Massive Attack
Mezzanine |
Label :
Virgin |
||||
Attachez vos ceintures, relevez vos tablettes et cessez de fumer ! Mezzanine s'occupe du décollage !
Du début à la fin, on est absorbé par cette incroyable puissance qui s'offre à nos oreilles : la machine est en route et ne s'arrêtera pas !
"Angel" donne la teneur du cru. On monte, on monte pour ne pas redescendre. Les basses sont boostées aux amphétamines. Le genre de basse qui fait trembler les vitres. (Si si !) Voilà, c'est fait, on plane. Dès lors on se demande si l'on ressortira indemne de cet exercice, au cas où le reste de l'album perdurerait dans cette lignée. Mais pris au jeu, on tente le coup.
Le voyage se poursuit et de manière tout aussi agréable. "Risingson" est un groove splendide ponctué de voix aériennes et rappées. Les choses ne sont pas faites à moitié, on est partis, la Terre est loin maintenant.
Que l'on a bien fait de grimper dans cet avion à la destination inconnue ! "Inertia Creeps" aux consonances orientales joue toujours avec nos nerfs, "Dissoveld Girl" est monumental, allant crescendo pour finir sur un riff de guitare venimeux.
"Black Milk", d'une richesse infinie nous fait flotter en plein trip hop, une voix gracieuse (celle d'Elizabeth Fraser des Cocteau Twins) contrastant avec la rudesse de la musique. On atteint alors l'hyper espace. Les sons se font plus électroniques, et on arrive enfin sur le sol de la destination inconnue ! Que cela semble beau et mystérieux, lumineux et en même temps si noir ! ("Group Four")
La dernière plage, très zen, nous fait reprendre nos esprits et permet de dresser ce constat : on est pas déçu de ce petit voyage.
Un album puissant, truffé d'arrangements rusés et obstinés, une ambiance pesante, une pression permanente et cette sensation de décollage. Une massive attaque... sans crash ! Destination ? L'Inconnu !
Du début à la fin, on est absorbé par cette incroyable puissance qui s'offre à nos oreilles : la machine est en route et ne s'arrêtera pas !
"Angel" donne la teneur du cru. On monte, on monte pour ne pas redescendre. Les basses sont boostées aux amphétamines. Le genre de basse qui fait trembler les vitres. (Si si !) Voilà, c'est fait, on plane. Dès lors on se demande si l'on ressortira indemne de cet exercice, au cas où le reste de l'album perdurerait dans cette lignée. Mais pris au jeu, on tente le coup.
Le voyage se poursuit et de manière tout aussi agréable. "Risingson" est un groove splendide ponctué de voix aériennes et rappées. Les choses ne sont pas faites à moitié, on est partis, la Terre est loin maintenant.
Que l'on a bien fait de grimper dans cet avion à la destination inconnue ! "Inertia Creeps" aux consonances orientales joue toujours avec nos nerfs, "Dissoveld Girl" est monumental, allant crescendo pour finir sur un riff de guitare venimeux.
"Black Milk", d'une richesse infinie nous fait flotter en plein trip hop, une voix gracieuse (celle d'Elizabeth Fraser des Cocteau Twins) contrastant avec la rudesse de la musique. On atteint alors l'hyper espace. Les sons se font plus électroniques, et on arrive enfin sur le sol de la destination inconnue ! Que cela semble beau et mystérieux, lumineux et en même temps si noir ! ("Group Four")
La dernière plage, très zen, nous fait reprendre nos esprits et permet de dresser ce constat : on est pas déçu de ce petit voyage.
Un album puissant, truffé d'arrangements rusés et obstinés, une ambiance pesante, une pression permanente et cette sensation de décollage. Une massive attaque... sans crash ! Destination ? L'Inconnu !
Parfait 17/20 | par Oneair |
Posté le 22 juillet 2004 à 12 h 14 |
Une fois avec mon frère, je vais dans un bar et sur la platine : Massive Attack, "Mezzanine", et là le coup de foudre !
On peut comparer Massive Attack à Pink Floyd, on rentre dans un univers psychedelic.
A chaque fois que l'on veut pousser le son de "Mezzanine", on doit obligatoirement réduire les basses, sinon le son sature tout de suite, ils ont mis la blinde de basse ; enfin de la musique qui vous pénètre.
On ferme les yeux et tout te suite, on se retrouve dans un monde merveilleux, de paix, de calme.
Pour moi, la meilleur piste de"Mezzanine" ça reste "Man Next Door", le chanteur a une voix excellente.
On peut comparer Massive Attack à Pink Floyd, on rentre dans un univers psychedelic.
A chaque fois que l'on veut pousser le son de "Mezzanine", on doit obligatoirement réduire les basses, sinon le son sature tout de suite, ils ont mis la blinde de basse ; enfin de la musique qui vous pénètre.
On ferme les yeux et tout te suite, on se retrouve dans un monde merveilleux, de paix, de calme.
Pour moi, la meilleur piste de"Mezzanine" ça reste "Man Next Door", le chanteur a une voix excellente.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 01 novembre 2004 à 19 h 35 |
Que dire ?... Je crois que la destination n'est pas l'inconnu, mais le monde que cette musique nous fait imaginer ; "Mezzanine" s'écoute fort, très fort, alongé, ne pensant à rien ...
"Mezzanine" s'adresse (à mon sens) à tout les 'daydreamers' et autres nocturnes (un peu comme eux non ?), pour nous livrer leur bataille intérieure, leur frustration, leur imagination, leur quête d'un monde de Paix. Ils nous livrent leur guerre, armés de voix, de sons lancinants, de multiples samples tranchants, de guitares saturées, de mélodies ennivrantes, juste pour nous faire nous évader pendant quelques temps, pour notre plus grand bien.
"Mezzanine" s'adresse (à mon sens) à tout les 'daydreamers' et autres nocturnes (un peu comme eux non ?), pour nous livrer leur bataille intérieure, leur frustration, leur imagination, leur quête d'un monde de Paix. Ils nous livrent leur guerre, armés de voix, de sons lancinants, de multiples samples tranchants, de guitares saturées, de mélodies ennivrantes, juste pour nous faire nous évader pendant quelques temps, pour notre plus grand bien.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 10 juin 2005 à 21 h 52 |
Très très sombre. Massive Attack a basculé dans le Côté Obscur, et je m'y suis laissé tenté. J'adore ces musiques qui apparaissent basiques, mais qui dès qu'elles s'accélèrent, portent l'oreille comme sur un doux coussin. Les voix des chanteuses sont magnifiques et envoûtantes, celles des hommes inquiétantes mais tellement dans le rythme, tellement vraies.
Vous avez vu "Snatch" ? A voir, juste pour la scène où passe "Angel". C'est beau, c'est une entrée en matière qui pose problème. Je dis que c'est un homme qui chante, d'autres arguent que c'est une femme ... Quoi qu'il en soit elle est mystérieuse et proche de la folie.
"Risingsong" est proche de Karmacoma, chanson que j'adore. D'ailleurs dès que 3D et Tricky sont en duo, j'adore (ça fait beaucoup de j'adore !). Elle introduit un peu plus dans les bas fonds de la musique.
"Tear Drop", tout le monde l'a déjà écouté, souvent en fond d'émission télé, mais à chaque écoute c'est l'émerveillement : comment peut on chanter si juste, si clairement ? C'est aussi pour ça que Massive Attack est magique, et que au contraire de son nom, cette voix n'aspire qu'à la paix.
Pour moi, "Inertia Creeps" équivaudrait à un voyage dans les faubourgs de Hong Kong, avec ses parties de lumières et celles d'obscurité, au milieu de commerçants et trafiquants, le chanteur seul s'exprime et raconte. Je précise que je ne me suis pas attaché aux paroles, c'est probablement pour ça que je vois ces choses !
"Exchange" est une chanson instrumentale, mais perso j'adore (euh, disons j'affectionne) Massive Attack pour ça aussi. Le calme avant la tempête, c'est le leitmotiv de certains groupes. Massive Attack, c'est probablement le calme avant le calme, le monde est déjà bien assez violent.
Regardez "Matrix", écoutez lorsque l'on voit Néo pour la 1ére fois. Cette musique qui s'accroche à son écouteur est là, et c'est mon titre préféré dans l'album. "Dissvolved Girl" est extraordinaire, particulièrement le solo de guitare au beau milieu, et le petit bruit de départ, comme quelque chose qui vous aspire.
"Man Next Door", c'est une chanson soit on adore, soit on déteste. Je reprends les paroles d'un bon ami (Thom) qui m'a dit cela lorsque j'ai entendu pour la première fois. Et bien, sur le coup, (j'étais un piêtre critique) ça m'a paru fade, voire mauvais. Mais c'est une chanson pleine d'émotions, avec une voix véritable.
Voilà je vais m'arrêter, mais c'est aussi un CD à écouter en entier, froid par son aspect et à l'écoute ; mais le glacé peut être intense !
