Pere Ubu
The Art Of Walking |
Label :
Rough Trade |
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Suite au départ du guitariste Tom Herman, Pere Ubu se dissout. Pour une très courte durée, le groupe trouvant rapidement son remplaçant en la personne de l'ex-Red Krayola, Mayo Thompson. Dès lors, le groupe prend un virage à 90° (oui, ça reste toujours du Pere Ubu quand même) et emprunte la quatre voies Captain Beefheart direction Trout Mask Replica.
The Art Of Walking n'est donc plus le témoignage sonore d'une stratégie de déconstruction du rock telle que l'avait envisagé Pere Ubu précédemment. Mais un procédé inverse que l'on pourrait qualifier 'd'inconstruction'. Traduction de ce néologisme de mon cru: on se fait terriblement chier... La guitare acérée de Tom Herman n'est plus et la mélodie, qui en avait déjà pris plein la gueule auparavant, fout le camp. Alors bien sûr, il y a quelques fulgurances venant transpercer la chianlie de The Art Of Walking. Notamment l'excellente "Horses" qui laisse entrevoir la prochaine orientation pop de Pere Ubu. Ou encore la très cartoonesque "Misery Goats".
Effectivement, tout n'est pas terriblement mauvais sur The Art Of Walking. Mais sur l'ensemble du disque, force est de constater que c'est la médiocrité qui l'emporte. Ainsi, le pire foutage de gueule dont a été capable Pere Ubu durant toute sa carrière est présent sur cet album: l'inaudible "Crush This Horn", aussi intéressant que le son d'une perceuse...
Cependant, dans un souci permanent d'information de son lecteur, le chroniqueur éthique que je suis se doit de vous faire savoir que certains fans de Pere Ubu ont déclaré The Art Of Walking comme leur chef-d'oeuvre absolu... Phénomène inexpliqué jusque-là qui m'encourage à conseiller au novice de se tourner vers les trois premiers albums de Pere Ubu avant de mettre un pied (prudent) dans The Art Of Walking.
The Art Of Walking n'est donc plus le témoignage sonore d'une stratégie de déconstruction du rock telle que l'avait envisagé Pere Ubu précédemment. Mais un procédé inverse que l'on pourrait qualifier 'd'inconstruction'. Traduction de ce néologisme de mon cru: on se fait terriblement chier... La guitare acérée de Tom Herman n'est plus et la mélodie, qui en avait déjà pris plein la gueule auparavant, fout le camp. Alors bien sûr, il y a quelques fulgurances venant transpercer la chianlie de The Art Of Walking. Notamment l'excellente "Horses" qui laisse entrevoir la prochaine orientation pop de Pere Ubu. Ou encore la très cartoonesque "Misery Goats".
Effectivement, tout n'est pas terriblement mauvais sur The Art Of Walking. Mais sur l'ensemble du disque, force est de constater que c'est la médiocrité qui l'emporte. Ainsi, le pire foutage de gueule dont a été capable Pere Ubu durant toute sa carrière est présent sur cet album: l'inaudible "Crush This Horn", aussi intéressant que le son d'une perceuse...
Cependant, dans un souci permanent d'information de son lecteur, le chroniqueur éthique que je suis se doit de vous faire savoir que certains fans de Pere Ubu ont déclaré The Art Of Walking comme leur chef-d'oeuvre absolu... Phénomène inexpliqué jusque-là qui m'encourage à conseiller au novice de se tourner vers les trois premiers albums de Pere Ubu avant de mettre un pied (prudent) dans The Art Of Walking.
Sans intérêt 8/20 | par Sirius |
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