Buzzcocks
Another Music In A Different Kitchen |
Label :
Nettwerk |
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Voilà LE groupe méconnu et un des pionniers du rock indé !
La formation, issue de Manchester, est créée en 1975, par Pete Shelley (guitare, composition, puis chant) et Howard Devoto (qui va quitter rapidement le groupe pour avoir une carrière prolifique et marquante au sein de nombreux groupes, tels Magazine, etc...).
Après de multiples remaniements, Pete Shelley (de son vrai nom Peter McNeish) sera rejoint par Steve Diggle, à la basse et au chant, par John Maher, à la batterie, et Steve Garvey, à la basse.
Les Buzzcocks, à l'instar du groupe mythique The Clash, ne sont pas un groupe de punk comme les autres. Leur musique possède, certes, une énergie, une rapidité furieuse, qui sont liées à l'émergence du mouvement lancé par les Sex Pistols en 1977 ; mais leur son ne peut se réduire à cela.
Leur musique s'apparente plutôt à de la power pop tonique, mais possède des accents parfois plus lents et lourds, qui font des Buzzcocks le groupe charnière de l'époque, véritable passerelle entre le Punk et la Coldwave.
La voix de Pete Shelley, les textes ravageurs et faussement post-adolescents ("Orgasm Addict", "Oh Shit", "Sixteen") et la musique originale, innovante, subtile, complexe et ravageuse (il suffit d'écouter les premières mesures de "Fast Cars", la chanson d'ouverture de l'album, pour être dans le bain et conquis !) font de ce disque, et de ce groupe, un must incontournable de l'époque !
La formation, issue de Manchester, est créée en 1975, par Pete Shelley (guitare, composition, puis chant) et Howard Devoto (qui va quitter rapidement le groupe pour avoir une carrière prolifique et marquante au sein de nombreux groupes, tels Magazine, etc...).
Après de multiples remaniements, Pete Shelley (de son vrai nom Peter McNeish) sera rejoint par Steve Diggle, à la basse et au chant, par John Maher, à la batterie, et Steve Garvey, à la basse.
Les Buzzcocks, à l'instar du groupe mythique The Clash, ne sont pas un groupe de punk comme les autres. Leur musique possède, certes, une énergie, une rapidité furieuse, qui sont liées à l'émergence du mouvement lancé par les Sex Pistols en 1977 ; mais leur son ne peut se réduire à cela.
Leur musique s'apparente plutôt à de la power pop tonique, mais possède des accents parfois plus lents et lourds, qui font des Buzzcocks le groupe charnière de l'époque, véritable passerelle entre le Punk et la Coldwave.
La voix de Pete Shelley, les textes ravageurs et faussement post-adolescents ("Orgasm Addict", "Oh Shit", "Sixteen") et la musique originale, innovante, subtile, complexe et ravageuse (il suffit d'écouter les premières mesures de "Fast Cars", la chanson d'ouverture de l'album, pour être dans le bain et conquis !) font de ce disque, et de ce groupe, un must incontournable de l'époque !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Smashead |
Album réédité en 2001 chez EMI, avec le son original remasterisé et des bonus tracks.
Posté le 16 juin 2007 à 21 h 55 |
Sur Another Music... tout n'est que vitesse et mélodie : les chansons s'enchaînent de façon fulgurante portées par la basse de Garvey, par la batterie incroyablement rapide de John Maher , et la guitare de Diggle, agressive mais mélodieuse, sans être avare de solo comme dans d'autres groupes de punk. D'ailleurs, les Buzzcocks sont différents des autres groupes de punk de l'époque, on a souvent parlé de power pop ; je ne suis pas tout a fait d'accord, je les trouve trop rapides et rageurs pour s'apparenter à de la pop... En revanche, il est vrai que leur musique est mélodieuse, subtil ce qui n'est vrai que pour peu de groupes de punk. La voix de Pete Shelley est, de plus, aux antipodes de ce que proposait les Sex Pistols et Stiff Little Fingers, a savoir un chanteur ultra agressif, à la voix rauque et cassée. En effet, ici elle flotte aux dessus du fracas des guitares, devenant un élément modérateur.
La basse encadre solidement les morceaux tandis que la batterie galope et martèle tant et plus sur des chansons, qui sont pour la plupart très accrocheuses... Le fer de lance de l'album est, à mon sens,"Fast Cars", la première piste qui file une grosse gifle a l'auditeur et lui permet d'entrer tambour battant dans l'autoroute d'Another Music.... En effet les premières notes, reprises de Boredom (sur spiral scratch), happent l'auditeur jusqu'à la pause inattendue mais incroyablement bien sentie ; puis survient une ligne de basse hypnotique, avant que l'énergie dévastatrice, qui couvait jusqu'alors, explose avec l'arrivée de la guitare saturée et du rythme de batterie saccadé et furieux. Les autres pistes ne sont pas en reste : le rythme ne faiblit pas, "No Reply", "Love Battery", "Sixteen", ou encore "I Need" se succèdent avec délectation jusqu'à la conclusion audacieuse de "Moving Away From The Pulsebeat" de plus de 7 minutes... La réédition de EMI prolonge le plaisir avec tous les singles sortis à la même époque, et qui n'étaient pas sur ce LP, preuve du dégoût des Buzzcocks des pratiques commerciales des labels.
Même si l'album n'est pas parfait en tout point, il mérite sans conteste le titre de meilleur album des Buzzcocks, tout comme sa place au Panthéon du punk...
La basse encadre solidement les morceaux tandis que la batterie galope et martèle tant et plus sur des chansons, qui sont pour la plupart très accrocheuses... Le fer de lance de l'album est, à mon sens,"Fast Cars", la première piste qui file une grosse gifle a l'auditeur et lui permet d'entrer tambour battant dans l'autoroute d'Another Music.... En effet les premières notes, reprises de Boredom (sur spiral scratch), happent l'auditeur jusqu'à la pause inattendue mais incroyablement bien sentie ; puis survient une ligne de basse hypnotique, avant que l'énergie dévastatrice, qui couvait jusqu'alors, explose avec l'arrivée de la guitare saturée et du rythme de batterie saccadé et furieux. Les autres pistes ne sont pas en reste : le rythme ne faiblit pas, "No Reply", "Love Battery", "Sixteen", ou encore "I Need" se succèdent avec délectation jusqu'à la conclusion audacieuse de "Moving Away From The Pulsebeat" de plus de 7 minutes... La réédition de EMI prolonge le plaisir avec tous les singles sortis à la même époque, et qui n'étaient pas sur ce LP, preuve du dégoût des Buzzcocks des pratiques commerciales des labels.
Même si l'album n'est pas parfait en tout point, il mérite sans conteste le titre de meilleur album des Buzzcocks, tout comme sa place au Panthéon du punk...
Excellent ! 18/20
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