Baby Bird
Dying Happy |
Label :
Baby Bird |
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Dying Happy signe la fin de Baby Bird avant l'avènement de Babybird (le groupe) quelques mois plus tard. Et pour ce cinquième et dernier volet de ses aventures solo lo-fi, on peut dire que Stephen Jones impressionne, une fois de plus. D'abord parce qu'il nous livre ici un album conceptuel, presque intégralement instrumental ; et ensuite parce que la production est plus 'soignée': oubliées les chansons cradingues, les hymnes synthétiques à l'amour déchu, et place à une musique résolument sombre, nocturne, voire parfois religieuse.
Il y a une image qui me reste gravée en tête: en écoutant Dying Happy, on croirait percevoir au dessus de notre tête un grand oiseau sombre qui plane, et qui ferait des tours et des tours, dans un ciel lugubre et crépusculaire. Cauchemardesque, céleste, envoûtant, ce dernier recueil de chansons sonne le glas d'une époque, de sept ans passés à composer seul, résolument seul, dans l'ombre du public et de la critique.
En publiant en une seule année ces cinq disques OVNI, Stephen Jones s'est construit un mythe. Car nul doute que ses chansons résisteront à l'épreuve du temps, tant elles sont simples, personnelles et poignantes. Du grand art, vraiment; une oeuvre à découvrir.
Il y a une image qui me reste gravée en tête: en écoutant Dying Happy, on croirait percevoir au dessus de notre tête un grand oiseau sombre qui plane, et qui ferait des tours et des tours, dans un ciel lugubre et crépusculaire. Cauchemardesque, céleste, envoûtant, ce dernier recueil de chansons sonne le glas d'une époque, de sept ans passés à composer seul, résolument seul, dans l'ombre du public et de la critique.
En publiant en une seule année ces cinq disques OVNI, Stephen Jones s'est construit un mythe. Car nul doute que ses chansons résisteront à l'épreuve du temps, tant elles sont simples, personnelles et poignantes. Du grand art, vraiment; une oeuvre à découvrir.
Excellent ! 18/20 | par Jekyll |
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