Green On Red
Here Comes The Snakes |
Label :
Restless |
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En 1989, Green On Red se réduit en fait au leader historique Dan Stuart allié au guitariste surdoué Chuck Prophet dit 'Billy The Kid'. Tous les autres ont quitté le navire après la dernière tournée européenne avortée. Dan Stuart avouera plus tard que Here Comes The Snakes était au départ un projet solo. Mais il laissa non sans son accord implicite la maison de disque apposer le nom de Green On Red sur l'album, signifiant de ce fait l'expulsion définitive des autres membres du groupe. Un geste que Stuart regrettera pendant longtemps...
Le groupe retourne dans les studios Ardent de Memphis qui les avaient déjà accueillis en partie pour The Killer Inside Me. Il s'agit également de la même équipe technique qui les accompagne pour l'enregistrement. On retrouve donc Jim Dickinson aux manettes de Here Comes The Snakes. L'homme en question s'était bien planté avec son prédécesseur. La surprise est donc de taille au vu de cette production impeccable au son épais et précieux. Le même son que celui que les Rolling Stones trouveront à partir de Let It Bleed. Et là tout est dit... Green On Red se prend désormais pour les fils putatifs des Stones. Tendance Keith Richards. Et c'est bien normal: pour ces loosers magnifiques, Keith Richards est celui qui personnifie le plus parfaitement leur idéal rock'n'roll cramé.
L'ouverture d'Here Comes The Snakes est ainsi un hommage comique au plus rock'n'roll des Stones, "Keit Can't Read". Chuck prophet, au jeu de guitare supra-original mixant le jeu dépouillé d'un Keith Richards et le pré-grunge d'un Neil Young période Zuma, est époustouflant tout au long de l'album. Mais sa performance est vraiment inoubliable sur "D.T. Blues", le "Cortez The Killer" des années 80 que Slint aurait rêvé de signer. Comme pour les meilleurs albums des Stones, Here Comes The Snakes alterne les ballades intimes et les rock couillus. C'est un "Morning Blue" de toute beauté qui succède au blues-rock enragé "Rock'n'roll Disease". La country Outlaw de "We Had It All" côtoie le furieux "Change". Brutale et salace, majestueuse et flamboyante, la musique de Green On Red est à son apogée. Bien que réduit à un duo, Green On Red réussit là ce qu'il désirait au fond faire depuis toujours: l'ultime 'musique cosmique américaine', dixit Gram Parsons.
Il est évident que certains ne s'en remettrons pas après l'écoute d'Here Comes The Snakes, chef-d'oeuvre stonien s'il en est. Dans cette catégorie si particulière, il succède avec 18 années d'écart au Teenage Head des Flamin' Groovies, disque auquel participe également Jim Dickinson. Hum... vous avez dit coïncidence ?
Le groupe retourne dans les studios Ardent de Memphis qui les avaient déjà accueillis en partie pour The Killer Inside Me. Il s'agit également de la même équipe technique qui les accompagne pour l'enregistrement. On retrouve donc Jim Dickinson aux manettes de Here Comes The Snakes. L'homme en question s'était bien planté avec son prédécesseur. La surprise est donc de taille au vu de cette production impeccable au son épais et précieux. Le même son que celui que les Rolling Stones trouveront à partir de Let It Bleed. Et là tout est dit... Green On Red se prend désormais pour les fils putatifs des Stones. Tendance Keith Richards. Et c'est bien normal: pour ces loosers magnifiques, Keith Richards est celui qui personnifie le plus parfaitement leur idéal rock'n'roll cramé.
L'ouverture d'Here Comes The Snakes est ainsi un hommage comique au plus rock'n'roll des Stones, "Keit Can't Read". Chuck prophet, au jeu de guitare supra-original mixant le jeu dépouillé d'un Keith Richards et le pré-grunge d'un Neil Young période Zuma, est époustouflant tout au long de l'album. Mais sa performance est vraiment inoubliable sur "D.T. Blues", le "Cortez The Killer" des années 80 que Slint aurait rêvé de signer. Comme pour les meilleurs albums des Stones, Here Comes The Snakes alterne les ballades intimes et les rock couillus. C'est un "Morning Blue" de toute beauté qui succède au blues-rock enragé "Rock'n'roll Disease". La country Outlaw de "We Had It All" côtoie le furieux "Change". Brutale et salace, majestueuse et flamboyante, la musique de Green On Red est à son apogée. Bien que réduit à un duo, Green On Red réussit là ce qu'il désirait au fond faire depuis toujours: l'ultime 'musique cosmique américaine', dixit Gram Parsons.
Il est évident que certains ne s'en remettrons pas après l'écoute d'Here Comes The Snakes, chef-d'oeuvre stonien s'il en est. Dans cette catégorie si particulière, il succède avec 18 années d'écart au Teenage Head des Flamin' Groovies, disque auquel participe également Jim Dickinson. Hum... vous avez dit coïncidence ?
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Sirius |
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