Green On Red
The Killer Inside Me |
Label :
Mercury |
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Après le génial Gas Food Lodging et un mini-album plutôt réussi, on pouvait s'attendre de la part de Green On Red à quelque chose d'aussi bon. Surtout avec l'arrivée de Jim Dickinson à la production. Le type en question étant une petite légende dans le monde du rock'n'roll ayant produit auparavant d'autres tête brûlées: Big Star et les Replacements pour les plus connus.
Oui mais voilà, au final, The Killer Inside Me est une grosse déception. Tout d'abord la production justement. Jim Dickinson a eu la très mauvaise idée de mixer la batterie en avant et de gâcher le tout avec ce gros 'boom' caverneux typique des productions des années 80. Enfin, on est quand même plus proche de Nick Cave & The Bad Seeds que de Phil Collins... Mais l'inadéquation avec le son roots habituel de Green On Red oblige l'auditeur à un certain temps d'adaptation pour ne pas trouver cela pénible.
Et puis il y aussi le fait que Jim Dickinson laisse libre court à l'inspiration du groupe, n'intervenant qu'après coup. Malheureusement il aurait mieux fait de demander à Dan Stuart de mieux se contrôler. Le chanteur de Green On Red ne fait la plupart du temps que forcer sa voix déjà très limitée. Celle-ci, habituellement toujours sur le fil du rasoir, se coupe de part en part. Le contraste est saisissant avec les superbes choeurs soul qui parsèment l'album.
Heureusement que le talent de composition de Green On Red reste intacte sur certaines chansons: "Clarksville", "Jaimie", "Sorry Naomi" ou "Ghostland" qui préfigure ce que fera BRMC sur Howl. Mais certaines chansons seulement. Parce que la plupart se révèlent très fades voir même très mauvaises. Ainsi la pathétique "Whispering Wind" est certainement la pire bouse gravée par Green On Red.
Album inégal, souffrant d'une mauvaise production, The Killer Inside Me aurait pu être le mauvais épilogue d'une fin piteuse pour Green On Red. Chris Cacavas se sentant définitivement écarté par le duo Stuart-Chuck Prophet, quittera le groupe après la tournée qui suivit l'album. Mais le groupe, bien qu'amputé d'un de ses membres fondateurs, continuera et engendrera 2 ans plus tard un véritable chef-d'oeuvre: Here Comes The Snake. Ouf...
Oui mais voilà, au final, The Killer Inside Me est une grosse déception. Tout d'abord la production justement. Jim Dickinson a eu la très mauvaise idée de mixer la batterie en avant et de gâcher le tout avec ce gros 'boom' caverneux typique des productions des années 80. Enfin, on est quand même plus proche de Nick Cave & The Bad Seeds que de Phil Collins... Mais l'inadéquation avec le son roots habituel de Green On Red oblige l'auditeur à un certain temps d'adaptation pour ne pas trouver cela pénible.
Et puis il y aussi le fait que Jim Dickinson laisse libre court à l'inspiration du groupe, n'intervenant qu'après coup. Malheureusement il aurait mieux fait de demander à Dan Stuart de mieux se contrôler. Le chanteur de Green On Red ne fait la plupart du temps que forcer sa voix déjà très limitée. Celle-ci, habituellement toujours sur le fil du rasoir, se coupe de part en part. Le contraste est saisissant avec les superbes choeurs soul qui parsèment l'album.
Heureusement que le talent de composition de Green On Red reste intacte sur certaines chansons: "Clarksville", "Jaimie", "Sorry Naomi" ou "Ghostland" qui préfigure ce que fera BRMC sur Howl. Mais certaines chansons seulement. Parce que la plupart se révèlent très fades voir même très mauvaises. Ainsi la pathétique "Whispering Wind" est certainement la pire bouse gravée par Green On Red.
Album inégal, souffrant d'une mauvaise production, The Killer Inside Me aurait pu être le mauvais épilogue d'une fin piteuse pour Green On Red. Chris Cacavas se sentant définitivement écarté par le duo Stuart-Chuck Prophet, quittera le groupe après la tournée qui suivit l'album. Mais le groupe, bien qu'amputé d'un de ses membres fondateurs, continuera et engendrera 2 ans plus tard un véritable chef-d'oeuvre: Here Comes The Snake. Ouf...
Moyen 10/20 | par Sirius |
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