The Posies
Paris [Point Ephémère] - vendredi 08 avril 2016 |
The Posies, c'est l'archétype de la power pop US : punchy, catchy, romantique, premier degré, avec des chansons ultra-chiadées dégoulinantes de grosses guitares et d'harmonies vocales à la Crosby, Stills & Nash. Jon Auer et Ken Stringfellow, les Simon and Garfunkel du grunge, auraient pu écrire des tubes pour Taylor Swift, mais ça aurait été un gros gâchis. Au lieu de ça, ils ont creusé leur sillon, à base d'albums soignés (que je ne connais pas encore tous, à ma grande honte). Ces deux gars sont des surdoués de la pop, compositeurs, arrangeurs et interprètes, une sorte de Supergrass à l'Américaine.
Et en concert, c'est pareil : c'est chouette et ça déboîte. Après une première partie caricaturale - des bons gros rockeurs qui font du bon gros rock que je n'oserais même pas programmer pour la fête de la musique - c'est parti pour une bonne tranche de power pop à fond la caisse. Seulement accompagnés par un batteur tout neuf (leur batteur et leur bassiste ont cassé leur pipe récemment, à quelques mois d'intervalle), Jon et Ken se démènent pour occuper l'espace avec deux guitares et un clavier, enchaînant vieux tubes et morceaux récents, entrecoupés de jumps bien en rythme, jambes écartées et guitare parallèle au torse : on sent les années de pratique. Il y a bien des moments un peu too much pour mes oreilles habituées à des arrangements plus minimalistes, mais globalement ça envoie.
Et puis c'est un groupe attachant, même dans ses aspects les plus kitsch : Ken Stringfellow faisant défiler sa petite famille sur scène façon Obama ; d'abord sa femme (française, d'où le côté réunion de famille), avec une petite déclaration et un petit bisou, puis sa fille, micro en main, puis guitare en bandoulière (on ne l'entend pas, c'est sans doute encore un peu tôt pour elle). Bref, un show à l'américaine, mais dans le bon sens du terme.
Et en concert, c'est pareil : c'est chouette et ça déboîte. Après une première partie caricaturale - des bons gros rockeurs qui font du bon gros rock que je n'oserais même pas programmer pour la fête de la musique - c'est parti pour une bonne tranche de power pop à fond la caisse. Seulement accompagnés par un batteur tout neuf (leur batteur et leur bassiste ont cassé leur pipe récemment, à quelques mois d'intervalle), Jon et Ken se démènent pour occuper l'espace avec deux guitares et un clavier, enchaînant vieux tubes et morceaux récents, entrecoupés de jumps bien en rythme, jambes écartées et guitare parallèle au torse : on sent les années de pratique. Il y a bien des moments un peu too much pour mes oreilles habituées à des arrangements plus minimalistes, mais globalement ça envoie.
Et puis c'est un groupe attachant, même dans ses aspects les plus kitsch : Ken Stringfellow faisant défiler sa petite famille sur scène façon Obama ; d'abord sa femme (française, d'où le côté réunion de famille), avec une petite déclaration et un petit bisou, puis sa fille, micro en main, puis guitare en bandoulière (on ne l'entend pas, c'est sans doute encore un peu tôt pour elle). Bref, un show à l'américaine, mais dans le bon sens du terme.
Très bon 16/20 | par Myfriendgoo |
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