Migala

D'abord le groupe est assis. Comme pour détourner l'attention des musiciens, des extraits de films sont projetés. Refus de se donner en spectacle ? Un côté arty quand même dans cette démarche. Les images viennent de cinéma de genre. OK, pas de rock attitude... Manierisme ?

Le concert commence par quelques morceaux instrumentaux. Une belle et heureuse cohérence avec le très bon groupe de la première partie, Sweek.
Concert de post-rock instrumental classique ?
Puis la voix, si particulière, du chanteur émerge quand on ne l'attend plus. Il y a une parfaite harmonie dans l'effet onirique entre l'image, avec son côté fantomatique, et la voix, la musique.

Migala joue une musique tantôt chaleureuse, tantôt glaciale mais toujours tourmentée, avec en fond des images de cow-boys qui se battent ou qui s'enfuient dans le désert ; puis une jolie fille fait des trucs bizarres avec ses yeux. Au feu rouge, un type se jette sur un capot, les gens regardent sans réagir, le propriétaire de la voiture a peur...

Une bien étrange BO pour un film rêvé.