The Jon Spencer Blues Explosion
Paris [Elysée Montmartre] - lundi 18 octobre 2004 |
Enfin le grand soir est arrivé !! Après la découverte du décidément très bon "Damage" et après la mise en bouche du concert de canal, nous voici enfin dans l'entrée de l'Elysée Montmartre.
C'est au dernier moment que l'on découvre le nom de celui qui aura pour tâche de remplacer Martina Topley-Bird en première partie du Blues Explosion : The Huntches.
Malgré un guitariste plutôt talentueux, nous n'avons jamais réussi à rentrer dans ce brouhaha pathétique mené par un chanteur qui se prend pour la réincarnation de David Johansen. On les oubliera bien vite d'autant plus qu'on été là uniquement pour le Blues Explosion et pour personne d'autre.
Les voici qui arrivent, et c'est partis pour une heure et demi de blues apocalyptique, de guitares distordus et de rythme diabolique. Le son est énorme, le trio est en forme et le public semble acquis à la cause des new yorkais.
Parcourant le meilleur de son répertoire, le Blues Explosion nous a offert ce soir là une set-list impressionnante couvrant tous les albums allant d' "Extra Width" à "Damage". De "Soul Typecast" à "Wail" en passant par "Sweat" et "Greyhound", le fan de base en a pour son argent. Le dernier album n'est pas en reste vu qu'ils l'ont joué dans son intégralité à l'exception de l'instrumental "Rival". Des morceaux comme "Fed up and low down" ou encore "Crunchy" prennent toutes leur ampleur en concert et sonnent déjà comme des classiques. Et que dire de "You Been my baby" qui fût un des grands moments de la soirée avec un Jon Spencer terrifiant de charisme.
On signalera aussi le sauvetage définitif de "Plastic Fang" avec leur interprétation foudroyante de "She Said", "Point of View" et surtout le magnifique "Down in the beast" qui fût LE grand moment de la soirée.
La seule chose à redire est que l'ensemble fût par moments peut-être trop carré, on aurait voulu voir Jon Spencer partir dans ses délires qui n'appartiennent qu'à lui, et malgré le plaisir évident qui se lisait sur son visage, les choses sont restées relativement sages.
Il n'en reste néanmoins une superbe prestation de Judah Bauer et de Russell Simins à la rythmique et Jon Spencer reste un monstre de charisme, hypnotisant la foule avec son regard noir et ses déhanchés hystériques.
Le Blues Explosion est donc toujours aussi impressionnant sur scène, difficile de se retenir de danser face à cette explosion d'énergie. Il reste un groupe majeur de sa génération, il l'a encore prouvé ce soir là.
C'est au dernier moment que l'on découvre le nom de celui qui aura pour tâche de remplacer Martina Topley-Bird en première partie du Blues Explosion : The Huntches.
Malgré un guitariste plutôt talentueux, nous n'avons jamais réussi à rentrer dans ce brouhaha pathétique mené par un chanteur qui se prend pour la réincarnation de David Johansen. On les oubliera bien vite d'autant plus qu'on été là uniquement pour le Blues Explosion et pour personne d'autre.
Les voici qui arrivent, et c'est partis pour une heure et demi de blues apocalyptique, de guitares distordus et de rythme diabolique. Le son est énorme, le trio est en forme et le public semble acquis à la cause des new yorkais.
Parcourant le meilleur de son répertoire, le Blues Explosion nous a offert ce soir là une set-list impressionnante couvrant tous les albums allant d' "Extra Width" à "Damage". De "Soul Typecast" à "Wail" en passant par "Sweat" et "Greyhound", le fan de base en a pour son argent. Le dernier album n'est pas en reste vu qu'ils l'ont joué dans son intégralité à l'exception de l'instrumental "Rival". Des morceaux comme "Fed up and low down" ou encore "Crunchy" prennent toutes leur ampleur en concert et sonnent déjà comme des classiques. Et que dire de "You Been my baby" qui fût un des grands moments de la soirée avec un Jon Spencer terrifiant de charisme.
On signalera aussi le sauvetage définitif de "Plastic Fang" avec leur interprétation foudroyante de "She Said", "Point of View" et surtout le magnifique "Down in the beast" qui fût LE grand moment de la soirée.
La seule chose à redire est que l'ensemble fût par moments peut-être trop carré, on aurait voulu voir Jon Spencer partir dans ses délires qui n'appartiennent qu'à lui, et malgré le plaisir évident qui se lisait sur son visage, les choses sont restées relativement sages.
Il n'en reste néanmoins une superbe prestation de Judah Bauer et de Russell Simins à la rythmique et Jon Spencer reste un monstre de charisme, hypnotisant la foule avec son regard noir et ses déhanchés hystériques.
Le Blues Explosion est donc toujours aussi impressionnant sur scène, difficile de se retenir de danser face à cette explosion d'énergie. Il reste un groupe majeur de sa génération, il l'a encore prouvé ce soir là.
Excellent ! 18/20 | par Max |
Photo par Loïc Duquénois.
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