Buck 65
Evreux [L'Abordage] - mardi 04 octobre 2005 |
Une table avec les platines, 2 micros : voilà la scène dépouillée pour le set tant attendu d'un Canadien nommé Richard Terfry, alias Buck 65
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Les effets de lumières sont tout en contre-jour ou en douche, histoire d'accentuer la gestuelle hypnotisante du bonhomme déguigandé habillé en marin, veste à boutons dorés et casquette blanche à petite visière.
La musique est entêtante, le rythme se pose petit à petit sur le public qui ondule. Buck 65 parle anglais, puis jette quelques mots en français entre deux titres : il raconte ses histoires, et notamment celles qui font son dernier album Secret House Against The World.
Comment est-ce qu'un homme seul peut à ce point capter l'attention ?! Il gesticule, faussement raide et agite ses mains, doigts écartés ... pour pratiquement toujours finir ses titres aux platines. Le débit de paroles est net, parfaitement calibré au rythme, et Buck 65 articule tellement clair qu'il finit souvent ses phrases par une mimique grimacante.
Il danse, à la John Travolta dans "Saturday Night Fever", et fait craquer tout le public par tant de charisme. Il balance parfois des confettis pailletés (bien planqués dans ses poches !), et c'est bien là le seul artifice de ce concert...
La voix de Claire, la chanteuse qui l'accompagne sur quelques titres, se marie parfaitement avec la sienne, et tous deux se contorsionnent obstinément. Buck 65 aime jouer avec les lumières et nous gratifie même d'un titre entièrement illuminé à la baladeuse orangée, qu'il fait tourner autour de sa tête comme un lasso.
Le hip-hop, musique de racailles ?? ... Que nenni !
Après 1h25 de pure sensualité et d'envoûtement musical, comment ne pas tomber amoureuse d'un tel artiste ?!
Un seul mot : fascinant !
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Les effets de lumières sont tout en contre-jour ou en douche, histoire d'accentuer la gestuelle hypnotisante du bonhomme déguigandé habillé en marin, veste à boutons dorés et casquette blanche à petite visière.
La musique est entêtante, le rythme se pose petit à petit sur le public qui ondule. Buck 65 parle anglais, puis jette quelques mots en français entre deux titres : il raconte ses histoires, et notamment celles qui font son dernier album Secret House Against The World.
Comment est-ce qu'un homme seul peut à ce point capter l'attention ?! Il gesticule, faussement raide et agite ses mains, doigts écartés ... pour pratiquement toujours finir ses titres aux platines. Le débit de paroles est net, parfaitement calibré au rythme, et Buck 65 articule tellement clair qu'il finit souvent ses phrases par une mimique grimacante.
Il danse, à la John Travolta dans "Saturday Night Fever", et fait craquer tout le public par tant de charisme. Il balance parfois des confettis pailletés (bien planqués dans ses poches !), et c'est bien là le seul artifice de ce concert...
La voix de Claire, la chanteuse qui l'accompagne sur quelques titres, se marie parfaitement avec la sienne, et tous deux se contorsionnent obstinément. Buck 65 aime jouer avec les lumières et nous gratifie même d'un titre entièrement illuminé à la baladeuse orangée, qu'il fait tourner autour de sa tête comme un lasso.
Le hip-hop, musique de racailles ?? ... Que nenni !
Après 1h25 de pure sensualité et d'envoûtement musical, comment ne pas tomber amoureuse d'un tel artiste ?!
Un seul mot : fascinant !
Excellent ! 18/20 | par Solenraja |
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