Green On Red
Too Much Fun |
Label :
Off Beat |
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Le théorème est bien connu : les meilleurs groupes américains sont ignorés chez eux et adulés en Europe. Green On Red fait parti de cette fameuse liste de groupes géniaux déjà bien garnie. Encore plus depuis Scapegoats qui les voit augmenter notablement leur audience européenne. Un an après, Green On Red publie ce Too Much Fun.
Ce sera, à l'heure où je vous parle (2007), le dernier album du groupe. Coïncidence synonyme de clin d'oeil à une boucle bouclée, Too Much Fun fut enregistré à Tucson, là où tout est parti pour Green On Red. Enfin en cette année 92, de la formation originelle il ne reste plus que le chanteur et fondateur Dan Stuart. 1992 c'est bien entendu le grunge et surtout Nirvana qui truste les ondes. Dans ce contexte-là, Green On red avec son amour follement roots pour la musique américaine, pourrait faire office de groupe totalement hors sujet. Mais le début des années 90, c'est aussi la naissance de la mouvance alternative-country, mouvance qui doit pas mal de son inspiration à Green On Red. Pas vraiment hors-sujet donc...
En tout état de cause, Green On Red continue comme si de rien était sa plongée fascinante dans le vaste océan reconstitué d'une Amérique aux multiples facettes musicales: de la country-rock indandescente ("Hands and Knees"), du blues-rock stonien ("Man Needs Woman"), et même une sortie pop aux légers accents soul ("Rainy Days And Mondays"), tout y est. Too Much Fun permet à chacun des deux compères de s'exprimer au mieux de leur forme. C'est une humeur maussade magnifiée que propose un Dan Stuart habité sur le sublime "The Gateway" alors que Chuck Prophet en son statut de prof surdoué, nous gratifie d'un cours magistral de guitare vénéneuse sur "Frozen In My Headlights". Oui, tout y est...
Too Much Fun sonne comme un dernier tour d'honneur exécuté de main de maître avant une séparation inéluctable. L'espoir d'une nouvelle rentrée sur le terrain est cependant devenu envisageable depuis la reformation succincte de 2005 et quelques dates de concert. Mais comme le dit le groupe lui-même, ceci n'est peut-être qu'un mirage.
Ce sera, à l'heure où je vous parle (2007), le dernier album du groupe. Coïncidence synonyme de clin d'oeil à une boucle bouclée, Too Much Fun fut enregistré à Tucson, là où tout est parti pour Green On Red. Enfin en cette année 92, de la formation originelle il ne reste plus que le chanteur et fondateur Dan Stuart. 1992 c'est bien entendu le grunge et surtout Nirvana qui truste les ondes. Dans ce contexte-là, Green On red avec son amour follement roots pour la musique américaine, pourrait faire office de groupe totalement hors sujet. Mais le début des années 90, c'est aussi la naissance de la mouvance alternative-country, mouvance qui doit pas mal de son inspiration à Green On Red. Pas vraiment hors-sujet donc...
En tout état de cause, Green On Red continue comme si de rien était sa plongée fascinante dans le vaste océan reconstitué d'une Amérique aux multiples facettes musicales: de la country-rock indandescente ("Hands and Knees"), du blues-rock stonien ("Man Needs Woman"), et même une sortie pop aux légers accents soul ("Rainy Days And Mondays"), tout y est. Too Much Fun permet à chacun des deux compères de s'exprimer au mieux de leur forme. C'est une humeur maussade magnifiée que propose un Dan Stuart habité sur le sublime "The Gateway" alors que Chuck Prophet en son statut de prof surdoué, nous gratifie d'un cours magistral de guitare vénéneuse sur "Frozen In My Headlights". Oui, tout y est...
Too Much Fun sonne comme un dernier tour d'honneur exécuté de main de maître avant une séparation inéluctable. L'espoir d'une nouvelle rentrée sur le terrain est cependant devenu envisageable depuis la reformation succincte de 2005 et quelques dates de concert. Mais comme le dit le groupe lui-même, ceci n'est peut-être qu'un mirage.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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