Massive Attack
Blue Lines |
Label :
Virgin |
||||
Blue Lines de Massive Attack en 1991, ce fut une grande claque pour ceux qui ont découvert cet album cette année-là ! Le trip hop n'était pas à la mode et de Bristol partit cette nouvelle vague...
"Safe From Harm" avec une rythmique terrible attaque le début de l'album accompagnée de Shara Nelson à la voix, on reste médusé.
Puis Horace Andy prend la relève avec "One Love" pour nous entraîner dans un faux rythme magique !
Viennent ensuite les pièces maîtresses de l'album avec "Blue Lines" et ses lignes de rap ténébreuses (Tricky encore "Kid" exerce avec le reste du groupe Massive Attack) superbement enchaîné au magnifique "Be Thankful On What You've Got" chanté par Tony Bryan.
Tricky and co se mixent avec Horace Andy sur le dub de nouveau rapé "Five Man Army" (le trip hop est bien né !).
Arrive "Unfinished Sympathy" avec le retour de Shara Nelson, titre qui a mis Massive Attack dans les discothèques et dans les charts !
Et Massive relance la machine trip hop avec Shara Nelson toujours là mais dans les choeurs sur "Daydreaming", avant qu' elle n' enchaîne seule un "Lately" déchirant.
Enfin l'album se termine avec le fidèle Horace Handy épaulé de Neneh Cherry qui achève ce voyage avec son "Hymn Of The Big Wheel".
A chaque écoute de l'album, je reste scotché par tant de trouvailles musicales...
3D-Del Naja, Mushrooms et Daddy G sont dès leur premier jet au sommet de leur art !
La suite de leur discographie continuera dans l'excellence, mais n'atteindra jamais cette alchimie de fraicheur, de surprise, de diversités, d'innovations techniques, qu'est Blue Lines... une pièce majeure de la musique.
"Safe From Harm" avec une rythmique terrible attaque le début de l'album accompagnée de Shara Nelson à la voix, on reste médusé.
Puis Horace Andy prend la relève avec "One Love" pour nous entraîner dans un faux rythme magique !
Viennent ensuite les pièces maîtresses de l'album avec "Blue Lines" et ses lignes de rap ténébreuses (Tricky encore "Kid" exerce avec le reste du groupe Massive Attack) superbement enchaîné au magnifique "Be Thankful On What You've Got" chanté par Tony Bryan.
Tricky and co se mixent avec Horace Andy sur le dub de nouveau rapé "Five Man Army" (le trip hop est bien né !).
Arrive "Unfinished Sympathy" avec le retour de Shara Nelson, titre qui a mis Massive Attack dans les discothèques et dans les charts !
Et Massive relance la machine trip hop avec Shara Nelson toujours là mais dans les choeurs sur "Daydreaming", avant qu' elle n' enchaîne seule un "Lately" déchirant.
Enfin l'album se termine avec le fidèle Horace Handy épaulé de Neneh Cherry qui achève ce voyage avec son "Hymn Of The Big Wheel".
A chaque écoute de l'album, je reste scotché par tant de trouvailles musicales...
3D-Del Naja, Mushrooms et Daddy G sont dès leur premier jet au sommet de leur art !
La suite de leur discographie continuera dans l'excellence, mais n'atteindra jamais cette alchimie de fraicheur, de surprise, de diversités, d'innovations techniques, qu'est Blue Lines... une pièce majeure de la musique.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par EtheBunnymen |
Posté le 27 avril 2005 à 17 h 08 |
Massive Attack, choisir ce nom en pleine guerre du Golf était déjà audacieux... Les disques du trio constitué de Daddy G, 3-D et Mushroom le seront davantage.
Un groupe parfait dès le début si je puis dire. Les trois rescapés de la Wild Bunch, un collectif de la ville de Bristol, ne le savent pas encore mais ils vont bouleverser, avec cet album, la musique des années 90 (et peut-être même plus).
Produit par James Lavelle (créateur de Mo'Wax) et précédé du méga tube "Unfinished Sympathy" chanté magistralement par Shara Nelson, "Blue Lines" avait fait naître de grandes espérances chez les amateurs d'ambiances au climat glacé et innovateur.
Qui peut en effet se targuer d'avoir fait cohabiter avec autant de brio la cold wave "traditionnelle" à la Joy Division avec des sonorités plus dansantes inspirées de la musique noire américaine ? Les lignes de basses chaloupées servent d'ecrin à ces morceaux originaux aux collorations dub, reggae ou hip-hop.
La qualité intrinsèque de chansons telles que "Five Man Army", "Be Thankful For What You've Got" peut trouver une explication par les judicieuses collaborations de Tricky, Horace Andy en passant par Tony Brian.
