Beirut
The Rip Tide |
Label :
Pompeii |
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Soyons clair dès le début, évitons les malentendus, ce n'est absolument un album hommage au moustachu et ses deux amis qui voguaient d'aventures en aventures sur leur hors-bord rouge. Non.
Zach Condon, Alias Beirut sort son troisième album en cette fin d'été, hasard du calendrier ou pas, c'est complètement un album de saison. Lui qui désarçonna les habitués avec un Holland (2009) bien electro, son public a du penser qu'il changeait totalement de style, alors qu'il s'agissait d'oeuvres adolescentes (même s'il n'est pas très vieux), histoire de montrer le chemin parcouru depuis. Le plus balkanique (voire mexicain) des NewYorkais nous offre donc neuf titres, neuf petites échappées sauvages, neuf expéditions à travers un terrain (plus ou moins) connu.
Cette caisse claire qui roule, la grosse qui tambourine, ces cuivres, les balkans & les mariachis ne sont jamais loin, . Beirut en fait son parc d'attraction, ses arrangements surprenants sont autant de boucles qu'un grand huit effectuerait en roue libre. "A Candle's Fire""A Candle's Fire" offre la route de la plus manière
Très vite, Beirut prouve qu'il n'a rien perdu de ses créations adolescentes, le clavier omniprésent de "Santa Fe" (oui, le Zach n'a rien perdu de son amour pour les noms de villes, il n'y a qu'a voir le nom de son label tout neuf), la rythmique qui pourrait sortir d'une boîte à rythme, il utilise le schéma classique d'un morceau électronique pour l'appliquer à sa fanfare (toutes proportions gardées, on est plus à l'époque "j'en fous partout" de March of Zapotec) il crée une pop profondément new yorkaise, aux doux accents d'Europe de l'Est (ou l'inverse si vous préférez). Zach possède une voix impressionnante de maturité pour ses 25 ans (fraichement fêtés), ainsi sens aigu de la mélodie, de l'arrangement, bref, ce type sait faire des chansons. ("East Harlem", "Vagabond" et sa rythmique presque en 'beat' devraient vous convaincre sans problème)
Un album qui évite de ressasser les mêmes tics de fabrications des derniers (même s'ils sont vraiment très bon, on ne voit pas l'intérêt de reproduire sans cesse le même schéma, et lui non plus, pour notre plus grand plaisir) l'enfermement dans une cabane pour retrouver l'inspiration, la solitude pour la création, il a trouvé le moyen de se renouveler tout en gardant son style. Je ne dirais pas bravo, simplement merci.
Zach Condon, Alias Beirut sort son troisième album en cette fin d'été, hasard du calendrier ou pas, c'est complètement un album de saison. Lui qui désarçonna les habitués avec un Holland (2009) bien electro, son public a du penser qu'il changeait totalement de style, alors qu'il s'agissait d'oeuvres adolescentes (même s'il n'est pas très vieux), histoire de montrer le chemin parcouru depuis. Le plus balkanique (voire mexicain) des NewYorkais nous offre donc neuf titres, neuf petites échappées sauvages, neuf expéditions à travers un terrain (plus ou moins) connu.
Cette caisse claire qui roule, la grosse qui tambourine, ces cuivres, les balkans & les mariachis ne sont jamais loin, . Beirut en fait son parc d'attraction, ses arrangements surprenants sont autant de boucles qu'un grand huit effectuerait en roue libre. "A Candle's Fire""A Candle's Fire" offre la route de la plus manière
Très vite, Beirut prouve qu'il n'a rien perdu de ses créations adolescentes, le clavier omniprésent de "Santa Fe" (oui, le Zach n'a rien perdu de son amour pour les noms de villes, il n'y a qu'a voir le nom de son label tout neuf), la rythmique qui pourrait sortir d'une boîte à rythme, il utilise le schéma classique d'un morceau électronique pour l'appliquer à sa fanfare (toutes proportions gardées, on est plus à l'époque "j'en fous partout" de March of Zapotec) il crée une pop profondément new yorkaise, aux doux accents d'Europe de l'Est (ou l'inverse si vous préférez). Zach possède une voix impressionnante de maturité pour ses 25 ans (fraichement fêtés), ainsi sens aigu de la mélodie, de l'arrangement, bref, ce type sait faire des chansons. ("East Harlem", "Vagabond" et sa rythmique presque en 'beat' devraient vous convaincre sans problème)
Un album qui évite de ressasser les mêmes tics de fabrications des derniers (même s'ils sont vraiment très bon, on ne voit pas l'intérêt de reproduire sans cesse le même schéma, et lui non plus, pour notre plus grand plaisir) l'enfermement dans une cabane pour retrouver l'inspiration, la solitude pour la création, il a trouvé le moyen de se renouveler tout en gardant son style. Je ne dirais pas bravo, simplement merci.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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