Beirut
Gulag Orkestar |
Label :
Ba Da Bing ! |
||||
Beirut, sous ce nom de capitale Libanaise se cache un jeune américain, Zach Condon, âgé à peine d'une vingtaine d'année et tête composante d'un premier album pour le moins épatant Gulag Orkestar.
La pochette de l'album aurait pu être tirée d'un film d'Emir Kusturica mais les photos sont d'un illustre inconnu, bref passons ces détails et entrons dans le vif du sujet: la musique.
En route pour une douce traversée des balkans. La musique traditionnelle balkanique est omniprésente, cuivres, accordéons et percussions sont sublimés par une voix sensible et puissante, ce genre de voix qui vous tire les larmes des yeux notamment sur le premier titre ''The gulag orkestra'', tout simplement sublime.
Certes le second titre ''Prenzlauerberg'' et ''Mount Wroclai'' auraient pu figurer sur un album de Yann Tiersen.
Mais au-delà de cette comparaison facile, Beirut a su créer l'équation parfaite entre le tradionnel et le pop folk, le résultat est incroyablement moderne, en témoigne le titre ''Postcards From Italy'', léger, frais et envoutant.
Le reste de l'album est tout aussi joli, clairsemé de mandoline, de ukulele et de piano. Pour finir ''After The Curtain'' un petit extrait live qui nous laisse rêveur.
Un rêve, un voyage et du plaisir pour 15 euros, pas cher!
La pochette de l'album aurait pu être tirée d'un film d'Emir Kusturica mais les photos sont d'un illustre inconnu, bref passons ces détails et entrons dans le vif du sujet: la musique.
En route pour une douce traversée des balkans. La musique traditionnelle balkanique est omniprésente, cuivres, accordéons et percussions sont sublimés par une voix sensible et puissante, ce genre de voix qui vous tire les larmes des yeux notamment sur le premier titre ''The gulag orkestra'', tout simplement sublime.
Certes le second titre ''Prenzlauerberg'' et ''Mount Wroclai'' auraient pu figurer sur un album de Yann Tiersen.
Mais au-delà de cette comparaison facile, Beirut a su créer l'équation parfaite entre le tradionnel et le pop folk, le résultat est incroyablement moderne, en témoigne le titre ''Postcards From Italy'', léger, frais et envoutant.
Le reste de l'album est tout aussi joli, clairsemé de mandoline, de ukulele et de piano. Pour finir ''After The Curtain'' un petit extrait live qui nous laisse rêveur.
Un rêve, un voyage et du plaisir pour 15 euros, pas cher!
Parfait 17/20 | par Anthony |
Posté le 01 juillet 2006 à 23 h 06 |
Parfois, nous autres, les têtes de mules, nous pouvons passer à côté de véritables bijoux musicaux. Cela a failli être le cas pour moi concernant ce jeune prodige américain si je n'avais pas été titillée dans ma curiosité par quelques commentaires élogieux d'une personne de ce site.
Zach Condon a 16 ans lorsqu'il part traverser l'Europe de l'Est, là-bas il s'imprègne de ces sons si particuliers des orchestres serbes.
A peine sorti de l'adolescence il tente par cet album de recréer ces ambiances typiques d'une Europe qui lui est si lointaine. Il va ainsi élaborer un patchwork d'ambiances traditionnelles du vieux continent avec des sons plus modernes de son Amérique natale.
Le premier morceau "Gulag Orkestar" rappelle ces fanfares-orchestres des Balkans, et nous voilà plongés dans un rock-pop mélancolique aux airs folkloriques.
Ce qui impressionne en premier lieu c'est la voix du jeune Zach : à 19 ans, il possède déjà une maturité dans le chant, un timbre et une qualité d'interprétation toute en finesse. Il se dégage d'ailleurs de ces interprétations, presque larmoyantes, une mélancolie de toute beauté. Les morceaux suivants nous accrochent également par le mélange subtil des cuivres, des percussions et de rengaines plaintives.
D'autres titres comme "Postcards From italy" se montrent plus enjoués et se présentent comme de sympathiques balades aux mélodies plus entraînantes.
S'ensuit "Mount Wroclai (Idle Days)", sans doute l'un des meilleurs morceaux de cet album. Il y a là de faux airs musicaux à la Tiersen, une interprétation et une mélodie d'une mélancolie à émouvoir aux larmes et à nous pincer le fond du cœur.
L'album se poursuit ainsi par une succession de morceaux tantôt traditionnels, tantôt modernes mais toujours avec en fil conducteur cette ambiance particulière de l'Est.
Pour un premier essai, Beirut réussit à nous convaincre et son jeune âge laisse augurer de futurs albums encore bien prometteurs.
Zach Condon a 16 ans lorsqu'il part traverser l'Europe de l'Est, là-bas il s'imprègne de ces sons si particuliers des orchestres serbes.
A peine sorti de l'adolescence il tente par cet album de recréer ces ambiances typiques d'une Europe qui lui est si lointaine. Il va ainsi élaborer un patchwork d'ambiances traditionnelles du vieux continent avec des sons plus modernes de son Amérique natale.
Le premier morceau "Gulag Orkestar" rappelle ces fanfares-orchestres des Balkans, et nous voilà plongés dans un rock-pop mélancolique aux airs folkloriques.
Ce qui impressionne en premier lieu c'est la voix du jeune Zach : à 19 ans, il possède déjà une maturité dans le chant, un timbre et une qualité d'interprétation toute en finesse. Il se dégage d'ailleurs de ces interprétations, presque larmoyantes, une mélancolie de toute beauté. Les morceaux suivants nous accrochent également par le mélange subtil des cuivres, des percussions et de rengaines plaintives.