Ce don de marrier les influences les plus éparses de manière ludique et inspiré a fait de ce groupe l'égal des plus grands, du moins certainement le plus important depuis le Clash.
Un groupe parfait dès le début si je puis dire. Les trois rescapés de la Wild Bunch, un collectif de la ville de Bristol, ne le savent pas encore mais ils vont bouleverser, avec cet album, la musique des années 90 (et peut-être même plus).
Produit par James Lavelle (créateur de Mo'Wax) et précédé du méga tube "Unfinished Sympathy" chanté magistralement par Shara Nelson, "Blue Lines" avait fait naître de grandes espérances chez les amateurs d'ambiances au climat glacé et innovateur.
Qui peut en effet se targuer d'avoir fait cohabiter avec autant de brio la cold wave "traditionnelle" à la Joy Division avec des sonorités plus dansantes inspirées de la musique noire américaine ? Les lignes de basses chaloupées servent d'ecrin à ces morceaux originaux aux collorations dub, reggae ou hip-hop.
La qualité intrinsèque de chansons telles que "Five Man Army", "Be Thankful For What You've Got" peut trouver une explication par les judicieuses collaborations de Tricky, Horace Andy en passant par Tony Brian.
Ce don de marrier les influences les plus éparses de manière ludique et inspiré a fait de ce groupe l'égal des plus grands, du moins certainement le plus important depuis le Clash.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 30 juin 2005 à 16 h 27 |
Blue Lines est un album qui va complètement révolutionner la façon de faire de la musique au début des années 90.
Le collectif Wild Brunch (Daddy G - Mushroom - 3D) venu tout droit des brumes de Bristol va créer ce qu'on apellera tres vite le Bristol-sound; mélange de rythmes chaloupés et langoureux, fusion mélancolique de soul, rap, dub reggae et hip-hop; porté par des lignes de basses puissantes et entrecoupé de scratches furieux.
nous sommes en 1991 et Massive Attack va jeter à la face du monde cet album historique, car on peut veritablement dire qu'il y aura un avant et un après Blue Lines.
Les 3 concepteurs du groupe, que l'on appellera d'abord Massive le mot Attack étant sacrifié pour cause d'événements internationaux (la guerre du Golfe), vont s'entourer des voix de Neneh Cherry, Sarah Nelson, Horace Andy; légende jamaïcaine du reggae et un certain Tricky Kid qui décidera plus tard de faire la carrière solo que l'on connaît et supprimera par là même le "kid" de son nom de scène pour devenir l'inquiètant et parano Tricky.
Porté par 9 titres fantastiques aux orchestrations envoûtantes ("Unfinished Sympathy, "Daydreaming", "Safe From Arm", "Hymn Of The Big Wheels"), l'album est un pur joyau qui va marquer son époque et faire de Massive Attack un groupe essentiel.
La critique d'ailleurs ne se trompera et saluera de manière unanime Blue Lines comme un véritable chef-d'oeuvre.
Le collectif Wild Brunch (Daddy G - Mushroom - 3D) venu tout droit des brumes de Bristol va créer ce qu'on apellera tres vite le Bristol-sound; mélange de rythmes chaloupés et langoureux, fusion mélancolique de soul, rap, dub reggae et hip-hop; porté par des lignes de basses puissantes et entrecoupé de scratches furieux.
nous sommes en 1991 et Massive Attack va jeter à la face du monde cet album historique, car on peut veritablement dire qu'il y aura un avant et un après Blue Lines.
Les 3 concepteurs du groupe, que l'on appellera d'abord Massive le mot Attack étant sacrifié pour cause d'événements internationaux (la guerre du Golfe), vont s'entourer des voix de Neneh Cherry, Sarah Nelson, Horace Andy; légende jamaïcaine du reggae et un certain Tricky Kid qui décidera plus tard de faire la carrière solo que l'on connaît et supprimera par là même le "kid" de son nom de scène pour devenir l'inquiètant et parano Tricky.
Porté par 9 titres fantastiques aux orchestrations envoûtantes ("Unfinished Sympathy, "Daydreaming", "Safe From Arm", "Hymn Of The Big Wheels"), l'album est un pur joyau qui va marquer son époque et faire de Massive Attack un groupe essentiel.
La critique d'ailleurs ne se trompera et saluera de manière unanime Blue Lines comme un véritable chef-d'oeuvre.
Excellent ! 18/20
Posté le 20 mars 2006 à 21 h 21 |
Blue Lines, c'est la chaleur moite d'un été au début des années 90. C'est un son qui mélange soul, dub, hip-hop. C'est un album qui prend son temps. Quand on l'écoute: on a chaud, on a soif, la voix de Sarah Nelson ou de Horace Andy vous font transpirer...
"Unfinished Sympathy", le chef-d'oeuvre clippé en une seule prise est une chanson qui symbolise la musique des années 90.
Album à écouter sans modération jusqu'à plus soif.
"Unfinished Sympathy", le chef-d'oeuvre clippé en une seule prise est une chanson qui symbolise la musique des années 90.
Album à écouter sans modération jusqu'à plus soif.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 26 septembre 2007 à 13 h 59 |
Massive Attack, avec ce disque, révolutionne le trip-hop et la musique. En partant de l'électronique et en allant jusqu'au hip-hop, le groupe explore là de fond en comble le style nommé trip-hop. Ca commence par un étonnant "Safe From Harm" qui est tout simplement parfait, d'une perfection qu'il est difficile d'égaler. Les chansons se suivent et le disque reste intemporel. On n'a pas l'impression que ça puisse dater de 1991. Lorsque l'on cite cette année on a plutôt tendance à citer des groupes exerçant plutôt dans un rock lourd à l'exception faite peut être de groupes comme Depeche Mode. Le groupe invente donc là le trip-hop avec un énorme son et de grands morceaux intemporels et indescriptiblement excellents. En somme, c'est un album révolutionnaire qui explore un style de la musique pas non plus abordable à tous les publics mais tout de même très apprécié. Excellent, parfait, exceptionnel... beaucoup d'adjectifs pourraient qualifier cet album mais le plus juste serait intemporel...
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 05 août 2009 à 13 h 17 |
Le fait de regarder Shara Nelson marcher dans une rue le long d'"Unfinished Sympathy" ne faisait que prolonger l'ennui d'un lycéen vautré devant sa téloche. Massive Attack ne semblait rien d'autre qu'un de ses genres musicaux de passage comme il y avait eu avant avec la new beat, la house et j'en passe. Ensuite il y eut "Be Thankful For What You've Got" et sa séance de strip-tease (à me souvenir) aux heures tardives. Mais rien d'enivrant.
Les années ont passé, le terme trip-hop s'est définitivement révélé au grand jour et on a rencontré une personne qui kiffe grave cet album. Alors pourquoi pas? On le met et "Safe From Harm" échographie par son d'ambiance drum'n'bass, infuse le chant de Shara Nelson dans le cerveau. Arrive "One Love" avec la voix pincée de Horace Andy, soul trippante statique et flottant comme des volutes où quelques scratchs se glissent sous quelques draps. Avec "Blue Lines", on s'emmerde un peu. Passons. On arrive sur "Be Thankful For What You've Got" et cette strip-teaseuse qui revient en tête. Ca se paluche par quelques scratchs feutrés. Andy Bryan : troisième voix soul, car il s'agit bien de soul sur de la musique urbaine à se qu'on entend en majorité. On s'éveille légèrement par une cadence plus accélérée en retrouvant la marche de Shara Nelson et les cordes qui arpentent "Unifinished Sympathy", avant de se taper le tribal "Daydreaming" où est crédité un certain futur Tricky, avant de plonger dans un espèce de trip disco décéléré nommé "Lately". A Horace Andy d'épiloguer l'album sur "Hymn Of The Big Wheel" et ses chants de baleines lointains. Un peu trop lénifiant tout ça parfois. Reste que...
Les années ont passé, le terme trip-hop s'est définitivement révélé au grand jour et on a rencontré une personne qui kiffe grave cet album. Alors pourquoi pas? On le met et "Safe From Harm" échographie par son d'ambiance drum'n'bass, infuse le chant de Shara Nelson dans le cerveau. Arrive "One Love" avec la voix pincée de Horace Andy, soul trippante statique et flottant comme des volutes où quelques scratchs se glissent sous quelques draps. Avec "Blue Lines", on s'emmerde un peu. Passons. On arrive sur "Be Thankful For What You've Got" et cette strip-teaseuse qui revient en tête. Ca se paluche par quelques scratchs feutrés. Andy Bryan : troisième voix soul, car il s'agit bien de soul sur de la musique urbaine à se qu'on entend en majorité. On s'éveille légèrement par une cadence plus accélérée en retrouvant la marche de Shara Nelson et les cordes qui arpentent "Unifinished Sympathy", avant de se taper le tribal "Daydreaming" où est crédité un certain futur Tricky, avant de plonger dans un espèce de trip disco décéléré nommé "Lately". A Horace Andy d'épiloguer l'album sur "Hymn Of The Big Wheel" et ses chants de baleines lointains. Un peu trop lénifiant tout ça parfois. Reste que...
Sympa 14/20
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