Green On Red
No Free Lunch |
Label :
One Way |
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Après la tournée qui suivit la sortie de Gas Food Lodging, Green On Red décroche un contrat avec une major, convaincue certainement plus par les bonnes critiques que par le succès très mitigé de leur dernier album. Bizarrement, c'est la filiale anglaise de Mercury et non la maison mère qui signe le contrat avec le groupe. Les obligeant ainsi à se rendre en Angleterre pour enregistrer le mini-album No Free Lunch. Mais il faut aussi signaler que Green On Red, bien que pratiquant un rock américain pur beurre, a toujours eu plus de succès en Europe qu'aux Etat-Unis. Ceci expliquant peut-être cela.
No Free Lunch est dans la même veine que Gas Food Lodging mais avec un son plus propre, plus claire, peut-être même un peu trop d'ailleurs. Les chansons oscillant entre country, blues et rock'n'roll sont très bonnes mais il leur manque quelquechose pour totalement séduire. Peut-être un certain grain de folie qui caractérise justement Green On Red. Reste quelques grands moments, notamment au niveau des reprises. Une excellente cover de "(Gee Ain't It Funny How) Time Slips Away" de Willie Nelson mais surtout une version très psychédélique d'un morceau d'Howlin' Wolf, "Smokestack Lightning". Cette chanson, absente du LP original, est l'occasion de voir s'affronter au plus haut niveau le clavier Chris Cacavas et le guitariste Chuck Prophet. Etendue sur plus de 12 min, le match est arbitré par un Dan Stuart imitant à la perfection les cris de loups du célèbre bluesman. Match nul mais quel spectacle !
Ce mini-album est plus un complément à Gas Food Lodging, qu'une véritable oeuvre à part entière. Pas essentiel mais intéressant pour celui qui voudrait prolonger le plaisir procuré par le précédent album de Green On Red.
No Free Lunch est dans la même veine que Gas Food Lodging mais avec un son plus propre, plus claire, peut-être même un peu trop d'ailleurs. Les chansons oscillant entre country, blues et rock'n'roll sont très bonnes mais il leur manque quelquechose pour totalement séduire. Peut-être un certain grain de folie qui caractérise justement Green On Red. Reste quelques grands moments, notamment au niveau des reprises. Une excellente cover de "(Gee Ain't It Funny How) Time Slips Away" de Willie Nelson mais surtout une version très psychédélique d'un morceau d'Howlin' Wolf, "Smokestack Lightning". Cette chanson, absente du LP original, est l'occasion de voir s'affronter au plus haut niveau le clavier Chris Cacavas et le guitariste Chuck Prophet. Etendue sur plus de 12 min, le match est arbitré par un Dan Stuart imitant à la perfection les cris de loups du célèbre bluesman. Match nul mais quel spectacle !
Ce mini-album est plus un complément à Gas Food Lodging, qu'une véritable oeuvre à part entière. Pas essentiel mais intéressant pour celui qui voudrait prolonger le plaisir procuré par le précédent album de Green On Red.
Bon 15/20 | par Sirius |
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