And Also The Trees
Further From The Truth |
Label :
And Also The Trees |
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En 2003, And Also The Trees sont encore 4 : Steven Burrows, bassiste de la presque première heure, est encore là ; Emer Brizzolara n'est pas encore officiellement le cinquième membre ; quand à Paul Hill, il continue de prendre ses marques et commence à faire oublier son prédécesseur.
Les frères Jones sont évidemment toujours là et, consciemment ou non, dictent l'évolution du groupe par celle de leur son et de leurs prestations vocales. Further From The Truth, c'est l'album où Simon baisse d'un niveau dans l'intensité de son chant. C'est aussi l'album où Justin renonce presque totalement au son "twangy 50's" et se met parfois à lorgner vers un style de jeu plus acoustique... tout en restant la plupart du temps à la guitare électrique pour cette fois.
Les Trees nous avaient habitués à commencer leurs albums par un morceau fort (le plus "tubesque", de leur propre aveu). Aussi, à la première écoute de "21 York Street", on craint de s'ennuyer tant le titre, sans être désagréable, sonne neutre et impersonnel : arpèges de guitare sonnant Chameleons, Simon déclamant sans perdre de temps un texte sans doute très long ; un orgue puis un melodica font leur apparition, c'est certes joli... et puis on se rassure en partie quand après 3'20", des variations familières font leur apparition et laissent augurer du meilleur. Suit "He Walked Through The Dew", AATT version crooner, titre ambiancé mais un brin ennuyeux, qu'un solo de guitare mal bricolé gâche à lui seul. Heureusement, ce titre s'avère le seul véritable raté du disque.
La suite, ce sont tout d'abord huit titres alternant entre mid-tempo joliment exécutés sans être inoubliables ("The Man Who Ran Away", "In My House I" et "In My House II", "The Willow"), et ambiances plus feutrées (le sombre "Genevieve" et sa contrebasse préfigurant l'arrivée de Neil Jenkins, "Pale Sun", "Feeling Fine"). Le chronomètre restant bloqué sous les cinq minutes, aucun titre ne décolle vraiment, à l'exception notable de "The Reply", tour à tour intime et aérien.
Voilà voilà... encore une chanson, et la fin. On se dit qu'il faudra quand même réécouter cet album un de ces jours, en faisant des mots croisés par exemple. C'est oublier que nos anglais avaient aussi l'habitude de terminer fort leurs disques, et cette fois ils respectent la tradition ! Alors, on ne va pas dire de "The Untangled Man" qu'il sauve tout : il n'y a rien à sauver, ce disque est bon. Simplement, c'est LE grand morceau, celui qui justifie presque à lui seul l'achat de ce disque, celui qui donne envie de le réécouter tout de suite, celui qui donne envie de se précipiter au prochain concert (où ce titre est devenu un classique de fin de set).
Comme beaucoup d'albums de transition, Further From The Truth a pris de la saveur après la sortie de son successeur, dont il a été la genèse.
Les frères Jones sont évidemment toujours là et, consciemment ou non, dictent l'évolution du groupe par celle de leur son et de leurs prestations vocales. Further From The Truth, c'est l'album où Simon baisse d'un niveau dans l'intensité de son chant. C'est aussi l'album où Justin renonce presque totalement au son "twangy 50's" et se met parfois à lorgner vers un style de jeu plus acoustique... tout en restant la plupart du temps à la guitare électrique pour cette fois.
Les Trees nous avaient habitués à commencer leurs albums par un morceau fort (le plus "tubesque", de leur propre aveu). Aussi, à la première écoute de "21 York Street", on craint de s'ennuyer tant le titre, sans être désagréable, sonne neutre et impersonnel : arpèges de guitare sonnant Chameleons, Simon déclamant sans perdre de temps un texte sans doute très long ; un orgue puis un melodica font leur apparition, c'est certes joli... et puis on se rassure en partie quand après 3'20", des variations familières font leur apparition et laissent augurer du meilleur. Suit "He Walked Through The Dew", AATT version crooner, titre ambiancé mais un brin ennuyeux, qu'un solo de guitare mal bricolé gâche à lui seul. Heureusement, ce titre s'avère le seul véritable raté du disque.
La suite, ce sont tout d'abord huit titres alternant entre mid-tempo joliment exécutés sans être inoubliables ("The Man Who Ran Away", "In My House I" et "In My House II", "The Willow"), et ambiances plus feutrées (le sombre "Genevieve" et sa contrebasse préfigurant l'arrivée de Neil Jenkins, "Pale Sun", "Feeling Fine"). Le chronomètre restant bloqué sous les cinq minutes, aucun titre ne décolle vraiment, à l'exception notable de "The Reply", tour à tour intime et aérien.
Voilà voilà... encore une chanson, et la fin. On se dit qu'il faudra quand même réécouter cet album un de ces jours, en faisant des mots croisés par exemple. C'est oublier que nos anglais avaient aussi l'habitude de terminer fort leurs disques, et cette fois ils respectent la tradition ! Alors, on ne va pas dire de "The Untangled Man" qu'il sauve tout : il n'y a rien à sauver, ce disque est bon. Simplement, c'est LE grand morceau, celui qui justifie presque à lui seul l'achat de ce disque, celui qui donne envie de le réécouter tout de suite, celui qui donne envie de se précipiter au prochain concert (où ce titre est devenu un classique de fin de set).
Comme beaucoup d'albums de transition, Further From The Truth a pris de la saveur après la sortie de son successeur, dont il a été la genèse.
Sympa 14/20 | par Slow pulse boy |
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