The Minutemen
3-Way Tie (For Last) |
Label :
SST |
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La question est toujours la même : que faire après un chef-d'oeuvre ? La réponse idéale : en faire un autre. Mais parce que cette réponse n'est pas donnée à tout le monde, et même à très peu de monde, on ne s'étonnera pas outre mesure que les Minutemen choisissent invonlontairement l'option de la déception.
Par contre, on s'offusquera gentiment de la production ouvertement mainstream eigthies qui vient gâcher ce quatrième et dernier album des Minutemen. Batterie sur-amplifiée et guitare qui, si elle n'a jamais été bien crade, se voit ici fortement réduire de son dingue. Dans le genre prélude barbant qui ne donne pas envie de continuer, "Price Of Paradise" fait très fort. Pas trop de problème donc à désigner 3-Way Tie (For Last) comme l'album le plus faible du trio californien. Celui qu'on ne recommendera jamais. Mais parce qu'on est des types biens, on évitera toutefois de parler à son propos de complète catastrophe. Attribut négatif si loin de la vérité.
Parce que oui ok, certains passages sentent la chaussette FM voire le hardos péroxydé, mais l'ensemble tient la route d'un rock toujours aussi crossover qui va piocher à l'énergie du côté pop ("Just Another Soldier"), hip-hop ("No One"), rockab ("The Big Stick"), inclassable ("Sututations At Hand"), et plein d'etc... Joyeux bordel déstructuré qui se repose aussi, une fois n'est pas coutume, sur pas mal de reprises. Du Creedence à Rocky Erickson en passant par les plus obscurs Urinals (oui ils ont osé ce nom sanitaire). Démonstration d'une culture musicale impressionnante nourrie par une passion dévorante.
Passion qui prend un coup, un sale coup : D. Boon se tue dans un accident de la route quelques jours après la sortie de 3-Way Tie (For Last). Guitariste si souvent génial et pourtant si inconnu dans les bataillons, songwriter hors du commun (on devrait obliger les gens à écouter un truc comme "Political Nightmare") et dessinateur à ses heures (pochettes d'album), sa mort marque automatiquement la fin du groupe. S'ensuit presque 2 ans de léthargie avant que ses deux camarades dépressifs ne retrouvent enfin la passion sous le label fIREHOSE.
Par contre, on s'offusquera gentiment de la production ouvertement mainstream eigthies qui vient gâcher ce quatrième et dernier album des Minutemen. Batterie sur-amplifiée et guitare qui, si elle n'a jamais été bien crade, se voit ici fortement réduire de son dingue. Dans le genre prélude barbant qui ne donne pas envie de continuer, "Price Of Paradise" fait très fort. Pas trop de problème donc à désigner 3-Way Tie (For Last) comme l'album le plus faible du trio californien. Celui qu'on ne recommendera jamais. Mais parce qu'on est des types biens, on évitera toutefois de parler à son propos de complète catastrophe. Attribut négatif si loin de la vérité.
Parce que oui ok, certains passages sentent la chaussette FM voire le hardos péroxydé, mais l'ensemble tient la route d'un rock toujours aussi crossover qui va piocher à l'énergie du côté pop ("Just Another Soldier"), hip-hop ("No One"), rockab ("The Big Stick"), inclassable ("Sututations At Hand"), et plein d'etc... Joyeux bordel déstructuré qui se repose aussi, une fois n'est pas coutume, sur pas mal de reprises. Du Creedence à Rocky Erickson en passant par les plus obscurs Urinals (oui ils ont osé ce nom sanitaire). Démonstration d'une culture musicale impressionnante nourrie par une passion dévorante.
Passion qui prend un coup, un sale coup : D. Boon se tue dans un accident de la route quelques jours après la sortie de 3-Way Tie (For Last). Guitariste si souvent génial et pourtant si inconnu dans les bataillons, songwriter hors du commun (on devrait obliger les gens à écouter un truc comme "Political Nightmare") et dessinateur à ses heures (pochettes d'album), sa mort marque automatiquement la fin du groupe. S'ensuit presque 2 ans de léthargie avant que ses deux camarades dépressifs ne retrouvent enfin la passion sous le label fIREHOSE.
Sympa 14/20 | par Sirius |
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