Pere Ubu
Song Of The Bailing Man |
Label :
Rough Trade |
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Après le guitariste Tom Herman, c'est au tour de batteur Scott Krauss de quitter le navire ubuesque. Navire qui s'était lamentablement échoué sur The Art Of Walking en voulant explorer des terres bien trop éloignées de son point d'ancrage rock'n'roll. Scott Krauss part donc, sans doute ulcéré par un David Thomas qui se veut seul capitaine à bord, et laisse sa place à un batteur génial, Anton Fier ex-Feelies.
Mais les départs des uns n'arrangent pas les relations entre les autres. Loin de là. Song Of The Bailing Man est le résultat de séances d'enregistrement catastrophiques. Dans l'histoire du rock, un climat aussi détestable n'engendre que très rarement des chef-d'oeuvres... Song Of The Bailing Man a au moins le mérite de resserrer les boulons après l'ouverture des vannes qui conduisit Pere Ubu à une diarrhée aigue sur l'opus précédent. La mélodie refait donc son apparition, timidement, et les prétentions arty décalées se font un tout petit peu moins voyantes. Mais l'élément punk rock lui est toujours signalé disparu.
A la place, on a le droit à des apartés jazz ("West Side Story"), des inspirations caribéennes (la kitchissime "Use Of Dog") ou encore à de longues incantations primitives que l'on devine impulsées par Anton Fier, apôtre du rythme tribal ("A Day Such As This"). Parfois même, on a le droit aux trois pour le prix d'un ("Horns Are A Dilemme"). Le grain de folie inhérent à Pere Ubu n'est pas totalement absent sur ce quatrième album mais la très mauvaise ambiance au sein du groupe annhilie toute tentative de le faire germer. La raideur est de mise sur ce Song Of A Bailing Man et c'est tout naturellement qu'Anton Fier et le bassiste Tony Maimone dirigent la plupart des opérations. Ce qui est plutôt une bonne chose. Il suffit de comparer la daubesque "Stormy Weather" et celle qui la devance, "Petrified" où Tony Maimone excelle.
Pas aussi mauvais que son prédécesseur, Song Of The Bailing Man n'est pas non plus hautement recommandable. Un album très moyen qui sonne le glas de 'la période historique', le groupe se séparant juste avant la sortie du disque. Le fan du Pere Ubu se devra d'attendre 6 longues années pour que David Thomas et les siens donne une suite à Song Of The Bailing Man.
Mais les départs des uns n'arrangent pas les relations entre les autres. Loin de là. Song Of The Bailing Man est le résultat de séances d'enregistrement catastrophiques. Dans l'histoire du rock, un climat aussi détestable n'engendre que très rarement des chef-d'oeuvres... Song Of The Bailing Man a au moins le mérite de resserrer les boulons après l'ouverture des vannes qui conduisit Pere Ubu à une diarrhée aigue sur l'opus précédent. La mélodie refait donc son apparition, timidement, et les prétentions arty décalées se font un tout petit peu moins voyantes. Mais l'élément punk rock lui est toujours signalé disparu.
A la place, on a le droit à des apartés jazz ("West Side Story"), des inspirations caribéennes (la kitchissime "Use Of Dog") ou encore à de longues incantations primitives que l'on devine impulsées par Anton Fier, apôtre du rythme tribal ("A Day Such As This"). Parfois même, on a le droit aux trois pour le prix d'un ("Horns Are A Dilemme"). Le grain de folie inhérent à Pere Ubu n'est pas totalement absent sur ce quatrième album mais la très mauvaise ambiance au sein du groupe annhilie toute tentative de le faire germer. La raideur est de mise sur ce Song Of A Bailing Man et c'est tout naturellement qu'Anton Fier et le bassiste Tony Maimone dirigent la plupart des opérations. Ce qui est plutôt une bonne chose. Il suffit de comparer la daubesque "Stormy Weather" et celle qui la devance, "Petrified" où Tony Maimone excelle.
Pas aussi mauvais que son prédécesseur, Song Of The Bailing Man n'est pas non plus hautement recommandable. Un album très moyen qui sonne le glas de 'la période historique', le groupe se séparant juste avant la sortie du disque. Le fan du Pere Ubu se devra d'attendre 6 longues années pour que David Thomas et les siens donne une suite à Song Of The Bailing Man.
Moyen 10/20 | par Sirius |
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