Vous avez vu "Snatch" ? A voir, juste pour la scène où passe "Angel". C'est beau, c'est une entrée en matière qui pose problème. Je dis que c'est un homme qui chante, d'autres arguent que c'est une femme ... Quoi qu'il en soit elle est mystérieuse et proche de la folie.
"Risingsong" est proche de Karmacoma, chanson que j'adore. D'ailleurs dès que 3D et Tricky sont en duo, j'adore (ça fait beaucoup de j'adore !). Elle introduit un peu plus dans les bas fonds de la musique.
"Tear Drop", tout le monde l'a déjà écouté, souvent en fond d'émission télé, mais à chaque écoute c'est l'émerveillement : comment peut on chanter si juste, si clairement ? C'est aussi pour ça que Massive Attack est magique, et que au contraire de son nom, cette voix n'aspire qu'à la paix.
Pour moi, "Inertia Creeps" équivaudrait à un voyage dans les faubourgs de Hong Kong, avec ses parties de lumières et celles d'obscurité, au milieu de commerçants et trafiquants, le chanteur seul s'exprime et raconte. Je précise que je ne me suis pas attaché aux paroles, c'est probablement pour ça que je vois ces choses !
"Exchange" est une chanson instrumentale, mais perso j'adore (euh, disons j'affectionne) Massive Attack pour ça aussi. Le calme avant la tempête, c'est le leitmotiv de certains groupes. Massive Attack, c'est probablement le calme avant le calme, le monde est déjà bien assez violent.
Regardez "Matrix", écoutez lorsque l'on voit Néo pour la 1ére fois. Cette musique qui s'accroche à son écouteur est là, et c'est mon titre préféré dans l'album. "Dissvolved Girl" est extraordinaire, particulièrement le solo de guitare au beau milieu, et le petit bruit de départ, comme quelque chose qui vous aspire.
"Man Next Door", c'est une chanson soit on adore, soit on déteste. Je reprends les paroles d'un bon ami (Thom) qui m'a dit cela lorsque j'ai entendu pour la première fois. Et bien, sur le coup, (j'étais un piêtre critique) ça m'a paru fade, voire mauvais. Mais c'est une chanson pleine d'émotions, avec une voix véritable.
Voilà je vais m'arrêter, mais c'est aussi un CD à écouter en entier, froid par son aspect et à l'écoute ; mais le glacé peut être intense !
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 23 avril 2006 à 01 h 33 |
Premiers pas avec Massive Attack... On m'en a dit beaucoup de bien. J'ai lu quelques chroniques... et puis je me suis lancé.
Pourquoi Mezzanine ? Honnêtement... pour la pochette.
Je me lance. Fort, au casque. "Angel". Des basses énormes. Un début mécanique, froid. Une charrue, un engin qu'on ne pourra pas arrêter. On se fait littérallement happer, dès les premiers instants. Une voix se pose au-dessus de tout ça, une voix quasi-aérienne, comme un contrepoids face aux basses. C'est parti. On s'envole. Etonnant quand on regarde les basses avec lesquelles on est parti. Le mot qui m'est venu à l'esprit, pendant cette première écoute, c'est "générosité". Merci à eux, ils nous font 6 minutes comme ça, ça fait plaisir.
Ensuite... j'ai mis plus de temps à apprécier. Il a fallu quelques écoutes pour pouvoir vraiment... "kiffer". "Risingson", un moment un peu plus calme, comme pour continuer vers où "Angel" nous a lancé. On reste en l'air. "Teardrop", ou la pureté absolue. Un clavecin pour les arpèges, un piano pour les accords, des sons cristallins, une voix comme un souffle, une chanson qui passe comme on vous chuchote à l'oreille.
Vient ensuite le deuxième coup de cœur de l'album. "Inertia Creep"... un morceau sombre, très sombre, du début à la fin. Des percussions entraînantes, dansantes, sensuelles. Le genre de morceau qui vous prend aux tripes et qui ne les lâche plus.
On se calme. On se repose un peu, on calme le jeu. On reprend ses esprits ("Exchange", un morceau instrumental, répétitif, assez posé).
Et c'est reparti. "Dissolved Girl", encore un de ces morceaux qui vous emmène loin, et qui vous attrappe encore plus, quand vous vous y attendez pas. Une énorme guitare qui surgit de nulle part, et qui remplit tout le volume sonore.
