Pere Ubu
New Picnic Time |
Label :
Chrysalis |
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En 1979, Pere Ubu définissent eux-mêmes leur musique comme de 'l'avant-garage'. Une bonne définition pour les uns et une grosse blague lancé à la face de journalistes avides de définition musicale pour les autres. Peu importe, ce qu'ils font en cette période punk/post-punk est inclassable. Deux chef-d'oeuvres à leur actif, ils repartent en studio avec le même producteur Ken Hamman.
Les séances d'enregistrement de New Picnic Time sont assez chaotiques. L'unité entre les membres du groupe n'est plus. Tom Herman, guitariste génial, quittera d'ailleurs le groupe peu de temps après la sortie du disque. La qualité de New Picnic Time forcément s'en ressent un peu. Un tout petit peu en fait. Eliminons de suite "The Voice Of The Sand", plage excessivement trop arty. En même temps, on se doute bien que le 'sable' n'a pas grand chose à dire... Il y aussi la fameuse "Jehovah's Kingdom Comes !" renommée un temps "Hand A Face A Feeling" avant de devenir aujourd'hui "Kingdom Come". Comme le titre original l'indique, cette chanson témoigne de la récente crise de foi de David Thomas qui rallie, au grand désespoir de ses partenaires, la secte des Témoins de Jéhovah... Bon, il est vrai que si vous ne cherchez pas trop à comprendre les paroles (ou que vous êtes une grosse buse en anglais), "Kingdom Come" est loin d'être ridicule.
Mais ça ne vaudra pas "The Fabulous Sequel", pure pépite dansante à tendance no-wave, voir noisy. "49 Guitars & One Girl" est une chanson idéale pour les fin de soirées alcoolisées. Surtout si vous désirez vomir avant d'aller vous coucher (ou vous écroulez sur un banc public, tout dépend de vos habitudes éthyliques bien sûr). "Small Was Fast", bien qu'assez classique dans sa structure, figure parmi les plus grandes performances vocales de David Thomas, en tout cas une des plus inspirées. Un titre qui influencera à n'en pas douter un certain Black Francis alias Frank Black. Mais le chef-d'oeuvre absolu de New Picnic Time demeure la glaçante "Goodbye": pas de batterie, un son fluctuant s'apparentant à celui d'une sirène d'alarme, une basse et une guitare en totale symbiose, et un David Thomas plus habité que jamais qui semble improviser chaque syllabe... Pere Ubu a très très rarement fait mieux que ça.
Ni plus, ni moins barré que ses prédécesseurs, New Picnic Time n'en atteint pas cependant le même degré de perfection. Comme expliqué ci-dessus, le manque d'unité du groupe lors des sessions de New Picnic Time ont sans doute empêché celui-ci d'être aussi cohérent que Modern Dance ou Dub Housing. Mais ce troisième album du combo de Cleveland n'en demeure pas moins un essentiel de leur 'période historique'.
Les séances d'enregistrement de New Picnic Time sont assez chaotiques. L'unité entre les membres du groupe n'est plus. Tom Herman, guitariste génial, quittera d'ailleurs le groupe peu de temps après la sortie du disque. La qualité de New Picnic Time forcément s'en ressent un peu. Un tout petit peu en fait. Eliminons de suite "The Voice Of The Sand", plage excessivement trop arty. En même temps, on se doute bien que le 'sable' n'a pas grand chose à dire... Il y aussi la fameuse "Jehovah's Kingdom Comes !" renommée un temps "Hand A Face A Feeling" avant de devenir aujourd'hui "Kingdom Come". Comme le titre original l'indique, cette chanson témoigne de la récente crise de foi de David Thomas qui rallie, au grand désespoir de ses partenaires, la secte des Témoins de Jéhovah... Bon, il est vrai que si vous ne cherchez pas trop à comprendre les paroles (ou que vous êtes une grosse buse en anglais), "Kingdom Come" est loin d'être ridicule.
Mais ça ne vaudra pas "The Fabulous Sequel", pure pépite dansante à tendance no-wave, voir noisy. "49 Guitars & One Girl" est une chanson idéale pour les fin de soirées alcoolisées. Surtout si vous désirez vomir avant d'aller vous coucher (ou vous écroulez sur un banc public, tout dépend de vos habitudes éthyliques bien sûr). "Small Was Fast", bien qu'assez classique dans sa structure, figure parmi les plus grandes performances vocales de David Thomas, en tout cas une des plus inspirées. Un titre qui influencera à n'en pas douter un certain Black Francis alias Frank Black. Mais le chef-d'oeuvre absolu de New Picnic Time demeure la glaçante "Goodbye": pas de batterie, un son fluctuant s'apparentant à celui d'une sirène d'alarme, une basse et une guitare en totale symbiose, et un David Thomas plus habité que jamais qui semble improviser chaque syllabe... Pere Ubu a très très rarement fait mieux que ça.
Ni plus, ni moins barré que ses prédécesseurs, New Picnic Time n'en atteint pas cependant le même degré de perfection. Comme expliqué ci-dessus, le manque d'unité du groupe lors des sessions de New Picnic Time ont sans doute empêché celui-ci d'être aussi cohérent que Modern Dance ou Dub Housing. Mais ce troisième album du combo de Cleveland n'en demeure pas moins un essentiel de leur 'période historique'.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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