Dälek
Absence |
Label :
Ipecac |
||||
Dälek n'est pas une sinecure à décrire.
Hip-hop oui...
Indus aussi...
Du hip-hop underground américain porté par une musique froide et noisy qu'on dirait sortie de la crême de la musique industrielle des années fin 70 début 80. Le flot du frontman est impressionant et ce dès le premier morceau où sa voix ténébreuse et puissante porte toute seule l'intro de "Distord And Prose".
Au fur et à mesure des titres, l'ambiance est de plus en plus terrifiante mais l'on ne peut s'empêcher de bouger la tête ce qu'il laisse une touche non négligeable d'humanité au contraire de la musique industrielle. De ce fait, on n'a qu'une envie, faire découvrir ce groupe atypique au plus grand nombre, particulièrement aux réfractaires par rapport au hip-hop pour leur montrer qu'il existe autre chose que M**.
Une album donc glacé et strident porté par un rappeur charismatique, difficile d'accès, mais à découvrir absolument pour se faire une autre idée du hip-hop.
Hip-hop oui...
Indus aussi...
Du hip-hop underground américain porté par une musique froide et noisy qu'on dirait sortie de la crême de la musique industrielle des années fin 70 début 80. Le flot du frontman est impressionant et ce dès le premier morceau où sa voix ténébreuse et puissante porte toute seule l'intro de "Distord And Prose".
Au fur et à mesure des titres, l'ambiance est de plus en plus terrifiante mais l'on ne peut s'empêcher de bouger la tête ce qu'il laisse une touche non négligeable d'humanité au contraire de la musique industrielle. De ce fait, on n'a qu'une envie, faire découvrir ce groupe atypique au plus grand nombre, particulièrement aux réfractaires par rapport au hip-hop pour leur montrer qu'il existe autre chose que M**.
Une album donc glacé et strident porté par un rappeur charismatique, difficile d'accès, mais à découvrir absolument pour se faire une autre idée du hip-hop.
Bon 15/20 | par Glipz |
Posté le 09 décembre 2008 à 17 h 15 |
Il n'est pas trop tard pour réhabiliter le chef-d'œuvre de Dälek ! Oui, car s'il devait y en avoir un, ce serait bien celui-là.
Absence est à l'image de son artwork : sombre, torturé et étrange. Tout en restant fondamentalement un album de rap, en l'étant même plus que l'EP des débuts, Negro Necro Nekros, ce deuxième album du trio (one mc and two dj's) américain, s'éloigne beaucoup des schémas classiques du genre. Bon, ça, on y est habitué depuis le début avec Dälek, mais ce virage-ci est sans doute le plus surprenant que puisse opérer un groupe de rap.
Le flow de MC Dälek est désormais plus rageur que jamais, point ici de passages poétiques ou hallucinés. Mais surtout, ce sont les compositions qui choquent : toutes versées dans l'indus/noise le plus crasseux, celui qui vous arrache des lambeaux de peau quand il vous touche. Poser un phrasé rap sur une musique aussi spéciale pourrait sembler mission impossible, MC Dälek y parvient pourtant avec un brio surprenant : sa prestation est inouïe.
Mais avec Dälek, on ne lève jamais son chapeau une seule fois : le travail d'Oktopus et de Still (les deux producteurs) est tout aussi renversant. Beats poisseux et assourdissants, grésillements et saturations extrêmes, voici tout simplement la peinture musicale d'un enfer mécanique.
Des premières secondes de l'album - où le MC se lance seul, bientôt rattrapé par une basse d'un glauque indescriptible et par une nappe indus traumatisante - aux ultimes "notes", Absence nous retient et nous emprisonne dans un univers d'une noirceur à couper au couteau. Les morceaux contiennent de longs passages instrumentaux, certains le sont même complètement ("Absence" et "Köner", versions cauchemardesques du "A Warm Place" de Nine Inch Nails). De toute cette horreur émerge alors "Ever Somber", le hit de l'album, titre illuminé mais pas moins éprouvant, aux envolées quasi-épiques.
Mélomanes de tous bords, jetez donc une oreille (préalablement dépucelée) à cette monstruosité : on ne peut décemment pas mourir sans avoir fait ce voyage ahurissant.
Absence est à l'image de son artwork : sombre, torturé et étrange. Tout en restant fondamentalement un album de rap, en l'étant même plus que l'EP des débuts, Negro Necro Nekros, ce deuxième album du trio (one mc and two dj's) américain, s'éloigne beaucoup des schémas classiques du genre. Bon, ça, on y est habitué depuis le début avec Dälek, mais ce virage-ci est sans doute le plus surprenant que puisse opérer un groupe de rap.
Le flow de MC Dälek est désormais plus rageur que jamais, point ici de passages poétiques ou hallucinés. Mais surtout, ce sont les compositions qui choquent : toutes versées dans l'indus/noise le plus crasseux, celui qui vous arrache des lambeaux de peau quand il vous touche. Poser un phrasé rap sur une musique aussi spéciale pourrait sembler mission impossible, MC Dälek y parvient pourtant avec un brio surprenant : sa prestation est inouïe.
Mais avec Dälek, on ne lève jamais son chapeau une seule fois : le travail d'Oktopus et de Still (les deux producteurs) est tout aussi renversant. Beats poisseux et assourdissants, grésillements et saturations extrêmes, voici tout simplement la peinture musicale d'un enfer mécanique.
Des premières secondes de l'album - où le MC se lance seul, bientôt rattrapé par une basse d'un glauque indescriptible et par une nappe indus traumatisante - aux ultimes "notes", Absence nous retient et nous emprisonne dans un univers d'une noirceur à couper au couteau. Les morceaux contiennent de longs passages instrumentaux, certains le sont même complètement ("Absence" et "Köner", versions cauchemardesques du "A Warm Place" de Nine Inch Nails). De toute cette horreur émerge alors "Ever Somber", le hit de l'album, titre illuminé mais pas moins éprouvant, aux envolées quasi-épiques.
Mélomanes de tous bords, jetez donc une oreille (préalablement dépucelée) à cette monstruosité : on ne peut décemment pas mourir sans avoir fait ce voyage ahurissant.
Exceptionnel ! ! 19/20
En ligne
427 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages