Buzzcocks
Flat-Pack Philosophy |
Label :
Cooking Vinyl |
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Une des conneries monumentales à ne jamais faire, même lorsque l'on est fan, c'est d'attendre d'un groupe aussi merveilleux fut-il, qu'il réédite ses exploits de jeunesse 30 ans après ses débuts. Parce que sinon ce Flat-Pack Philosophy a de grande chance d'atterir directement dans votre poubelle...
Enfin, soyons honnêtes, à moins qu'un jour les Buzzcocks se convertissent au math-rock ou au ska festif, le fan se retrouvera toujours en terrain connu quel que soit l'album: urgence et mélodie, malgré les années, seront toujours là... C'est qu'ils ne peuvent sans doute pas faire autrement les bougres. Même Pete Shelley à plus de 40 balais, a décidé de conserver sa superbe voix perchée on ne sait trop où. Difficile donc de remettre en cause un Flat-Pack Philosophy sur ce terrain-là. Mais si l'auditeur, bûté qu'il est, entreprend de chercher sur ce 8ème opus un nouveau "Ever Fallen In Love ?" ou "Sixteen", là oui il risque d'être décu. Quoique ?...
La 2ème puis la 3ème écoute (oui, il faut un peu de temps quand même...) révèle un début d'album tout bonnement excellent. Sans se hisser à la hauteur des chansons pré-citées, les 5 premiers titres proposent une mouture Buzzcocks en grande forme. Le single "Wish I Never Loved You" bien sûr mais aussi "I Don't Exist" sous influence Small Faces, sans oublier "Sell You Everything" de Steve Diggle. On a souvent reproché au guitariste de vouloir faire preuve de ses talents de songwriter (et chanteur) sur les albums du groupe (surtout depuis la reformation de 1989). Talents dont il serait totalment dénué. Mais rien qu'avec ce titre, Steve Diggle remet sérieusement les pendules à l'heure à tous ses détracteurs.
Passé ces 5 titres, il faut bien l'avouer l'album est plus anecdotique et par moments même très mauvais: "God, What Have I Done", "Between Heaven And Hell"... C'est vrai que quand des ex-champions de la chanson adolescente, ceux-là même qui célébraient les pratiques onanistes dans "Orgasm Addict", se mettent à évoquer Dieu ou la religion, forcément... ça le fait pas... On relèvera cependant dans cette deuxième partie d'album la punk-rock et excellente "Sound Of A Gun" de... Diggle ! Encore lui...
Malgré les critiques que tout à chacun peut lui faire, ne vous-y trompez pas, Flat-Pack Philosophy est un très bon album de punk-pop, modeste, enjoué comme il faut et aux nombres respectables de titres (très) accrocheurs. Mais comparé à leurs débuts (et cette comparaison EST obligatoire) la sentence finale alourdit la peine à... disons... 'pas mal' ?
Enfin, soyons honnêtes, à moins qu'un jour les Buzzcocks se convertissent au math-rock ou au ska festif, le fan se retrouvera toujours en terrain connu quel que soit l'album: urgence et mélodie, malgré les années, seront toujours là... C'est qu'ils ne peuvent sans doute pas faire autrement les bougres. Même Pete Shelley à plus de 40 balais, a décidé de conserver sa superbe voix perchée on ne sait trop où. Difficile donc de remettre en cause un Flat-Pack Philosophy sur ce terrain-là. Mais si l'auditeur, bûté qu'il est, entreprend de chercher sur ce 8ème opus un nouveau "Ever Fallen In Love ?" ou "Sixteen", là oui il risque d'être décu. Quoique ?...
La 2ème puis la 3ème écoute (oui, il faut un peu de temps quand même...) révèle un début d'album tout bonnement excellent. Sans se hisser à la hauteur des chansons pré-citées, les 5 premiers titres proposent une mouture Buzzcocks en grande forme. Le single "Wish I Never Loved You" bien sûr mais aussi "I Don't Exist" sous influence Small Faces, sans oublier "Sell You Everything" de Steve Diggle. On a souvent reproché au guitariste de vouloir faire preuve de ses talents de songwriter (et chanteur) sur les albums du groupe (surtout depuis la reformation de 1989). Talents dont il serait totalment dénué. Mais rien qu'avec ce titre, Steve Diggle remet sérieusement les pendules à l'heure à tous ses détracteurs.
Passé ces 5 titres, il faut bien l'avouer l'album est plus anecdotique et par moments même très mauvais: "God, What Have I Done", "Between Heaven And Hell"... C'est vrai que quand des ex-champions de la chanson adolescente, ceux-là même qui célébraient les pratiques onanistes dans "Orgasm Addict", se mettent à évoquer Dieu ou la religion, forcément... ça le fait pas... On relèvera cependant dans cette deuxième partie d'album la punk-rock et excellente "Sound Of A Gun" de... Diggle ! Encore lui...
Malgré les critiques que tout à chacun peut lui faire, ne vous-y trompez pas, Flat-Pack Philosophy est un très bon album de punk-pop, modeste, enjoué comme il faut et aux nombres respectables de titres (très) accrocheurs. Mais comparé à leurs débuts (et cette comparaison EST obligatoire) la sentence finale alourdit la peine à... disons... 'pas mal' ?
Pas mal 13/20 | par Sirius |
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