On est bien là ou on est. "Man Next Door", pareil, un bon moment de voyage, dans cette ambiance si particulière. "Black Milk" poursuit dans la même optique. Un voyage, une déambulation autour d'une voix, on s'imagine en train de parcourir, de marcher, de voler, les yeux fermés, en se laissant emporter par cette voix, faible, fine, frêle, mais en même temps on est en confiance totale, on se laisse entraîner. Où ça ? À "Mezzanine". Un bloc d'une noirceur sans nom, une masse rouillée, une machine folle, qui elle par contre n'a aucune pitié, aucun regard pour l'auditeur. On s'est laissés hypnotiser par cette voix fluette et la machine nous a englouti. Maintenant c'est elle qui nous poursuit. Vient ensuite la perle de cet album (selon moi): "Group Four". Tout commence comme dans un bon "Black Milk". Deux voix qui s'opposent: la voix délicate et aérienne féminine, le ton chuchotant et sensuel masculin. Tous deux se parlent, se répondent, se domptent, se rebellent. Jusqu'à épuisement. Et là, un nouveau monde apparaît. Ou plutôt tout un monde disparaît. Après ce dialogue de sourds entre les deux voix, on assiste à la naissance d'un redoutable trou noir. Une entité qui vous prend, vous entraîne et ne vous laisse aucun répit. Les guitares arrivent, prennent le pas. La machine accélère, les basses s'amplifient, et vous entraînent au plus profond, tout au bout, là où vous pourrez plus remonter.
...Mais merde, que c'est bon de se faire emporter comme ça !
Vient ensuite un écho à "Exchange", avec cette fois une présence plus humaine, par la voix. Comme quelqu'un qui vient vous réveiller et vous rappelle doucement que la sortie, c'est par ici, et vous vous rendez alors compte de l'excellence de ce que vous venez d'écouter. Prenant, planant, il devrait être obligatoire pour chacun de se plonger dans cet album magistral.
Pourquoi Mezzanine ? Honnêtement... pour la pochette.
Je me lance. Fort, au casque. "Angel". Des basses énormes. Un début mécanique, froid. Une charrue, un engin qu'on ne pourra pas arrêter. On se fait littérallement happer, dès les premiers instants. Une voix se pose au-dessus de tout ça, une voix quasi-aérienne, comme un contrepoids face aux basses. C'est parti. On s'envole. Etonnant quand on regarde les basses avec lesquelles on est parti. Le mot qui m'est venu à l'esprit, pendant cette première écoute, c'est "générosité". Merci à eux, ils nous font 6 minutes comme ça, ça fait plaisir.
Ensuite... j'ai mis plus de temps à apprécier. Il a fallu quelques écoutes pour pouvoir vraiment... "kiffer". "Risingson", un moment un peu plus calme, comme pour continuer vers où "Angel" nous a lancé. On reste en l'air. "Teardrop", ou la pureté absolue. Un clavecin pour les arpèges, un piano pour les accords, des sons cristallins, une voix comme un souffle, une chanson qui passe comme on vous chuchote à l'oreille.
Vient ensuite le deuxième coup de cœur de l'album. "Inertia Creep"... un morceau sombre, très sombre, du début à la fin. Des percussions entraînantes, dansantes, sensuelles. Le genre de morceau qui vous prend aux tripes et qui ne les lâche plus.
On se calme. On se repose un peu, on calme le jeu. On reprend ses esprits ("Exchange", un morceau instrumental, répétitif, assez posé).
Et c'est reparti. "Dissolved Girl", encore un de ces morceaux qui vous emmène loin, et qui vous attrappe encore plus, quand vous vous y attendez pas. Une énorme guitare qui surgit de nulle part, et qui remplit tout le volume sonore.
On est bien là ou on est. "Man Next Door", pareil, un bon moment de voyage, dans cette ambiance si particulière. "Black Milk" poursuit dans la même optique. Un voyage, une déambulation autour d'une voix, on s'imagine en train de parcourir, de marcher, de voler, les yeux fermés, en se laissant emporter par cette voix, faible, fine, frêle, mais en même temps on est en confiance totale, on se laisse entraîner. Où ça ? À "Mezzanine". Un bloc d'une noirceur sans nom, une masse rouillée, une machine folle, qui elle par contre n'a aucune pitié, aucun regard pour l'auditeur. On s'est laissés hypnotiser par cette voix fluette et la machine nous a englouti. Maintenant c'est elle qui nous poursuit. Vient ensuite la perle de cet album (selon moi): "Group Four". Tout commence comme dans un bon "Black Milk". Deux voix qui s'opposent: la voix délicate et aérienne féminine, le ton chuchotant et sensuel masculin. Tous deux se parlent, se répondent, se domptent, se rebellent. Jusqu'à épuisement. Et là, un nouveau monde apparaît. Ou plutôt tout un monde disparaît. Après ce dialogue de sourds entre les deux voix, on assiste à la naissance d'un redoutable trou noir. Une entité qui vous prend, vous entraîne et ne vous laisse aucun répit. Les guitares arrivent, prennent le pas. La machine accélère, les basses s'amplifient, et vous entraînent au plus profond, tout au bout, là où vous pourrez plus remonter.
