Coalesce
Give Them Rope |
Label :
Relapse |
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Pour ceux qui écoutent des choses un peu extrêmes depuis plusieurs années et pour peu que cela remonte aux années 90, voire 80 pour les plus anciens, il y a actuellement des choses qui ne peuvent qu'horripiler, comme cette foutue mode du Deathcore où des types lookés comme des joueurs de foot (coupe de cheveux fashion, tatouages apparents, gros biscottos, bref, l'imagerie gay par excellence récupérée connement par les hétéros "branchés") essaient de jouer aux durs à cuire sous prétexte qu'ils meuglent dans un micro et qu'ils sont accordés deux tons en dessous de la moyenne. Tous ces types n'ont bien sûr rien pigé à ce qu'est la vraie brutalité musicale, ils se contentent d'accumuler les clichés sans rien comprendre au concept même qu'ils essaient de manier. Un peu comme si un mec pensait que pour devenir écrivain, il suffit de mettre une dizaine de figures de style par page et que cela dédouane d'avoir du style, des idées.
Du coup, lorsqu'on écoute le Hardcore que balance Coalesce sur Give Them Rope, pourtant déjà sorti depuis 1998, on se rend compte du fossé incommensurable qui sépare les gros nuls bariolés d'aujourd'hui des anciens, moins poseurs et cent fois plus nocifs. Cet album c'est la fessée, la branlée, une leçon de violence méthodique intelligente sans aucun putain de refrain en voix claire, sans solos, sans frime. Par contre, on a droit à un festival de rythmes syncopés, de breaks casseurs de rondelles, de riffs acharnés, triturés, plus tordus qu'une actrice porno prise dans un gang bang, le tout surmonté par la voix incroyable de Sean Ingram, un hurleur comme il y en a trop peu : puissant, direct, hargneux. Nul besoin d'impressionner par des growls ultra gutturaux, caricature de virilité défaillante, ou des hurlements hystériques majoritairement ridicules, le type a juste une hargne incroyable, une patate énorme.
Que dire de plus si ce n'est que les 11 titres de Give Them Rope vous feront saigner du nez et des oreilles.
Du coup, lorsqu'on écoute le Hardcore que balance Coalesce sur Give Them Rope, pourtant déjà sorti depuis 1998, on se rend compte du fossé incommensurable qui sépare les gros nuls bariolés d'aujourd'hui des anciens, moins poseurs et cent fois plus nocifs. Cet album c'est la fessée, la branlée, une leçon de violence méthodique intelligente sans aucun putain de refrain en voix claire, sans solos, sans frime. Par contre, on a droit à un festival de rythmes syncopés, de breaks casseurs de rondelles, de riffs acharnés, triturés, plus tordus qu'une actrice porno prise dans un gang bang, le tout surmonté par la voix incroyable de Sean Ingram, un hurleur comme il y en a trop peu : puissant, direct, hargneux. Nul besoin d'impressionner par des growls ultra gutturaux, caricature de virilité défaillante, ou des hurlements hystériques majoritairement ridicules, le type a juste une hargne incroyable, une patate énorme.
Que dire de plus si ce n'est que les 11 titres de Give Them Rope vous feront saigner du nez et des oreilles.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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