D'autres titres comme "Postcards From italy" se montrent plus enjoués et se présentent comme de sympathiques balades aux mélodies plus entraînantes.
S'ensuit "Mount Wroclai (Idle Days)", sans doute l'un des meilleurs morceaux de cet album. Il y a là de faux airs musicaux à la Tiersen, une interprétation et une mélodie d'une mélancolie à émouvoir aux larmes et à nous pincer le fond du cœur.
L'album se poursuit ainsi par une succession de morceaux tantôt traditionnels, tantôt modernes mais toujours avec en fil conducteur cette ambiance particulière de l'Est.
Pour un premier essai, Beirut réussit à nous convaincre et son jeune âge laisse augurer de futurs albums encore bien prometteurs.
Parfait 17/20
Posté le 02 août 2006 à 16 h 19 |
Marre du rock! Marre du punk! Marre des gros sons de guitares qui grattent tellement le fond des mêmes sillons, qu'il n'en subsiste plus aucune moelle. Quand l'aiguille barométrique du moral est descendue à un niveau assez bas, il est grand temps de changer d'air. Gulag Orkestar insite au voyage, est parfumé par des saveurs cuivrés des Balkans et d'assaisonnements d'un ukulélé. A ça s'ajoutent deux pincées d'electro. "Brandenburg" pourrait se décrire comme une polyphonie d'un pays imaginé entre la Polynésie et les contrées slaves occidentales, tout comme "Rhineland". "Mount Wroclai", c'est un peu Yann Tiersen et Dominique A commençant à prendre racine au sud des Carpates, à bord d'une roulotte. "Scenic World" ressemble à une brochure électronique penchant synthétiquement dans le rythme vers le Brésil. Puis cuivres, tambour et accordéon reviennent en fanfare pour "Bratislava". Quant à l'enventuelle comparaison vocale de Zach Condon avec... Non, oublions-le celui-là! Du dépaysement! Du rustique! Du rêve!
Attention, attention! Le train n°3 au départ de X_gare et à destination de Beirut va partir!
Attention, attention! Le train n°3 au départ de X_gare et à destination de Beirut va partir!
Très bon 16/20
Posté le 14 septembre 2007 à 23 h 37 |
Fausse bonne surprise de l'année 2006, le collectif Beirut, derrière lequel se cache Zach Condon, a pourtant tout pour plaire.
Un son bien identifiable, faisant plus penser à une fanfare de dépressifs qu'à un groupe de rockers, une voix claire oscillant entre Yorke et Buckley... Et un nom qui invite indiscutablement au voyage.
Autant d'éléments qui auraient de quoi appâter n'importe quel amateur d'indie en quête de sensations différentes, tout en restant en terrain (relativement) connu.
Le problème est que Zach Condon, visiblement talentueux, repose toutes ses compositions sur les mêmes formules, tant instrumentales que vocales.
D'abord séduisant, le chant de l'Américain finit par agacer: identique sur tous les titres, à la fois nonchalant et profondément lyrique, celui-ci confine vite à la plainte envahissante. Sans tomber dans les travers d'un Bellamy, Condon semble tout de même un peu abuser de ses facilités...
La musique qui l'accompagne, d'abord enthousiasmante (enfin une fanfare triste, ça nous change des insupportables pitreries des Facultés de Médecine !), dépaysante, se révèle quant à elle vite limitée mélodiquement. N'est pas Tiersen qui veut !
Car là où le Français a pu briller par une certaine forme de virtuosité, il faut reconnaître que le collectif de Beirut échoue par un côté un peu pataud, et surtout des constructions mélodiques prévisibles.
Au final, Gulag Orkestar est un album indiscutablement mélancolique, avec quelques belles chansons ("Gulag Orkestar", "Prenzlauberg", "Brandenbourg", "Mt Wrodai" ou encore "Rhineland") mais pas aussi émouvant qu'il en a l'air, partagé qu'il est entre un manque de sobriété vocale et une instrumentation pas toujours inspirée.
Pas un coup d'épée dans l'eau, mais un joli mirage tout de même.
Un son bien identifiable, faisant plus penser à une fanfare de dépressifs qu'à un groupe de rockers, une voix claire oscillant entre Yorke et Buckley... Et un nom qui invite indiscutablement au voyage.
Autant d'éléments qui auraient de quoi appâter n'importe quel amateur d'indie en quête de sensations différentes, tout en restant en terrain (relativement) connu.
Le problème est que Zach Condon, visiblement talentueux, repose toutes ses compositions sur les mêmes formules, tant instrumentales que vocales.
D'abord séduisant, le chant de l'Américain finit par agacer: identique sur tous les titres, à la fois nonchalant et profondément lyrique, celui-ci confine vite à la plainte envahissante. Sans tomber dans les travers d'un Bellamy, Condon semble tout de même un peu abuser de ses facilités...
La musique qui l'accompagne, d'abord enthousiasmante (enfin une fanfare triste, ça nous change des insupportables pitreries des Facultés de Médecine !), dépaysante, se révèle quant à elle vite limitée mélodiquement. N'est pas Tiersen qui veut !
Car là où le Français a pu briller par une certaine forme de virtuosité, il faut reconnaître que le collectif de Beirut échoue par un côté un peu pataud, et surtout des constructions mélodiques prévisibles.
Au final, Gulag Orkestar est un album indiscutablement mélancolique, avec quelques belles chansons ("Gulag Orkestar", "Prenzlauberg", "Brandenbourg", "Mt Wrodai" ou encore "Rhineland") mais pas aussi émouvant qu'il en a l'air, partagé qu'il est entre un manque de sobriété vocale et une instrumentation pas toujours inspirée.
Pas un coup d'épée dans l'eau, mais un joli mirage tout de même.
Moyen 10/20
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