...Mais merde, que c'est bon de se faire emporter comme ça !
Vient ensuite un écho à "Exchange", avec cette fois une présence plus humaine, par la voix. Comme quelqu'un qui vient vous réveiller et vous rappelle doucement que la sortie, c'est par ici, et vous vous rendez alors compte de l'excellence de ce que vous venez d'écouter. Prenant, planant, il devrait être obligatoire pour chacun de se plonger dans cet album magistral.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 11 octobre 2008 à 19 h 51 |
Avec ses lignes de basse qui brisent des vases, ses voix qui emportent chaque âme qu'elle rencontre en état second et ses ambiances sombres mais chaleureuses, Mezzanine est un disque vivant. Amoureux ou inquiet, il y a toujours une chanson qui vous correspond. Son écoute amène a un état de plénitude rarement atteint et chaque morceau a quelque chose qui le rend unique. Beaucoup de titres ont d'ailleurs été utilisé dans des BO ; preuve s'il en faut que chaque mesure, chaque ligne de texte est une histoire, un sentiment ou un souvenir. Avec la qualité des compositions vient une qualité technique: le son, les instruments, la pochette... donnent vraiment l'impression d'avoir affaire à un objet rare, précieux et puissant, presque inquiétant. Je ne peux rien dire d'autres, ou je ne ferais que paraphraser le disque lui même. Avec des sommets comme "Teardrop" ou "Mezzanine", Massive Attack signe un opus majeur du trip-hop naissant.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 10 octobre 2009 à 16 h 28 |
Quatre ans après que la tornade Protection n'ait dépoussiéré mes conduits auditifs, l'ouragan Mezzanine débarque avec grand fracas.
Rarement l'impression d'un album attendu comme le messie m'a frappé à ce point, et les médias furent nombreux à étaler Massive Attack sur le papier. Un peu partout, tout le monde parlait du dernier Massive, jusqu'à l'écœurement !
Et il faut bien dire que ce mouvement n'a fait que s'amplifier. Combien de reportages sportifs, de ralentis sur un sublime corps noir en pleine course a été accompagné de "Teardrop", combien de sujets du 20H surlignés d' "Angel" histoire de bien montrer à quel point le reportage était dramatique.
Cette impression m'a à l'époque éloigné du groupe, moi qui avais l'impression que je possédais Massive Attack, que ce groupe était mien !
J'ai éprouvé de la jalousie et ai boudé ce disque... avant d'y revenir, forcément, une fois la vague passée.
Parce que Mezzanine est un disque immanquable, chargé de l'histoire de cette période, chargé d'images, de soirées à l'air moite, de la sueur d'y avoir trop bougé, de voyages, de paysages, d'amis.
Mezzanine n'est pas un album, c'est une tranche de (ma) vie.
C'est une époque.
En cela il ne peut être que magnifique.
Rarement l'impression d'un album attendu comme le messie m'a frappé à ce point, et les médias furent nombreux à étaler Massive Attack sur le papier. Un peu partout, tout le monde parlait du dernier Massive, jusqu'à l'écœurement !
Et il faut bien dire que ce mouvement n'a fait que s'amplifier. Combien de reportages sportifs, de ralentis sur un sublime corps noir en pleine course a été accompagné de "Teardrop", combien de sujets du 20H surlignés d' "Angel" histoire de bien montrer à quel point le reportage était dramatique.
Cette impression m'a à l'époque éloigné du groupe, moi qui avais l'impression que je possédais Massive Attack, que ce groupe était mien !
J'ai éprouvé de la jalousie et ai boudé ce disque... avant d'y revenir, forcément, une fois la vague passée.
Parce que Mezzanine est un disque immanquable, chargé de l'histoire de cette période, chargé d'images, de soirées à l'air moite, de la sueur d'y avoir trop bougé, de voyages, de paysages, d'amis.
Mezzanine n'est pas un album, c'est une tranche de (ma) vie.
C'est une époque.
En cela il ne peut être que magnifique.
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