Beirut

Montréal - Canada [Festival De Jazz, Métropolis] - samedi 11 juillet 2009

 Beirut
Ca y est. Je l'ai vu. Beirut. Le petit gars à l'âme de routard, toujours en quête de réjouissance et prospérité au travers de ces pérégrinations et pèlerinages musicaux. L'image même de l'exil américain, du rejet de faire partie de ce pays référence alors qu'il y a tellement d'autres endroits à prendre pour exemple. Les Balkans sur lesquels je m'étends à chaque fois et plus récemment le Mexique. Il était présent donc pour une des dernières soirées du Festival de Jazz en compagnie de ses acolytes. Néanmoins je vois avouer que je suis passé un peu à côté de son concert dans lequel j'avais mis pourtant beaucoup d'espoir. C'était bien, parfaitement orchestré, habité mais ils ne m'ont pas transporté plus loin que sur le bord du quai. Je n'ai pas embarqué dans leur vaisseau de gaieté. La fanfare est passée me voir mais je suis resté vide. Les courants de félicité n'ont fait que me frôler. L'allégresse est sèche. Je suis devenu aride. Triste et amer. Peut-être est-ce parce que j'étais trop éloigné pour communier avec Zach Condon, la trompette sur l'épaule lorsqu'il déclame ses récits qui ont pourtant assez d'aura pour inonder toute la salle. Je crois surtout que j'étais très agacé par la première partie connement gâchée et désabusé par les serveurs qui passent dans les rangées sur le balcons pour distribuer des bières (putain y'a des comptoirs pour ça ! Mais non faut faire du chiffre) poussant ceux qui se trouvent sur leur chemin. De la concentration, voilà ce qui m'a manqué. Trop préoccupé à être bien placé pour voir et entendre mais aussi pour ne pas gêner. Je n'ai donc pu apprécier le set que par quelques moments d'accalmie de mon côté, quand toutes les conditions étaient réunies pour que je puisse écouter attentivement et estimer à leur juste valeur "Nantes", "The Akara" finement écrite ou "Gulag Orkestar", l'aîné, délivré à la toute fin sans me soucier du reste. J'avais également l'impression que Beirut s'économisait, ne se dévoilait pas complètement. Il ne jouait pas avec on coeur. Si l'on a pas peur de faire dans la phrase cliché. D'accord il a reprit "La Javanaise" et c'était correct mais il a aussi tenté une espèce de titre italien façon Mike Brant... J'idéalisais ce concert en pensant que je pouvais retrouver l'énergie, la passion et surtout l'intimité de La Soirée De Poche de la Blogothèque alors qu'il était évident que la structure du Métropolis est bien plus grosse et bridée. Ses intérêts sont principalement pécuniaires. Ici on offre à boire, pas de confidentialité voyons ! A charge de revanche. Obligé !


Correct   12/20
par TiComo La Fuera


  Setlist :

Nantes
The Schrew
Elephant Gun
Mimizan
The Concubine
Mount Wroclai (Idle Days)
La Javanaise
Postcards From Italy
Cozak
Scenic World
Cherbourg
The Akara
A Sunday Smile
Carousels
>>
The Penalty
My Night With The Prostitute From Marseille
>>
chanson en italien
After The Curtain
>>
Gulag Orkestar


Photo par TiComo La Fuera


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