonheur contagieux que ces dix excellents musiciens distillent leur électro-jazz complexe mais toujours accesible et festif. Le concert débute avec les deux premiers titres du dernier album, dont l'épique "Stardust Hotel", sauvage et splendide, pour s'orienter ensuite dans des territoires plus électroniques, mais toujours passionnants. Jaga Jazzist revisite ainsi presque en entier et de façon originale son avant-dernier album, The Stix que je conseille plus que vivement à vos petites oreilles en soif d'aventures sonores. Mention spéciale tout de même au service d'ordre "Gestapo" de l'AB, n'hésitant pas, en plein concert, à envoyer deux gorilles sympas comme des bunkers pour attraper et éjecter un pauvre type à côté de moi dont le crime fut... de crier trop fort sa joie entre deux morceaux !
Jaga Jazzist déploie ensuite son impressionnante installation (Guitares, basse, trompettes, tuba, clarinette, sax, vibraphone, ordinateurs, batterie,..) pour nous emporter dans un tourbillon de sons: deux heures de pur bonheur. Les morceaux nettement moins électroniques de leur dernier album What We Must passant très bien le cap de la scène. D'une précision exemplaire, c'est avec un bonheur contagieux que ces dix excellents musiciens distillent leur électro-jazz complexe mais toujours accesible et festif. Le concert débute avec les deux premiers titres du dernier album, dont l'épique "Stardust Hotel", sauvage et splendide, pour s'orienter ensuite dans des territoires plus électroniques, mais toujours passionnants. Jaga Jazzist revisite ainsi presque en entier et de façon originale son avant-dernier album, The Stix que je conseille plus que vivement à vos petites oreilles en soif d'aventures sonores. Mention spéciale tout de même au service d'ordre "Gestapo" de l'AB, n'hésitant pas, en plein concert, à envoyer deux gorilles sympas comme des bunkers pour attraper et éjecter un pauvre type à côté de moi dont le crime fut... de crier trop fort sa joie entre deux morceaux !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Edgar l'animal |
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