And Also The Trees
Green Is The Sea |
Label :
Normal |
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On a présenté cet album comme la dernière partie d'une trilogie rassemblant par ailleurs The Millpond Years et Farewell To The Shade. L'univers sombre du groupe est bien présent, mais on peut remarquer les tendances d'ouverture qui seront confirmées plus tard.
L'album débute en effet sur un "Red Valentino" dont le nom est tiré de la lecture d'un article de magazine sur le créateur italien R.E.D. Valentino, avec des cuivres inattendus chez AATT, mais aussi plus loin des sitars sur "Jacob Fleet". Le reste est plus reconnaissable, une voix grave, creusant son sillon, une guitare cristalline et fine qui attire irrémédiablement l'oreille, une basse rampante et une batterie juste, le tout enrobé de mélodies travaillées. Aucun autre groupe ne peut se targuer d'avoir construit une identité aussi particulière, qui captive son auditoire et ne le lâche plus jusqu'au dernier morceau. Même sans batterie et accompagné de piano, la voix de Simon est envoûtante sur "Men of Absolute". On a tendance à sentir la fin du cycle sur le fait d'une majorité de chansons mélancoliques lentes, quelquefois engluées dans une orchestration hésitante comme sur "Blind Opera" faisant référence aux temps révolus, mais l'ensemble est loin d'être faible, surtout lorsque la musique se rassemble autour de son chanteur comme sur "The Woodcutter". Pour moi cet album est celui d'une amorce de virage (tout en douceur), mais qui fait partie intégrante de l'œuvre de ce groupe particulier, qui gagne à être connu hors de l'étiquette "Cold Wave".
L'album débute en effet sur un "Red Valentino" dont le nom est tiré de la lecture d'un article de magazine sur le créateur italien R.E.D. Valentino, avec des cuivres inattendus chez AATT, mais aussi plus loin des sitars sur "Jacob Fleet". Le reste est plus reconnaissable, une voix grave, creusant son sillon, une guitare cristalline et fine qui attire irrémédiablement l'oreille, une basse rampante et une batterie juste, le tout enrobé de mélodies travaillées. Aucun autre groupe ne peut se targuer d'avoir construit une identité aussi particulière, qui captive son auditoire et ne le lâche plus jusqu'au dernier morceau. Même sans batterie et accompagné de piano, la voix de Simon est envoûtante sur "Men of Absolute". On a tendance à sentir la fin du cycle sur le fait d'une majorité de chansons mélancoliques lentes, quelquefois engluées dans une orchestration hésitante comme sur "Blind Opera" faisant référence aux temps révolus, mais l'ensemble est loin d'être faible, surtout lorsque la musique se rassemble autour de son chanteur comme sur "The Woodcutter". Pour moi cet album est celui d'une amorce de virage (tout en douceur), mais qui fait partie intégrante de l'œuvre de ce groupe particulier, qui gagne à être connu hors de l'étiquette "Cold Wave".
Bon 15/20 | par Foreth |
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