Giant Drag
Lemona |
Label :
Wichita |
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Giant Drag vient de Los Angeles et est constitué d'Annie Hardy (chant/guitare) et de Eli ( batterie/claviers ). Ce poste a été occupé par Micah Calabrese auparavant. Le groupe a décidé de rester un duo après plusieurs auditions de membres potentiels. Le groupe apparaît sur la compilation ''Fold'', avec des groupes comme Black Rebel Motorcycle Club, ...And You Will Know Us By The Trail of Dead, Metric, The Warlocks. Cette compilation réunie une palette de groupes indés, notamment de Los Angeles, du district de Silverlake. Leur lien étant d'avoir joué au club The Fold.
A l'écoute de "This Isn't It" -et c'est d'ailleurs valable pour les autres titres du disque-, on peut déceler une certaine présence de la recette 'Breeders'. Ce pop-rock qui a fait le succés de l'autre groupe de Kim Deal, se retrouve un peu dans l'atmosphère des morceaux et dans le chant d'Annie.
Si la comparaison s'arrête là, on pourrait croire que ca ne vaut pas le détour. Et bien il y a un petit plus, le côté légèrement noisy, le groupe se disant influencé par My Bloody Valentine.
Même si l'on pourrait reprocher un manque de recul par rapport aux influences citées, un son qui colle un peu aux influences et qui n'arrive pas à se démarquer, on ne va bouder son plaisir.
"Tired Yet", dont le riff est méchamment efficace, est l'exemple qui montre qu'en se penchant un plus sur les morceaux, on dénote une certaine originalité, un petit quelque chose qui nous fait espérer le meilleur pour cette formation qui pourrait être un bon petit
groupe indé américain.
On peut ressentir une certaine atmosphère planante, rêveuse, un peu comme le visionnage de Lost In Translation de Sofia Coppola ( d'ailleurs ce morceau tiré de Loveless, "Sometimes", à un moment du film ) sur "Cordial Invitation", notamment avec cette voix douce,
quelquefois mélancolique, d'Annie Hardy. Mélancolie également palpable sur "Yflmd", toujours accompagné de ces guitares noisy et d'une dynamique qui ressemble également à Loveless, c'est-à-dire l'alternance entre passages calmes, et brusques mises en avant des nappes de guitares.
Le mini-album se finit sur "Jonah Ray Is Aokay (But That's All Hearsay)". Arrangements juste comme il faut, des mélodies aux claviers qui enrichissent de manière soignée un morceau qui finalement, démontre que les influences sont digérées, intelligemment assimilées.
Au final, un bon disque avec 5 titres intéressants, qui constitue un ensemble homogène, efficace et excitant, qui dégage un peu de fraîcheur, mais dont le premier album est attendu pour voir se confirmer le fait que le groupe peut aller au-délà de leur inflences, et avoir définitivement une vraie identité musicale.
Un groupe dans ce qui se fait de mieux sur la scène californienne cette année. Le groupe a d'ailleurs été soutenu pour un concert (le 28 mai)
par Black Rebel Motorcycle Club.
A l'écoute de "This Isn't It" -et c'est d'ailleurs valable pour les autres titres du disque-, on peut déceler une certaine présence de la recette 'Breeders'. Ce pop-rock qui a fait le succés de l'autre groupe de Kim Deal, se retrouve un peu dans l'atmosphère des morceaux et dans le chant d'Annie.
Si la comparaison s'arrête là, on pourrait croire que ca ne vaut pas le détour. Et bien il y a un petit plus, le côté légèrement noisy, le groupe se disant influencé par My Bloody Valentine.
Même si l'on pourrait reprocher un manque de recul par rapport aux influences citées, un son qui colle un peu aux influences et qui n'arrive pas à se démarquer, on ne va bouder son plaisir.
"Tired Yet", dont le riff est méchamment efficace, est l'exemple qui montre qu'en se penchant un plus sur les morceaux, on dénote une certaine originalité, un petit quelque chose qui nous fait espérer le meilleur pour cette formation qui pourrait être un bon petit
groupe indé américain.
On peut ressentir une certaine atmosphère planante, rêveuse, un peu comme le visionnage de Lost In Translation de Sofia Coppola ( d'ailleurs ce morceau tiré de Loveless, "Sometimes", à un moment du film ) sur "Cordial Invitation", notamment avec cette voix douce,
quelquefois mélancolique, d'Annie Hardy. Mélancolie également palpable sur "Yflmd", toujours accompagné de ces guitares noisy et d'une dynamique qui ressemble également à Loveless, c'est-à-dire l'alternance entre passages calmes, et brusques mises en avant des nappes de guitares.
Le mini-album se finit sur "Jonah Ray Is Aokay (But That's All Hearsay)". Arrangements juste comme il faut, des mélodies aux claviers qui enrichissent de manière soignée un morceau qui finalement, démontre que les influences sont digérées, intelligemment assimilées.
Au final, un bon disque avec 5 titres intéressants, qui constitue un ensemble homogène, efficace et excitant, qui dégage un peu de fraîcheur, mais dont le premier album est attendu pour voir se confirmer le fait que le groupe peut aller au-délà de leur inflences, et avoir définitivement une vraie identité musicale.
Un groupe dans ce qui se fait de mieux sur la scène californienne cette année. Le groupe a d'ailleurs été soutenu pour un concert (le 28 mai)
par Black Rebel Motorcycle Club.
Très bon 16/20 | par Pink_Flag |
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